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Ornithologie - AVES - Oiseaux

Photo animalière nature

  1. Votre programme
  2. Matériel
  3. Budget
  4. Choix du matériel
  5. APN de poche
  6. Bridge & Hybrides
  7. Reflex
  8. Réglages, conseils pratiques
  9. Flash
  10. Affûts
  11. Styles de photos
  12. Résumé

Votre programme

CormoranIl s'agit de savoir exactement quelles sont vos connaissances de bases et ce que vous allez faire avec votre matériel photo dans la nature, pas de ce que vous "pourriez" faire !

Réfléchissez-y bien. Paysages ? Macro ? Flore ? Oiseaux ? Avez-vous déja une passion ou une préférence ? Si vous ne savez pas, ou débutez dans la photo, contentez-vous d'un appareil basique ou d'un smartphone, et zappez les chapitres "matériel".

Dès que l'on se spécialise un peu, le matériel le mieux adapté n'est plus forcément le même.

C'est un point important, car même pour du matériel de base, certains compacts ou bridges ont des caractéristiques plus adaptées à un genre photographique, zoom plus puissant pour la faune les oiseaux, distance de mise au point très proche pour la macro ou les fleurs, capteur avec une meilleure qualité d'image et plage dynamique plus étendue (IQ et DR, in english) pour les paysages.

Matériel

Si vous êtes totalement débutant, je conseillerai de commencer avec du matériel simple et peu onéreux : premièrement, tout le monde n'est pas doué pour tout, et du matériel trop cher et trop complexe ne vous aidera alors pas à progresser.

Débutant, vous partez en safari ? un bridge me semble mieux adapté pour vous qu'un reflex plus complexe à utiliser, qui exigerait plus de temps de familiarisation (attention à la poussière tout de même, et même du réflex entrée de gamme ne sera pas mieux "tropicalisé", sauf certains boîtiers Pentax). Pour les plus expérimentés, il est souvent possible de louer le matériel sur place, au moins les téléobjectifs, renseignez-vous à l'avance (localité de départ des safaris ou proximité de l'aéroport).

Pour ramener des images de vos balades en campagne ou en forêt, un compact avec un zoom et des réglages en option vous permettra de vous familiariser aux aspects de la photo sans vous encombrer ni faire trop de dépenses, surtout si vous décidez finalement que la photo, c'est pas votre truc.

Vous avez déja un peu d'expérience et êtes décidé pour un reflex ? Le choix du ou des objectifs a alors autant sinon plus d'importance que le choix du boîtier.

Mon but initial était surtout de ramener des moyens d'identification (surtout d'oiseaux et lors de séjours à l'étranger), et accessoirement de me rééquiper correctement, surtout pour les paysages, et plus rarement en milieu urbain. Expérience faite, des appareils différents seraient mieux adaptés pour ces différents usages, donc gardez votre compact, même si vous montez en gamme, il vous sera surement encore utile !

Le problème avec le voyage est que le matériel de type reflex multiplie vite la taille et le poids d'un bagage type "routard" ! Et à moins de faire la route... avec une automobile, c'est vraiment un problème à considérer : il faudra organiser ses voyages en tenant compte du matériel emporté, ce qui n'est pas le cas avec un appareil de poche ou un bridge. Dans le même esprit, n'hésitez pas à inclure le prix de quelques séjours ou vacances dans votre budget photo (moitié photo/moitié voyages par exemple), car pourquoi dépenser une fortune si on est ensuite forcé de rester chez soi par manque de moyens ?

La photographie d'animaux en liberté est aussi appelée chasse photographique, non sans raison : comme pour la chasse, on peut partir avec un simple bâton et ramener des lézards, un arc pour le chevreuil, ou un fusil à visée laser pour le léopard... (un peu surréaliste ? c'est juste pour l'exemple !) La comparaison s'arrêtera là, car la photo est encore plus difficile que la chasse, donc plus valorisante ! et surtout bien moins destructrice ! Le but est de rapporter un souvenir pour les uns, un trophée pour d'autres, un moyen d'identifier une espèce pas bien définie, que l'on pourra étudier calmement devant un guide, ou encore passer un bon moment dans la nature, tout en ayant une justification qui nous relie au monde moderne ?

Chez les hommes, le rêve du super jouet, bien technique et accessoirement le plus cher possible, est un fantasme qui peut mener très loin. Attention aux dépenses ! Parcourir sans fin les forums à la recherche d'informations est une bonne façon d'apprendre et de se renseigner, mais c'est un piège qui vous prendra beaucoup de temps - que vous ne passerez pas à faire de la photo et à vous améliorer - et surtout, vous serez immanquablement victimes du syndrome du "meilleur" appareil, véritable miroir aux alouettes.

En réalité, le matériel nécessaire peut être très basique, à certaines conditions :

  • si l'on se contente de photographier des animaux familiers, et certains animaux sauvages le sont, pas seulement les insectes, sans compter les parcs, zoos (voir photos d'animaux à la Ménagerie et visite du zoo de Zürich), cirques, etc :

    parade cygnes

    Exemple d'oiseau commun et très photogénique, le Cygne tuberculé !

  • si l'on est très patient et si l'on reste sans bouger dans une zone fréquentée par la faune, de nombreux animaux qui ne vous ont pas senti ni vu arriver se rapprocheront sans se méfier :

    Chevreuil

    Ce chevreuil en pleine mue, perturbé par le déclic de l'appareil, est resté plusieurs secondes à hésiter sans savoir s'il devait avancer ou reculer.

  • si l'on est très futé ou que l'on connaît la faune et le terrain par coeur, il sera plus facile de se dissimuler aux endroits stratégiques :

    Chevreuil

    Cet autre chevreuil a été pris au même endroit que le précédent, une trace régulièrement empruntée, où il faudra éviter de revenir trop fréquemment pour ne pas perturber les animaux.

    Les moyens offerts par la technique tels que les super téléobjectifs et grandes ouvertures permettent de gagner du temps en "trichant" un peu et d'améliorer la qualité de l'image, mais tout cela devient vite très coûteux, et reste souvent insuffisant pour certaines espèces. Il s'agit donc plus d'un palliatif, peut-être même souvent d'une fièvre de la consommation, qui ne remplace pas le temps passé sur le terrain, les connaissances du lieux et des espèces, etc.

    Budget

    Pour du matériel neuf, il faut compter près de 300 ou 400.- pour un appareil compact de poche de qualité, doté d'un bon objectif avec zoom.

    Compter le double pour un bridge, et 5 à 10 fois plus pour débuter avec du reflex et un téléobjectif ! bien qu'on puisse facilement dépasser le budget d'une petite voiture pour ceux qui n'ont pas trop de limites dans leurs finances.

    Cela vous paraît cher ? C'est qu'il ne s'agit pas du même programme que pour prendre des photos de vos copines à la plage ou de votre famille qui pose devant un monument en vacance, ce pour quoi la simplicité, la légereté et la compacité seront les meilleurs atouts, et un compact de poche, un iPhone ou autre téléphone portable avec une bonne caméra seront suffisants, et surtout plus pratique sur leur terrain.

    Choix du matériel

    Ne vous sentez jamais minable ou jaloux lorsque à côté de vous quelqu'un se balade avec du gros matos : il faut avoir du matériel adapté à ses besoins, ses connaissances et son buget. Du matériel plus pointu a aussi des inconvénients importants que l'on imagine pas forcément ! En vacances avec mon Lumix de poche, je me suis souvent senti comblé et l'esprit léger face à d'autres touristes encombrés par leur matériel, lourd, compliqué et qui attire les convoitises dès qu'on sort d'un cadre protégé. Question poids, de nombreuse personnes éprouvent des douleurs à la nuque ou aux ligaments du coude ou des poignets en raison de la masse d'un reflex avec un objectif moyen, portés durant plusieurs heures.

    Encore une fois, même si vous pouvez dépenser sans compter, n'hésitez pas à commencer par la catégorie inférieure (bridge haut de gamme dans ce cas) pour vous familiariser à cette activité sans vous décourager, car la courbe d'apprentissage n'est pas évidente pour tout le monde. Il faut savoir travailler en mode manuel, priorité à l'ouverture, ou encore à la vitesse.

    Ce genre de photographie nécessite la connaissance de certains aspects techniques, difficiles à éviter dans toutes les catégories de matériel, du compact au reflex. Zone de focus, vitesse d'obturation suffisante et donc éclairage à surveiller même en plein jour, etc. Les modes tout automatique qui sont désormais très efficaces pour les photos souvenir, vacances, etc seront vite inutilisables.

    APN de poche

    Léger, relativement abordable, c'est le choix à faire pour débuter et se familiariser avec le domaine de la photo numérique. Idéalement un grossissement optique important permet de cadrer des sujets de très petite taille ou que l'on ne peut pas approcher de trop près.

    Il n'y a en réalité que peu de modèles qui offrent ce choix, informez-vous grâce aux forums, et plusieurs sites permettent de comparer les prises de vues de différents modèles à différentes focales (grande focale ~ fort grossissement). Au moment de mon achat, Sony et Panasonic proposaient des performances équivalentes, avec un léger avantage à Sony, sauf pour les plus "grandes" distances focales qui m'intéressaient.

    Le GPS intégré peut être utile si vous publiez vos photos sur maps.google ou pour d'autres applications particulières, mais en général on sait relativement bien où l'on se trouve, et j'éviterai donc cette option si cela permet de faire durer les batteries : on ne peut souvent pas désactiver le GPS, et ce dernier met plusieurs minutes avant de se localiser, chaque fois qu'on allume l'appareil !

    Il existe aussi des modèles compacts avec une qualité d'image excellente, vous préférez les paysages et autres sujets faciles à approcher, de nombreux modèles existent, comme l'Olympus OM-D5 ou les PEN, les NEX de Sony, et autres Canon-Nikon à objectifs interchangeables qui offrent une alternative intéressante et compacte, bien que les prix restent élevés, surtout avec les meilleurs objectifs.

    Ci-dessous, Lumix DMC-TZ8 de Panasonic, modèle de 2010. Idéal pour le voyage, je l'ai d'ailleurs acheté pour un séjour en Asie. Un vrai petit bijou d'appareil de poche, avec déjà quelques réglages pour ceux qui ont envie de s'amuser (je me rends compte que je n'ai pas encore fait le tour de toutes les possibilités). Un zoom déjà très intéressant pour cette taille, vidéo, etc. Les vrais artistes pourront faire de petites merveilles avec ce genre d'appareil, l'équivalent coûte autour de 300.- en 2012.

    lumix panasonic DMC-TZ8

    Conseils :

    - achetez tout de suite une batterie de rechange (trop chère) et une fourre protégeant des chocs. Même sans l'option GPS, une batterie ne tiendra pas toute une journée. Et ces petites choses, surtout avec ces zooms extensibles, sont très fragiles, il faut être bien soigneux avec elles !

    - pour les oiseaux ou autres sujets éloignés, choisissez le collimateur autofocus de petite taille et visez soigneusement le sujet lors de la mise au point

    - l'expo automatique donne de bons résultats

    Plus de 2 ans de valeureux services, j'ai manqué le perdre sur des blocs de rochers à Koh Tao où il avait chuté, avant de le retrouver en revenant sur mes pas... il n'était pas tombé à l'eau ! Il a aussi passé quelques jours en mer, et n'étant pas étanche, c'est un exploit !

    Avec beaucoup de patience, il permet de prendre des photos d'animaux tout à fait convenables ! Il existe aussi d'autres marques, dont Sony, qui offrent des modèles équivalents ou proches.

    Les photos suivantes ont été prises sur le Rhône ou sur le Lac de Genève, seules des réductions sont présentées ici :

    Goéland nid

    Rhône sanglier

    Rhône marcassin

    Quelques souvenirs de Thaïlande :

    Haliastur indus

    Egretta garzetta

    Merops leschenaulti

    Gracula religiosa

    Semnopithèque obscur

    phuket papillon

    Toutes ces photos ont été prises dans la nature, les animaux ne sont pas apprivoisés ! Les images originales sont de taille plus importante, mais certaines images sont recadrées (voir légendes sur les liens plus haut)

    On voit que la qualité peut être largement suffisante pour le net ou des présentations familiales.

    Défauts :

    - pour la photo ornitho le manque de viseur est un vrai problème, car à moins d'être très proche, le sujet - souvent de petite taille et éloigné - est souvent difficile à placer sur l'écran lorsque le zoom est important, aussi si ce sujet est mobile. Il n'existe malheureusement PAS d'appareil avec viseur et zoom important dans cette catégorie.

    - avec le zoom au maximum, le flou dû au bougé est encore accentué par la légèreté de l'appareil, si ce dernier n'est pas posé sur un objet stable. Un système de stabilisation est malgré tout intégré et relativement efficace.

    - comme dit plus haut, une batterie de rechange est rapidement nécessaire, pour une journée entière à l'extérieur par exemple. Même sans GPS l'autonomie est réduite.

    - les fichiers sont de type JPG, qui offrent beaucoup moins de possibilités de récupération que les formats RAW des catégories supérieures. Cela demande aussi moins de travail et occupe moins d'espace sur vos cartes mémoires...

    - fragilité par rapport à un appareil sans zoom mobile - mais qui n'aura pas un aussi fort grossissement. Ne pas toucher l'objectif lorsqu'il est sorti !!!

    - la tenue en main et les réglages en modes non automatique sont un peu délicats (petites touches, etc).

    Bridge & Hybrides

    J'ai sauté cette étape, mais apparemment la qualité que peut offrir ce genre d'APN est pratiquement équivalente à celle des reflex, sauf si l'on désire faire des agrandissements. Ils restent plus légers et plus simple d'emploi, car ils ne nécessitent pas de changer d'objectifs pour changer de focale. Ce qui est sûr, c'est que certains de ces appareils ont des zooms très puissants, l'équivalent de 600 à 800mm voire plus (aussi en raison de la taille des capteurs, plus faibles que les 24x36mm), et des résolutions importantes, qui n'arrêtent pas d'augmenter ! D'ailleurs même des APN compacts de poche ont des résolutions supérieures à celles de boitiers numériques PRO d'il y a quelques années !

    Les limites se trouvent surtout - selon les modèles - dans la qualité du viseur, le temps de réactivité ou de mise-au-point de l'auto-focus. Donc n'espérez pas trop suivre un animal en mouvement rapide ou un oiseau en vol rapide !

    Plusieurs marques, dont Nikon Coolpix, Canon Powershot (SX50 actuellement), Sony, Panasonic (DMC FZ-150 et 200, rafale très rapide) paraît bien aussi, même Leica a son bridge, un peu plus cher ! Mais prenez le temps de vous renseigner, notamment sur des forums ou autres tests comparatifs en ligne.

    Si vous n'êtes pas prêts à lâcher quelques milliers d'euros/dollars/francs pour un reflex, le bridge est sans doute la meilleure solution, et reste supérieur aux modèles hyper compacts grâce au viseur - quasiment indispensable pour une partie des photos d'oiseaux ou quand une forte lumière se réfléchit sur le verre de l'écran - aux grossissements supérieurs qu'offrent certains modèles et aussi la prise en main plus ergonomique. Pour ce prix, vous n'aurez que le boîtier d'un reflex début de gamme, éventuellement avec un objectif kit de base (pas de télé ou macro, ou qualité limitée).

    Les hybrides, à visée électronique sans miroir sont la dernière nouveauté, avec désormais non seulement une qualité d'image équivalente aux reflex, et désormais des capacités d'auto-focus tout aussi rapides ! et même certaines caractéristiques supérieures aux reflex ! Le prix reste élevé, aussi onéreux que les réflex équivalents, par exemple Panasonic GH4, Sony A6000, Olympus E-M1, (sans objectif donc). Les nouveautés sortent régulièrement, et le choix d'objectifs est à étudier au cas par cas.

    Actuellement le top serait le Sony a9, mais dans une gamme de prix supérieur au reflex moyen, et avec des objectifs pour l'instant aussi plus onéreux...

    Reflex

    Si vous n'êtes pas déjà investi dans une marque précise, le choix se fera entre Canon, Nikon, Pentax ou Sony. A vous d'étudier les modèles qui vous intéressent, sachant que le boîtier est relativement moins important que les objectifs. Ici aussi, l'objectif et le boîtier ne seront pas forcément les mêmes selon votre utilisation (balade ou affût, sujet peu ou très mobile), mais la plupart du temps, c'est le budget disponible qui décidera du matériel, sachant que les offres sont relativement équivalentes d'une marque à l'autre, avec un peu plus de choix pour les Canikon !

    Téléobjectifs Dans les "petits" télés, le Canon 100-400L est plus polyvalent que le 400L fixe, ce dernier a légèrement plus de piqué et surtout un AF plus rapide, mais pas de stabilisation d'image et pas de mise au point aussi rapprochée. Le Sigma 50-500mm en monture Pentax, Nikon, Sony ou Canon est très utilisé, le 120-400 est plus compact, au-dessus, le 500mm F/4.5 devrait avoir une meilleure qualité d'image. Chez Nikon le 80-400mm semble d'une qualité exceptionnelle, mais le prix est environ le double, le Tamron 150-600mm, à un prix beaucoup plus "abordable" et le nouveau 200-500mm de Nikon a fait un tabac...

    De nouveaux modèles sortent parfois, moins fréquemment que les boîtiers. A vous de choisir un système boîtier-objectif(s) qui correspond à votre budget, au type de photographie que vous désirez et éventuellement offrira des possibilités d'évolution si la passion perdure !

    Boîtiers Tous les prix sont possibles ici, en partant de modèles d'occasion de Canon et Nikon 90d, un grand choix est possible. Puis les nouvelles versions. Certains préfèrent l'offre Sony ou Pentax....

    Il faut essayer les boîtiers, les avoir bien en main et être à l'aise avec les réglages et les menus, essayez les en magazin ou avec vos amis, et tous les modes d'emplois se trouvent sur internet !

    Certains préfèrent Canon pour la photo d'action et Nikon (ou Pentax et Sony, tous ont des capteurs Sony) pour la qualité d'image.

    Au dessus, les gammes "plein format" (capteur 24x36mm, moyen format, etc) ont des boîtiers à plusieurs milliers de francs, mais à ce niveau, ne cherchez pas de renseignement ici ! Nikon D800-D850 (meilleure qualité d'image) et Canon 5d III et IV (bon AF pour la photo d'action), sans parler des séries pro 1d et D3-D5, autour des 6000.- qui devraient concilier qualité d'image et rapidité ! à assortir avec des télés à 4'500.- 8'500.- 18'000.-, et bien sûr, il faut trimballer quelques kilos en plus !

    Les doubleurs supportent l'AF au dessus de f/4 d'ouverture, f/8 voire f/11 pour les derniers modèles FF.

    Macro Pour la macro, les Tamron (ex. 60mm f/2 et 90mm f/2.8) ont une bonne réputation au niveau optique pour un prix abordable, si vous tombez sur un bon exemplaire (sinon faites le remplacer). Associé à un boîtier pas trop cher, cela permet de commencer avec un budget raisonnable et une qualité d'image élevée (montures Canon, Nikon, Pentax Sony).

    Paysages Pour les paysages, sans aller jusqu'aux sommets d'un Nikon 800 avec le 14-24mm, ou un Zeiss, un Canon 5d d'occasion devrait aussi donner de bons résultats pour un prix bien moindre.

    Tout ça peut changer d'une année à l'autre avec la profusion de nouveaux modèles, et les avancées d'autres marques, comme Sony ? Le viseur électronique, sans miroir des Sony me paraît intéressant, car l'oeil du photographe et les mouvements derrière l'oculaire peuvent être parfaitement visibles par le sujet lorsqu'un téléobjectif est aligné, et les oiseaux semblent très susceptibles à ce genre de stimulus, sans parler du bruit au déclenchement.

    Personnellement, n'ayant pas d'optiques compatibles avec l'une de ces 3 marques, mon choix était libre, et voici donc ci-dessous, ma dernière acquisition, mon premier reflex numérique neuf !

    Canon 7d

    Cette combinaison Canon eos 7d et 400mm L f/5.6 est encore très utilisée pour les oiseaux en vol, malgré son âge !

    Le 400mm 5.6 L USM date de 1993 ! le 7d de 2009.

    Plus laborieux que le Lumix, certes ! mais espérons plus de performances et de possibilités ! Plus de détails techniques pour régler correctement cet appareil pour des photos natures et d'oiseaux, voir page Photo nature et ornitho avec le Canon 7d.

    Tout premiers essais dans la campagne Genevoise :

    Ci dessus : ces pauvres perdrix rouges sont affublées d'émetteurs radios pour certaines et de bagues pour d'autres ! Des études tentaient d'expliquer pourquoi elles disparaissent continuellement. (Avec la foule qui se presse dans la campagne tous les week-ends, souvent avec leurs chiens qu'ils laissent courir, sans parler du nombre de chats errants qui chassent dans la campagne, et les pesticides et insectides, y a t'il vraiment besoin de faire poser des émetteurs sur les perdrix ?)

    Ci dessous : une autre explication à la disparition des perdrix du paysage genevois ! Photos prises à 500m des perdrix ci-dessus, 15mn plus tard. Sans doute un rendez-vous galant, car j'ai vu au moins 4 renards sur un demi hectare (et ça sentait bien fort).

    Renard

    Renard

    Premières impressions : après quelques heures de pratique avec ce matériel, il manque encore un peu de netteté et/ou piqué. Pour les prises de vue de sujets statiques, il est en fait souvent plus difficile de réussir les photos qu'avec un Lumix !

    Par exemple, ci-dessous, un sujet à priori facile, appareil posé sur le bord de la portière : 1/800s 400 iso 7.1 ouverture, mais sur l'image 1 :1 (cliquer sur l'image) la netteté n'est pas parfaite ! Alors ? Front focus ?

    Rougegorge

    Ci-dessous : 2ème essai, cette fois avec l'aide d'un monopode. Quelques photos sont plus nettes, on distingue mieux le flou provoqué par le focus ou la profondeur de champ de celui des mouvements du sujet et enfin du bougé.

    Cliquer sur la photo pour l'afficher.

    Rougegorge

    Rougegorge. Il n'est donc pas toujours facile de réussir parfaitement les photos, l'auto-focus est performant, mais le taux de réussite n'est pas de 100%. Il vaut donc la peine de prendre plusieurs images du même sujet, pour augmenter un peu les chances d'une mise-au-point correcte.

    Hirondelle de fenêtre

    Ci-dessus, Hirondelle de fenêtre en vol. En résumé, si la qualité d'image du 7d n'est pas exceptionnelle, ce boîtier permet tout de même de saisir certaines images de scènes dynamiques.

    Sitelle

    Sitelle torchepot en alerte

    Bilan d'une journée typique : beaucoup de sujets furtifs, trop distants ! Busard cendré mâle, Autour des palombes femelle, un couple de Faucon pélerins, Crécerelles, Buses, un Epervier, un limicole qui a failli me foncer dessus mais a abandonné l'idée au dernier moment, une superbe Garzette en vol sur ciel bleu, vue trop tard, un Troglodyte à 1m qui a disparaît dans la végétation avant que je puisse l'aligner dans l'objectif, et d'autres espèces qui ensemble constituent une bonne journée d'observation, mais au niveau du bilan photo, beaucoup plus dur !

    Typiquement ce à quoi il faut s'attendre en matière de photo nature, non ?

    Quelques photos de l'année 2012 : blog photo nature, séjour à l'étranger avec quelques photos nature : Hiddensee, Mecklembourg et Poméranie et Thaïlande

    Réglages, conseils pratiques

    Donnez-vous le temps de progresser, et prévoyez une période d'adaptation : il est rare de réussir de belles photos facilement. Si vous achetez un nouvel appareil, prenez le temps de l'utiliser, surtout avant de partir en vacances ! pour ne pas avoir de mauvaises surprises : estimation du bougé (surtout avec zoom), durée des batteries, cartes mémoires et sauvegardes nécessaires, matériel déficient (ça arrive, même avec des objectifs à 1000.- et plus)... Donc n'hésitez pas à faire une sortie au zoo ou à la mare du coin et déclenchez sur tout ce qui bouge (ou ne bouge pas), même si le résultat est décevant, le débutant doit se faire la main et c'est comme ça qu'on progresse. Si tout fonctionne mais que l'appareil ne vous plaît pas, certains revendeurs vous offrent un délai pour rendre ou échanger votre achat, profitez-en.

    Lumière : Point très important, parfois plus important que le sujet ! Sur le terrain, les meilleurs moments sont généralement les premières et dernières heures du jour, cela pour tous les types de photographie, en raison de la qualité de la lumière, notamment les "heures dorées", surtout en hiver ou la lumière est moins écrasante, verticale. C'est aussi parfois la seule chance de voir la faune, de nombreux mammifères ne sortent pas en pleine journée, et pour la flore (rosée) et les paysages (ciels colorés, brumes) une lumière plus chaude et douce qu'à midi. C'est une réalité souvent difficile, car il faut se lever alors qu'il fait encore nuit, sans parler de l'heure d'été. Ceci dit, ce n'est pas une règle absolue, car si la lumière est insuffisante, la photo est très difficile et bien que la lumière puisse être plus dure en pleine journée, il y a souvent quelque chose à voir. Les ciels très légèrement voilés offrent des condition intéressantes avec une lumière plus diffuse. Les couleurs ne sont pas les mêmes, mais un très léger réglage positif sur la saturation arrange généralement les choses. C'est surtout le réglage des blancs qui souffre lors de lumière indirecte, mais les corrections sont aujourd'hui aisées grâce à l'ordinateur.

    Autofocus : Une règle fréquemment applicable dans les milieux naturels où l'environnement est complexe, avec plusieurs plans à distances variables, est d'utiliser le plus petit collimateur AF possible, et de viser soigneusement le sujet ou la partie du sujet importante (les yeux sur un animal). Sinon, la mise au point (focus) se fera sur tout élément du premier plan, tel qu'une branche ou des herbes hautes, mais pas sur le sujet ! Lorsque le sujet est plus dégagé ou plus difficile à suivre exactement, un collimateur ou groupe AF plus gros est intéressant. Les appareils de gamme supérieure ont généralement des AF plus rapides et précis, mais aussi plus complexes, avec de nombreuses options.

    Mode : Chacun sa manière de travailler, l'idéal étant de pouvoir travailler en mode manuel pour un meilleur contrôle de la vitesse et de l'ouverture, l'option auto-ISO apportant une souplesse pour l'exposition. Mais tous les modes sont utilisables, automatiques pour les débutants qui feront bien d'essayer des réglages plus fins pour mieux contrôler certains effets, Av priorité à l'ouverture permet de contrôler la profondeur de champ, Tv priorité à la vitesse pour figer une image ou au contraire obtenir un effet de flou.

    Des vitesses rapides sont souvent nécessaires pour les oiseaux qui bougent rapidement, 1/800s 1/1000s ou plus ! mais même dans ce cas il s'agit de suivre le mouvement du sujet de façon la plus fluide possible, tout comme lorsqu'on veut produire un effet de filé visuel, avec des vitesses plus lentes.

    L'ouverture la plus grande possible permet de travailler à des vitesses suffisantes sans monter trop les ISO, mais il est parfois nécessaire de fermer un peu le diaphragme pour des raisons de profondeur de champ insuffisante avec les télés, ou pour améliorer la qualité de l'image parfois suboptimale à l'ouverture maximum.

    Les appareils plus pros ont des capteurs plus grands qui favorisent la qualité d'image, particulièrement lorsque la lumière baisse, et diminuent la profondeur de champ : sur un téléphone mobile ou un petit appareil de poche, le premier plan et l'arrière plan sont souvent relativement visibles ou nets, alors qu'un appareil avec un capteur plus grand, tout comme un téléobjectif, rendent rapidement flou tout ce qui n'est pas dans le même plan (à la même distance) que le sujet, mettant aussi le sujet plus en valeur. Cet effet est intéressant, mais exige aussi une mise au point sur le sujet plus précise, donc un auto focus plus performant si le sujet bouge.

    Profondeur de champ C'est la zone plus ou moins étendue qui est relativement nette située autour de la distance de mise au point. Comme mentionné plus haut, le problème avec les reflex de format ASP-C et plein format (24-36mm) est que les téléobjectifs ont une profondeur de champ très réduite. Pour compenser un peu il est possible de fermer le diaphragme, mais dès f /8 - f /11, la résolution commence à baisser en raison de la diffraction, et la moindre poussière sur le capteur devient visible sur un fond uni. La luminosité baisse aussi, donc la vitesse descend ou les ISO montent, ce qui est souvent problématique.

    libellule

    Exemple d'une libellule ou Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum femelle ?) à 4 mètres, f /5.6 : on voit bien sur le sol que la zone de netteté est très réduite, et les extrémités des ailes bien floues.

    Chardonneret élégant

    Même sur des sujets aussi petits qu'un passereau, il est difficile d'avoir l'oiseau net en entier en fermant un peu le diaphragme, ci-dessus à f /8 l'arrière plan à quelques mètres est déjà bien flouté, mais encore un peu "nerveux" en bas.

    Ce petit Rossignol fait moins de 15 cm, et il y a peut-être 10 cm entre le plan du bec et celui du bout de la queue, mais celle-ci n'est pas nette, malgré une ouverture à f /8. L'arrière plan est lui complètement flouté, ce qui permet de mettre en évidence le sujet. Dans ce cas, la distance entre l'objectif et l'oiseau est de quelques mètres, alors que l'arrière plan est ici situé à plusieurs dizaines de mètres. On ne distingue donc aucun détail de l'arrière-plan. Si l'arrière plan est plus proche, mais hors de la zone de mise au point/profondeur de champ, les détails sont alors plus ou moins flous. A titre d'exemple voici comment apparaît un arrière plan situé à une trentaine de mètres de l'objectif si la mise-au-point est fixée sur la branche à environ 5 mètres (passer la souris sur les valeurs d'ouvertures pour visualiser les images) :

    f 5.6 - f 8 - f 11 - f 16 - f 22 - f 32

    On voit que plus on ouvre le diaphragme, plus le fond devient trouble.

    Avec exactement la même configuration de distances, à f /8, image recadrée :

    Pour avoir une idée plus exacte de cette zone, un calculateur avec les distances exactes pour différents appareils, focales d'objectifs et distance au sujet a été spécialement réalisé pour déterminer l'épaisseur de la zone de netteté : Calculateur de Profondeur de Champ.

    L'apparence des zones floutées dépend de l'éloignement et de l'objectif utilisé, aucun effet n'est utilisé sur ces photos, chaque optique ayant ses propres caractéristiques qui définissent le "bokeh".

    Bokeh C'est la nature, les caratéristiques de l'effet de flou artistique de l'arrière plan (ou avant plan) qui n'est pas dans la zone de netteté sur laquelle la mise au point est réglée. Le bokeh dépend surtout de l'objectif utilisé et de l'ouverture, idéalement très doux, il apparaît plus "nerveux" sur des optiques de moindre qualité.

    Mouvement Pour avoir un oiseau en vol net, il faut suivre le mouvement avec l'appareil photo, comme si on voulait le filmer par exemple. C'est aussi la technique utilisée pour obtenir un effet de "filé", très artistique, mais le filé est particulièrement difficile à réussir avec les oiseaux, sauf peut être ceux de bonne taille, car la vitesse de prise de vue doit être suffisante pour éviter tout flou sur le sujet, et il compliqué de suivre des mouvements souvent imprévisibles.

    ...

    Flash

    Le flash est souvent intéressant, et cela à plusieurs titres : éclaircir les ombres lorsque l'éclairage naturel n'est pas idéal et travailler à des vitesses légèrement supérieures sur des sujets en mouvement, sans parler des prises de vues en début ou fin de journée, voire le nuit.

    La photo ci-dessous illustre à la fois l'"oeil de plomb", ET le "bruit" numérique causé par des ISO élevés ! équivalent du grain des films argentiques à haute sensibilité.

    Lorsque l'éclairage du flash est frontal et trop appuyé, on voit parfois - comme pour les humains - des reflets parasites dans les yeux, surtout de couleur bleu/gris chez les oiseaux, plus rarement les "yeux rouges" apparaissent chez certaines espèces), et les reliefs et détails sont "gommés". L'utilisation d'un flash avec diffuseur, déporté ou déclenché à distance permettrait d'améliorer le résultat mais n'est pas possible partout.

    Pour éviter ces désagréments dans ces conditions de faible luminosité des solutions matérielles existent :
  • les (télé)objectifs à grande ouverture sont avantageux, car ils sont plus lumineux dans conditions similaires (vite très chers et lourds)
  • un trépied stable ou un dispositif de stabilisation d'images dans l'objectif/boîtier rend de plus longs temps de pause possibles sur des animaux qui ne bougent pas trop rapidement (pas évident à transporter partout, tête gimball/vidéo nécessaire pour les gros télés)
  • un boîtier produisant peu de bruit (la taille du capteur tend à améliorer la qualité de l'image, voir plein format ; chaque année apparaissent de nouveaux modèles avec de meilleurs résultats dans l'obscurité)

  • enfin on peut utiliser des flash déportés déclenchés à distance (si l'on sait exactement où va se trouver le sujet lors de la photo).

    Ici flash posé en bas à droite, la lumière naturelle est un coucher de soleil non visible à gauche derrière le sujet.

    Il faut aussi citer les lentilles fresnel externes, genre "better beamer" qui se montent sur le flash. Cela semble réservé à ceux qui possèdent des focales de 500mm et supérieures, car un bon flash permet déjà de photographier à une distance ou un oiseau est bien petit dans le viseur (bien qu'en mode HSS la portée soit réduite).

    On peut discuter de l'effet négatif du flash sur les animaux, de façon éthique, c'est surtout une position personnelle car les effets physiologiques sont difficiles à cerner. Si le flash était dangereux on ne l'utiliserait sans doute pas sur l'homme... mais les rétines des oiseaux sont particulièrement sensibles, c'est à dire performantes. A priori les nocturnes pourraient êtres plus gênés que d'autres oiseaux car leurs yeux sont généralement conçus pour être utilisés avec de faibles éclairages. Les réactions varient d'une espèce à l'autre et même pour le même individu, d'un moment à l'autre.

    On voit ici une réaction commune pour un oiseau nerveux, il s'apprête à étendre ses ailes pour être prêt à fuir. D'autres s'envolent directement. Pour résumer le problème, la règle la plus simple veut qu'un animal au comportement inquiet et nerveux s'enfuira souvent lorsque le flash est activé. A noter que le temps de réaction de cette fauvette est ici particulièrement rapide, car les photos sans flash ne provoquaient pas cette réaction, et l'utilisation du flash pour l'aide à la mise au point était désactivé. Il s'agit probablement du pré-flash en mode E-TTL qui semble ici avoir plus d'effet que le flash lui-même pourtant plus puissant, sans doute le pré flash est-il plus long ?

    Rappelons encore que certains animaux comme les éléphants d'Asie sont connus pour devenir violents lorsqu'ils sont "flashés", à éviter à tout prix donc.

    Affûts

    On ne peut parler de photo animalière sans mentionner l'utilisation d'affûts qui permettent de se dissimuler aux yeux des animaux tout en restant près du sujet. Cette pratique, souvent associée au nourrissage ou à l'utilisation de chants et autres appels enregistrés, permet de réussir des photos autrement impossibles à réaliser.

    Il peut s'agir d'affûts pliables comme ci-dessus, ou encore d'observatoires fixes placés dans des lieux intéressants.

    Styles de photos

    Dans le genre "photographie animalière", il y a plusieurs styles différents, comme pour la photographie classique : documentaire, action, portrait, et bien d'autre !

  • Photo portrait

    Le portrait classique, en essayant de détacher l'arrière-plan du sujet : Pipit de Richard

  • Photo action

    Grande Aigrette

    Grande Aigrette à l'atterrissage.

    Guêpie class=

    Guêpier d'Europe avec libellule au bec

  • Photo "documentaire"

    Mouette

    Mandibule supérieure plus courte. Ce type de mutation se rencontre relativement souvent chez les oiseaux.

    Lézard vert avec tique

    Les animaux de toute taille sont victime de parasites, ici ce tique est bien visible sur le cou de ce lézard ! il y a un autre en bas à gauche, plus rose !

  • Abstrait

    Pouillot en contre-jour.

    Etourneaux

    Vol d'Etourneaux au petit matin.

    Résumé

    Une photo est parfois plus convaincante que bien des mots :

    Pocket vs Reflex

    Ci-dessus : la fourre pour le Lumix, carte et batterie de rechange incluses (en haut à gauche), et l'insert avec le Canon 7d avec ses objectifs (qui remplit un petit sac à dos)! Pour ceux qui aiment voyager léger, le choix sera vite fait :

    Lumix + fourre + carte SD et batterie supplémentaires : 286 grammes (440 g avec le chargeur et câble USB)

    Reflex + objectifs (dont 1x 400mm f/5.6) + petit matériel : 4600 grammes (5200 g avec chargeur, monopode et tête)

    Soit plus de 15x le poids ! Sans compter qu'un trépied et un flash externe sont souvent nécessaires. Ou encore un Gimball pour de plus gros téléobjectifs.

    Si l'on voyage, il faut encore songer à emporter un ordinateur portable ou un disque dur qui permette de sauvegarder les photos, ou une quantité suffisante de cartes mémoires.

    ...



  • Url : https://www.aerien.ch/articles/1405/Photo_animaliere_nature.php

    Créé : 15 déc. 2013 - Modifié : 24 sept. 2021




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