Home

Ornithologie - AVES - Oiseaux

Prairie nature pour la faune

2016 - 2017 - 2018 - 2019 - 2020 - 2021 - 2022 - 2023 - 2024 - 2025

Quelques réflexions et observations concernant une parcelle non exploitée, conservée en "réserve naturelle", couverte surtout de prairie et d'arbres.

Toutes les photos ont été prises sur place, mais tous les animaux ne s'y trouvent pas en permanence, surtout les plus gros !

terrain botte

En relisant cette page je constate que les illustrations ne représentent guère la "prairie" donc voici un des tas de foin issu de la fauche annuelle !

En effet, en l'absence d'une exploitation commerciale, j'ai décidé de faucher la moitié de la prairie pour un assolement plus maigre, et de former ces tas de paille en périphérie. Après quelques années le travail nécessaire paraît un peu exagéré, mais sans fauche les arbres apparaissent rapidement et la prairie disparaîtrait...

Il serait évidemment beaucoup plus simple de laisser un agriculteur faucher le terrain 2 fois par année et emmener les bottes de foin ! Mais l'effet sur le milieu n'est pas tout à fait le même, et explique peut-être le nombre de petites découvertes faites sur ce terrain, voir plus bas....

Malgré une surface de moins d'un hectare il est assez varié, avec une majorité de surface de prairie sur un sol relativement basique, arbres et haie sur un côté avec des variétés assez exotiques par endroit, plus indigènes dans d'autres, quelques fruitiers, noyers, noisetiers, sureaux, qui fournissent de la nourriture à la faune plus qu'aux propriétaires !

terrain

2 lignes de vignes qui ont survécu malgré l'entretien minimal, et des parties d'herbe courte permettent de varier les micro-habitats et la flore, tout en rendant le passage plus confortable, en évitant de collecter trop de tiques par exemple ! Les oiseaux apprécient aussi ces zones de pelouse car ils peuvent capturer les insectes plus facilement, pareil pour les mammifères en déplacement.

Tout autour se trouvent des zones de friches avec de nombreux solidages invasifs sur certaines parcelles voisines, des zones de bois, des parcelles fauchées pour le foin. Mais aussi une entreprise de jardinage et paysagisme, amateurs de chiens et SPA proche, le tout rendant la zone relativement fréquentée, au moins sur les chemins, et durant certains horaires...

Pie-grièche écorcheur

Le Pie-grièche écorcheur Lanius collurio a généralement 2 nichées annuelles, il fréquente les zones ouvertes et se perche sur les fruitiers, laissant parfois quelques "réserves" dans les épineux.

Hippolais polyglotta

Les Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta sont aussi des nicheurs réguliers, parfois présents en nombre, se poursuivant, peut-être des querelles de territoire à l'arrivée... On peut voir sur les photos ci-dessus le regard dirigé vers le sol, la prairie source de leur nourriture, c'est à dire des insectes....

terrain contrastes

Les zones arborisées apportent une diversité avec des différences d'exposition, les zones ombragées conservant mieux l'humidité, l'herbe est encore verte, malgré une année très sèche, et des micro habitats variés...

Fauvette grisette

La Fauvette grisette Sylvia communis niche régulièrement dans cette zone, très abondante pendant quelques années, mais en 2023 c'est sa petite soeur, la Fauvette babillarde qui semble l'avoir remplacée, bien plus discrète hélas, et elle ne semble pas s'être implantée...

Beaucoup de variété donc malgré la faible surface, et l'idée est d'entretenir cette variété en fauchant de manière différenciée, pour préserver des parties en prairie, d'autres en coupes plus fréquentes qui produisent souvent plus de fleurs, surtout en début de saison. Les tas de bois, de foin, et même quelques plaques de paille au sol peuvent rajouter des micro-habitats et protection pour les insectes, voire reptiles et petits mammifères.

Les nombreux nichoirs et la mare, sont aussi très fréquentés !

Pic vert

Le Pic vert Picus viridis  (ici un jeune à la mare) est présent quotidiennement sur l'herbe, à la recherche de fourmis !

Gros changement en 2016, suite à la perte des machines utilisées pour l'entretien, le terrain a été loué pour la saison : des chevaux qui manquaient d'espace dans leurs box s'installent provisoirement. Malgré l'impact certain sur le terrain, je n'ai pas observé de grosses modifications au niveau de la flore... peut-être la disparition des chenilles Processionnaires des zones fréquentées par les chevaux... Leur présence durait depuis des années, peut-être ont-elles été piétinées en quittant ces arbres et en s'enfouissant dans le sol, car les chevaux adoraient se tenir sous le couvert et la pression sous les sabots doit être importante, surtout quand le sol est un peu humide ?

Mais le locataire ne reste qu'une saison, et en 2017 le travail de fauche recommence !

terrain haie

La longue haie abrite de nombreux nids chaque printemps, et isole un peu la faune qui fréquente la parcelle. Tout ça demande cependant beaucoup de travail ! J'essaie de tondre des passages pour faciliter l'accès, la prairie est sur la droite, et des zones intermédiaires entre deux.

prairie chevreuil

Même passage vu d'un autre angle, on voit l'effet de la fauche différenciée :  au 1er plan à gauche la prairie haute ; au 1er plan à droite une partie de l'herbe a été fauchée (foin au sol devant le chevreuil), car pas mal de ligneux et de ronces ont poussé depuis l'année précédente ; entre le chevreuil et la haie une zone tondue irrégulièrement où des fleurs basses prospèrent ; le chevreuil se trouve sur la zone de "gazon" tondue plus fréquemment, invisible sous cet angle car trop basse...

Les zones non fauchées sont par endroit assez hautes, j'essaie de garder un peu de prairie haute pour l'hiver, bien qu'en cas de neige il n'y ait sans doute pas de grosse différence avec les tas de foin.

terrain fauche différenciée

Sans fauche régulière il faut surveiller la pousse de la végétation pour éviter que des arbres ne montent.

Bruant zizi

Le Bruant zizi Emberiza cirlus niche dans cette étroite haie entourée de prairie (mais avec bois proches), avec d'autres espèces, Merles, Rougegorge, etc.

L'année suivante, 2018 a été si sèche, que la prairie a à peine poussé : j'ai fauché selon le même schéma, une moitié avec une fauche annuelle début juillet, l'autre moitié avec 2 fauches au printemps et début octobre, mais la différence est à peine perceptible, tant la sécheresse importante depuis le printemps a limité la croissance des végétaux. Le phénomène n'est pas vraiment local, il touche tout l'est de la France, une partie de la Suisse, le Rhin est à son niveau historique le plus bas... et fin octobre, toujours pas de grosses pluies en vues. Une roulotte avec des pigeons a été installée brièvement sur quelques centaines mètres le terrain a été tondu régulièrement pendant 1 mois 1/2.

Avec cette prairie maigre et 3 nichées de Torcol dans l'autre parcelle, je suis étonné qu'ils ne soient pas venu nicher ici, alors qu'il y avait eu des oeufs isolés il y a 2 ans, je vais donc essayer de les attirer en créant un biotope de pins dans une zone où pins et sapins divers sont mélangés, je vais essayer d'enlever les sapins qui sont entre les pins - tous ces arbres sont beaucoup trop proches de toute façon - car le Torcol serait moins associé aux sapins, mais plus aux vergers, feuillus ou pinèdes, avec la prairie dont il est question plus haut, qui a toujours eu de nombreuses fourmilières, j'espère encore augmenter le nombre de couples nicheurs. [édit. 2024, le Torcol ne semble plus nicher depuis quelques années, bien que je l'entends régulièrement et quelques nichoirs ont été vidés, je n'ai plus trouvé de ponte en 2022-2024]

2019 commence avec une vingtaine de moutons pressés de trouver un terrain pour mettre bas dès début mars, une bonne dizaine d'agneaux sont nés sur place, noir et blancs !

moutons

Assistance aux animaux, mais la prairie n'a pas encore eu le temps de pousser à cette période, et après 3 semaines seuls 4-5 moutons sont laissés sur la moitié de la parcelle, déjà surpâturée et piétinée, et au bout de 5 semaines les moutons sont partis vers d'autres pâtures... [5 ans plus tard avec la découverte des Nemophora raddaella,  je me souviens des mots d'une garde de la faune qui coopérait avec la propriétaire de ce troupeau, à propos de petits papillons favorisés par la présence des moutons, mais à priori ces derniers ne font pas partie du cycle de vie de cette espèce...]

Je voulais faucher cette zone, mais la présence de lièvres qui s'y abritent et de toutes ces fleurs et insectes associés me pousseraient plutôt à attendre.

2020 à nouveau un été très sec, fauche en juillet puis en septembre, avec une repousse très maigre cette fois bien qu'assez varié, seuls les bouquets de solidages invasifs forment des îlots plus verts et denses (j'ai réussi à enlever toutes les floraisons et graines de la parcelle).

2021 avec quelques jours très chauds fin mars-début avril, puis un printemps assez frais, digne des années 1970, certains des arbres qui étaient dans une période de floraison sensible sont complètement sinistrés, leur cycle mettra des semaines à se remettre en route, et les fruits seront presque absents (surtout un noyer). Tout cela suivi de jours très chauds ou orageux jusqu'à fin juin, puis variable, pas mal arrosé.

2022 débute avec pas mal de soleil, pas trop de précipitation même si des gelées nocturnes maintiennent la terre humide, puis après un début doux, le printemps voit une vague d'air arctique amener de la neige pour le 1er avril, alors que la végétation commençait à bourgeonner et à fleurir :

fruitiers fleurs neige

Pommier en fleur. Jusque là les dégâts semblent limités, les mares ne sont d'ailleurs pas gelées, même si les tonneaux d'eau le sont, mais si le gel est trop intense les jours suivants, le même problème que l'année dernière se reproduira.

fleurs neige

Jonquilles et autres fleurs au sol, 2 avril 2022. 20 ans après que mes parents aient aménagés ces "plate-bandes", elles fleurissent encore chaque année !

Gobemouche noiri

Le Gobemouche noir Ficedula hypoleuca est surtout visible en automne, le passage au printemps en plumage nuptial est beaucoup plus rapide.

Niveau climatique, le déficit de précipitation mi-juin 2022 est très marqué, avec déjà des épisodes de grosses chaleur. Le niveau de la mare ombragée est déjà au moins 5 cm au-dessous du maximum, puis 12-15 cm fin juillet, et toujours pas de pluie prévue... je profite de l'aménagement d'un petit toit pour le mini container cabane de jardin, et utilise la cuve de récupération d'eau de pluie pour chercher de l'eau et faire remonter un peu le niveau !

L'hiver 2022-2023 est plutôt doux, février très sec, puis frais jusqu'à la fin mai, sans la sécheresse qui marque des régions plus au sud, mais 2023 commence avec un 1er janvier d'une grande douceur, papillons, romarin en fleur..

L'été 2023 a été à nouveau très sec, malgré quelques petites pluies à intervalles irréguliers.

jeune Hulotte

La Chouette Hulotte est présente quotidiennement sur cette parcelle où elle passe la journée cachée dans les arbres, elle niche dans les environs ; ici un jeune blessé attiré par la fraîcheur de la mare en cette chaleur et sécheresse, comme de nombreux oiseaux qui se rafraichissent là.

Restant un peu sur ma faim concernant les oiseaux et les mammifères dont l'inventaire stagne désormais sérieusement, je découvre les possibilités de mon nouvel équipement photo, presque du "macro", et m'intéresse de plus près aux insectes... Un autre monde.

Suite de l'nventaire naturaliste : insectes. Mon effort se porte plutôt sur la conservation, l'aménagement de l'habitat, mais après les oiseaux et les mammifères, je me suis lancé dans une tentative d'identifier les espèces d'insectes présentes.

N'étant pas spécialiste des insectes et ne pratiquant pas la capture ni la préparation et analyse des organes au microscope, l'identification s'est rapidement révélée très laborieuse... l'aide de sites spécialisés avec experts et intelligence artificielle/reconnaissance visuelle rend cependant possible l'identification d'une partie des photos, environ la moitié au niveau au niveau des espèces.

Les photos prises sur le terrain sont cependant souvent de qualité médiocre ou moyenne, surtout en raison de mouvements rapides des insectes et du vent qui ne facilitent pas une bonne mise au point, et rendent le "stacking" souvent impossible. Seule une partie des espèces intéressantes sont publiables ici.

Amarillys

Nombreux Amarillys, azurés et autres espèces de papillons de toute taille, dont des Machaons.

Gobemouches gris

C'est une manne pour plusieurs Gobemouches gris Muscicapa striata qui nichent dans la haie apparemment, se tiennent à l'affût dans les fruitiers, et chassent au-dessus de l'herbe !

Dans les fourrés les Fauvettes à tête noire, Merles, Rougegorges sont les plus nombreux, les Fauvettes grisettes et Hypolaïs dans les bosquets, les Bruants zizi, Pinsons et grives dans les bois proches, avec les mésanges qui volètent un peu partout...

Tous profitent aussi des zones ouvertes, car la prairie abrite tout un monde de petites bêtes, dont les oiseaux se nourrissent !

Pour la 1ère fois sur ce terrain je vois un Orvet en soulevant des plaques de foin que j'avais oublié de ramasser... des compartiments sont visibles dans la terre sous la paille.

Comme en 2022, une Cigale grise s'est installée dans un arbre sur la parcelle voisine.

Cigale grise

Elle chante l'après-midi quand il fait 30°C ou plus, à quelques mètres de haut dans l'arbre, je n'ai réussi à voir que les peaux desséchées quand elles muent.

Tous ces herbivores sont à la base de la chaîne alimentaire pour de petits prédateurs...

Argiope frelon - Argiope bruennichi

Argiope frelon Argiope bruennichi, ici en train de dévorer un criquet... aussi une Tarentule radiée (Hogna radiata).

Des enregistrements nocturnes sur ce terrain m'ont permis d'identifier plusieurs espèces de chauve-souris, dont : Noctule commune, Noctule de Leisler, Serotine, Pipistrelle de Kuhl, Pipistrelle soprane (ou pygmée), et...

Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis) !

Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis) spectrogramme

dont le nombre d'observations est en baisse, apparemment ces dernières années.

Retour sur le petit peuple des prairies...

Mante religieuse (Mantis religiosa)

Encore un insecte prédateur, la Mante religieuse (Mantis religiosa).

...et bien d'autres !

La plupart des mélèzes de la région semblent avoir succombé, dont 2 ici ! Sécheresse, températures trop élevées ?

Fin de l'été 2023, qui s'est prolongé jusqu'à la mi-octobre ! Quelques papillons sont encore visibles après le 20 octobre :

Mélitée des centaurées (Melitaea phoebe)

... comme cette Mélitée des centaurées (Melitaea phoebe).

Traquet pâtre

Traquet pâtre, ou européen (Saxicola rubicola) encore une espèce résidente qui niche ici.

2024 commencera avec beaucoup de précipitations, les cumuls mensuels dépassent largement la moyenne, puis après un début doux, mai et juin seront frais, en dessous des moyennes saisonnières des dernières décennies (c'est l'inverse ailleurs en Europe, particulièrement en Grèce où l'excès de chaleur persiste pendant toute cette période !).

Juillet arrive avec plus de chaleur, toujours humide, et quelques "raretés", parfois des 1ères pour Genève...

Nephrotoma cornicina

Ci-dessus Nephrotoma cornicina, aussi Nephrotoma flavescens, Nephrotoma quadrifaria (les néphrotomes sont appelés "tigres" en anglais !), Tipula fascipennis, espèces assez largement répandues en Europe de l'Ouest, mais avec apparemment peu d'observations en Suisse, Epiphragma ocellare, Tipula lunata, peut-être même T. helvola. De nombreuses autres espèces de "cousins" (Tipuliae) plus abondantes, Tipule des prairies, Tipha du chou, Tipule Printanière (Tipula vernalis), etc.

À l'inverse, une des plus grande espèce d'insecte de la région, le Grand Capricorne (Cerambyx cerdo) est aussi observée, notamment fin juillet en train de dévorer avidement des pruneaux gâtés tombés au sol...

Dinera grisescens Genève Suisse

Des espèces de mouches moins communes, comme cette Dinera grisescens, dont la larve parasite les scarabées, ou encore Cistogaster globosa (larve parasitoïde des punaises genre Aelia, par exemple A. acuminata), Clairvillia biguttata (larve dans Coriomeris denticulatus, punaise observée sur cette prairie au mois de mai 2024), Solieria pacifica (larve parasite des chenilles de papillons Celypha rurestrana, Aglais urticae ou Petite Tortue, aussi présent), aussi Urophora stylata sur chardon Cistium, Athalia ancilla (encore une 1ère Suisse ? non, comme par miracle 2 spécimens de 1922 apparaissent sur Gbif après cette observation !), peut-être aussi Helina impuncta, Herina nigrina, Campiglossa bidentis, Phthiria minuta, Empis impennis...

Toutes ces bestioles sont des nouveautés pour moi, certaines semblent rares en Suisse, et j'hésite un peu à débroussailler comme je le fais généralement avant la fin de l'été, mais je suis bien obligé d'étaler les travaux, car il ne m'est pas toujours possible de tout faire en hiver, avec mes moyens limités j'en ai pour des semaines de travail, et la météo ou les disponibilités ne sont pas toujours favorables...

Après une année d'inventaire "insectes" je comprends que ce travail ne sera jamais fini, la liste s'allongera juste avec le temps et l'effort fourni, de plus certaines espèces ne sont pas identifiables de façon certaine sur photo, pire encore, les experts ne sont pas tous d'accord sur les critères d'identification de certaines espèces, parfois rares...

Conclusion (provisoire) : avec une jolie liste d'insectes rares ou pas encore observés en Suisse - dans les 5 ordres principaux, Coléoptères, Diptères, Hémiptères, Hyménoptères et Lépidoptères, et cela sans battage ni piège lumineux ! pour moi le bilan est exceptionnel !

Reste à approfondir l'inventaire au niveau botanique, pour l'instant quelques dizaines d'espèces, rien de spécial à noter, quelques Ophrys abeille, pas mal d'espèces d'origine étrangère bien implantées, une bonne partie des observations ont eu lieu sur ces bouquets, mais peu sur les solidagos très invasifs...

Début d'automne 2024 frais et pluvieux, 1ères neiges en montagne fin septembre, puis plus doux...

Une Martre s'est installée dans le coin, d'habitude je les observais seulement quelques jours par mois, ce qui suggérait des déplacements sur des territoires plus importants, mais pendant quelques mois ce sera des observations presque quotidiennes, voire plus, y compris une prédation de Lièvre.

À la mi-octobre, visite du Putois (Mustela putorius) dans un bosquet de la parcelle, je soupçonnais des passages occasionnels depuis pas mal de temps, cette confirmation est une bonne surprise !

Fin décembre 1ers gels nocturnes et 1ère neige qui tient au sol... pas pour longtemps.

2025, mi-février, excellente surprise ! Encore une visite du Putois, cette fois de l'autre côté du même bosquet... une chance d'avoir une photo si près du piège, alors que ce dernier n'est pas placé sur une coulée. L'espèce est plus associée aux zones humides, mais ce genre d'habitat avec bois ou bosquets et prairie fait partie des milieux fréquentés, je ne sais pas pourquoi il est tellement rare [2] comparé à la Martre et à la Fouine sur cette zone.

Au moins 3 Empididés bien distincts, Empis livide Empis livida, Empis Marqueté (Empis tessellata), et Empis ciliata, mais le nombre élevé d'espèces dans ce groupe rend apparemment l'identification difficile.

En Suisse 98% des prairies de fauche extensives de basse altitude ont disparu depuis 1900 !

N'hésitez pas à partager vos réflexions et expériences, ou à me contacter si vous avez besoin d'aide en ce domaine, voire même à soutenir cet effort de conservation !

Références :

1. Adelidae (Lepidoptera) : Beitrag zur Kenntnis der Biologie und Bestimmungshilfe für die europäischen Arten, Bryner Rudolf, 2020

2. Plan national de conservation du Putois d'Europe en France : Société pour l'étude et la conservation des mammifères



Url : https://www.aerien.ch/articles/58/Prairie_nature_pour_la_faune.php

Créé : 14 août 2023 - Modifié : 11 sept. 2025




Liens externes : liens externes


Merci de nous signaler tout lien non-valide ! liens invalides



Vous pouvez laisser un message.
Nom, prénom
Email
Message *
code *
(recopiez les 4 chiffres du code anti-spam)
cocher pour publier
sur cette page
* Champ obligatoire
- Un maximum de 2 messages par jour est autorisé


Accueil

Page vue 0 fois depuis 55 ans, 9 mois
Revenir au début