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Ornithologie - AVES - Oiseaux

Grippe aviaire

  1. Virologie sommaire
  2. Origine
  3. Propagation
  4. Etat des lieux - Zones concernées
  5. Risques pour la santé
  6. Animaux et personnes à risque
  7. Symptômes, signes extérieurs
  8. Précédents
  9. Mise en place de la psychose
  10. Perdants
  11. Gagnants
  12. Position d'ornithologues de terrain
  13. Quelques liens


Un peu fatigué par la psychose permanente qui a envahit le monde de l'actualité, voici un article un peu polémique. Le mystère reste dans l'oeuf.

Virologie sommaire


Le vecteur de la grippe aviaire est un virus simple brin négatif à 8 fragments, proche de celui de la grippe humaine Influenza A, nommé H5N1 et H5N2, de la famille des Orthomyxoviridae, rétrovirus d'une taille de 110 nanomètres à enveloppe, donc relativement fragile et sensible à la chaleur, à l'acidité et aux solvants des lipides.

En laboratoire on peut isoler ce type de virus dans la cavité allantoïdienne de l'oeuf de poule embryonné et on décèle les antigènes viraux et en particulier l'hémagglutinine dans le liquide amniotique 3 à 4 jours après l'inoculation. Des cultures de cellules fibroblastiques de poulet permettent ensuite de le multiplier.

La pénétration des virus de type A se produit au niveau des voies respiratoires, par l'hémagglutinine (glycoprotéine) virale grâce à deux polypeptides liés par un pont disulfure, HA1 pour la fixation spécifique aux récepteurs cellulaires, et HA2 qui permet la fusion de l'enveloppe avec la membrane de la cellule-hôte.

Origine


Deux aspects sont à considérer :

  • Vu l'importance des réservoirs viraux naturels, l'abondance, la variété et la nature parfois dangereuse des virus aviaires, la possibilité de l'apparition dans une population sauvage ne peut être exclue.
  • La découverte de la maladie est liée aux populations d'oiseaux d'élevage.
  • On ne peut à priori pas désigner dans quel environnement le H5N1 a vu le jour.

    Propagation


    Les explications varient selon les sources, certains penchant pour un transport du virus par les oiseaux migrateurs.

    Des scientifiques insistent sur la voie humaine et les transports d'animaux, le commerce d'oiseaux entre l'Asie et l'Afrique, l'Europe [1] pour plusieurs raisons :

  • les enquêtes menées à partir des malades humains renvoient toutes à des transmissions par déplacements de personnes en contact avec des élevages contaminés [2] ou marchés publics où se trouvaient des animaux infectés [3]
  • les périodes d'infections sont toutes éloignées des saisons de migrations annuelles
  • les populations sauvages restent relativement peu touchées [4]
  • les oiseaux malades ont des chances de survie très limitées et d'autres espèces porteuses (colvert) ne sont pas migratrices
  • Malgré cela, les médias produisent des cartes telles que ci-dessous pour illustrer leurs théories.

    Aucune espèce animale en dehors de l'homme ne suit une route comme celle indiquée sur cette carte, migrant depuis la Chine vers l'Afrique, en passant par l'Ukraine et la Grèce. Ce mouvement Chine-Europe de l'Est est même parfaitement perpendiculaire aux routes de migrations. (L'illustration indique qu'il s'agirait de canards ou d'oies.)

    Sachant que les oiseaux qui passent par le Bosphore lors de l'hivernage le font en direction du Sud-Est et non vers l'Ouest comme illustré ci-contre, la grippe aurait alors déja été présente cet été en Europe du Nord !? Cette route en direction de l'Afrique se dirige ensuite vers le Sinai.

    La seule explication à l'expansion de la maladie serait alors un transfert du virus lors de croisements ou de cohabitations de populations suivant des routes différentes - ou d'oiseaux erratiques - dans le Nord ou à l'Est de l'Europe, une partie provenant de l'Ouest asiatique, l'autre du Sud européen. Mais les zones de destination comme la Scandinavie, la Pologne, etc. ne sont pas touchées avant 2006, alors que ces regroupements auraient alors dû se produire dès mars-avril 2003, 2004 ou 2005, ce qui aurait largement permis la contamination d'oiseaux et d'élevages dans ces zones.

    D'autres théories plus complexes sont possibles, comme la diffusion des virus par des migrateurs, porteurs sains, suivie d'une transmission par des oiseaux plus susceptibles d'entrer en contact avec des élevages, tels les pigeons, corvidés ou moineaux. Mais cela n'explique pas les incompatibilité entre l'extension de la grippe aviaire et les déplacements des migrateurs.

    Conclusion : si les oiseaux migrateurs étaient le vecteur principal, la propagation suivrait les voies de migration, même en admettant la théorie de différents porteurs sauvages successifs avant la contamination d'élevages. La transmission par des individus erratiques - uniquement juvéniles de quelques rares espèces de rapaces, totalement négligeables en nombre - est encore moins sensée.

    Même en mettant ensemble toute ces hypothèses, l'arrivée du virus sur des îles de la Baltique début février 2006 est difficilement explicable. Reste d'autres possibilités qui sont encore passées sous silence malgré une forte probabilité :

  • Soit le virus et ses variations sont en réalité déja endémiques mais rares ou épisodiques dans une grande partie du monde, peut-être depuis longtemps parmi les populations naturelles et/ou dans les élevages, sans conséquences notables hors quelques foyers plus virulents épisodiques. On n'en parle donc maintenant qu'en raison de la panique systématiquement créée, qui pousse les gens à prendre une loupe à verres grossissants et à s'inquiéter de la mort de quelques oiseaux même à l'autre bout de la planète.
  • Soit le virus est introduit par un troisième vecteur encore mystérieux.
  • Etat des lieux - Zones concernées


    Pendant des années la fièvre du poulet ou grippe aviaire a été confinée et a fait des ravages en Asie, où de nombreux élevages d'oiseaux ont été contaminés, avec comme conséquences la destruction de milliers de poulets et canards et la mort de plusieurs dizaines de personnes au Vietnam et en Thaïlande.

    Après s'être étendue à l'Afrique du Sud (Autruches), à la Chine, avec des cas isolés en Arabie Séoudite et même en Italie (Dindes), elle toucherait désormais l'Europe : la Russie depuis l'été 2005. Des estimations datant d'août 2005 parlent de plus de 100'000 oiseaux détruits depuis l'apparition de la maladie.

    L'apparition de la maladie à l'Ouest de l'Oural provoque désormais un branle-bas de combat parmi les gouvernements européens qui ont établit des plans d'action d'urgence, appliqcables à la moindre alerte locale.

    Le 20 nov. 2005, plusieurs articles annoncent la découverte et la destruction de plus de 65'000 oies et canards au Canada (Chilliwack, Fraser Valley) [5], malgré une faible mortalité, H5N1 pas confirmé.

    Début février 2006, on annonce que des oiseaux, cygnes, canards sont trouvés en Europe, Sicile, France, Nord de l'Allemagne, etc. puis les premiers élevages.

    Si la possibilité d'un transport par des oiseaux sauvages aquatiques est confirmée, on peut être certain que l'Amérique du Nord est déja touchée depuis des mois ou des années, les populations asiatiques nichant sur les côtes de la mer de Béring étant très proche de celles d'Amérique du Nord, sans même parler des vents dominants d'Ouest sous les latitudes moyennes, qui déportent des centaines d'oiseaux chaque année.

    Risques pour la santé


    Le risque pour l'homme semble encore faible à ce jour, car cette maladie actuellement quasiment endémique dans les élevages de certaines régions d'Asie n'a fait qu'un nombre relativement limité de victimes humaines (comparé à d'autres épidémies bien moins étendues). C'est surtout la perspective d'une nouvelle forme du virus, suite à des mutations qui pourraient éventuellement se produire, doté de la capacité de se propager d'homme à homme, alliant un fort taux pathogène typique de l'Influenza et la  virulence de quelques cas observés, qui inquiète certains.

    Un ou deux cas de transmission d'homme à homme, comme au Vietnam, sont encore discutés et dicutables.

    Animaux et personnes à risque


    Les plus touchés sont les poulets et les canards d'élevage, mais des dindes et aussi des autruches ont déja été victimes du virus. Des oiseaux sauvages ont péri, oiseaux d'eau, hérons, mais dans des proportions beaucoup plus faibles. D'autres animaux auraient aussi été contaminés de façon occasionnelle : porcs, félidés...

    Les personnes ayant été en contact direct ou indirect avec des populations d'oiseaux malades ou porteurs peuvent parfois être contaminées.

    Symptômes, signes extérieurs


    Les oiseaux touchés peuvent soit être porteurs avec de faibles signes extérieurs, soit mourir rapidement s'ils sont victimes d'une forme dite hyperpathogène. Les symptômes de la forme peu active chez les oiseaux ne sont guère décrits, mais il faut supposer qu'ils ressemblent à ceux qui apparaissent chez l'homme : proches de ceux d'une grippe typique (fièvre, maux de gorge, toux et douleurs) et incluant également pneumonie, difficultés à respirer et autres complications graves pouvant entraîner le décès. Ajoutons qu'un oiseau malade se remarque généralement par un plumage ébouriffé ou de mauvaise apparence, une activité et un appétit réduits.

    Dans tous les cas, une forte vigilance semble nécessaire pour surveiller l'apparition de symptômes anormaux parmi les élevages, surtouts canards et poulets, dindes.

    Pour l'homme, c'est surtout l'apparition des signes décrits ci-dessus suite à un séjour dans une région touchée par la grippe aviaire qui permettra de soupçonner la présence de ce virus, les premiers symptômes ne se différenciant que peu d'une grippe traditionnelle.

    Précédents


    Sans rentrer dans le débat sur les causes et les conséquences à attendre, quelques remarques s'imposent :

  • les oiseaux ont toujours été porteurs de virus de type H5 sans que cela fasse les grands titres
  • ces épidémies ne sont pas nouvelles - voir l'épidémie de 1918 propagée par les troupes américaines en Europe - ni uniques - d'autres maladies portées par des animaux peuvent toucher l'homme
  • Mise en place de la psychose


    Côté politique, notons la reprise immédiate des théories les plus alarmistes (voir Laurie Garrett, Henry Niman) par le CFR "Council on Foreign Relations" sur la possibilité d'attaques terroristes au moyen de ces types de virus.

    De même concernant les conséquences possibles sur l'économie, Mme Cooper et son collègue Donald Coxe de BMO Nesbitt Burns (société de relations publiques, spécialistes des campagnes médiatiques), se lancent dans un scénario catastrophe, prévoyant une crise de l'ampleur de celle de 1929, transports aériens bloqués, etc.

    De nombreux médias à travers le monde, appuyés par quelques scientifiques de l'OMS et politiques de l'administration européenne se sont chargés de diffuser ces hypothèses avec une énergie toujours grandissante : plusieurs fois par jour, depuis des mois et dans de nombreux pays, des alertes, presque des menaces sont diffusées en permanence.

    Ces réactions sont étonnantes, quand on sait que le nombre de victimes depuis 2 ans est totalement négligeable par rapport à d'autres maladies annuelles telles que la grippe traditionelle ou des fléaux comme la malaria. Elles se basent donc uniquement sur la thèse d'une mutation précise, qui pour ces auteurs semble inévitable pour une raison un peu obscure. Espérons donc que ces prédictions ne se basent que sur la forte mutabilité du virus et une volonté de prévoir le pire pour l'éviter ?

    Perdants


    Le scénario qui se déroule actuellement touche essentiellement les éleveurs de volailles et canards, plus particulièrement les élevages extérieurs actuellement sous la menace d'interdiction pure et simple pour ceux qui ne peuvent pas enfermer leurs animaux, contrairement aux élevages en batteries. La baisse de consommation à l'automne 2005 est déja d'environ 25% dans certains pays d'Europe, alors qu'aucun oiseau n'était encore déclaré touché, début 2006 la baisse atteint 50%, sans cas de transmission à l'homme à ce jour.

    Gagnants


    Tout le monde n'est pas perdant dans cette histoire. Au niveau local, les élevages industriels en batteries confinées vont rapidement récupérer les parts de marché abandonnées par les petits élevages extensifs extérieurs et autres "bio".

    L'industrie biochimique doit se frotter les mains. Le Tamiflu&trade ;, un des seuls produits déja sur le marché qui pourrait réduire les effets de la grippe aviaire, est produit par Roche, mais encore sous licence de Gilead Sciences Inc [6] qui l'a élaboré en 1996. Par un parfait hasard, le secrétaire à la défense du gouvernement Bush, Donald Rumsfeld a siégé au conseil d'administration de cette société de 1997 à 2001. (Le lien avec le CFR cité plus haut est pour le moins déconcertant !) M. Rumsfeld aurait même déja encaissé plus de 5 millions de dollars grâce à ces actions [7]. Les capacités de production de ce médicament par Roche auraient atteint leurs limites tant la demande de certains gouvernements est élevée. La société fait d'autre part l'objet de tentatives de rachat par d'autres groupes tel Novartis. Notons que malgré ces achats gouvernementaux massifs, certains médecins contestent la valeur du Tamiflu pour traiter la grippe aviaire [8].

    Au niveau mondial, plusieurs milliards de dollars ont déja été payés à des compagnies produisant des vaccins ou des médications, notamment par des gouvernements non encore touchés.

    Encore plus étonnant, des chercheurs américains et britanniques travaillant à produire des poulets transgéniques résistants au virus H5N1, comme Laurence Tiley de Cambridge ou Helen Sang du Roslin Institute ont déclaré au Times of London, le 28 octobre 2005 [9], qu'ils seraient capables de produire en 4 ou 5 ans suffisament d'oiseaux pour remplacer l'ensemble des poulets à travers le monde.

    Position d'ornithologues de terrain


    ...

    J'ajouterai que je rentre du Sénégal. Il y a là bas beaucoup de canards (pilets et sarcelles d'été) mais aucun cas de mortalité anormale n'a été signalé. Au Maroc, un suivi est régulier également et rien à signaler. Donc contrairement aux allégations diverses à l'automne dernier, il ne semble pas y avoir de risque d'une arrivée du virus par l'Afrique ce printemps.

    Pour mémoire, 800 000 africains meurent chaque année du paludisme. La grippe aviaire n'a pas tué 80 personnes.

    Je pense qu'il est bon que nous communiquions plus sur le sujet car nous sommes aux premières loges. Si des oiseaux sont porteurs, on le verra rapidement (en Baie de Somme, l'institut Pasteur fait des analyses régulières) et il sera temps de prendre des mesures. Mais actuellement, nous devons être rassurants. Nous sommes là pour veiller au respect du patrimoine naturel, dont les oiseaux, et il faut que nos concitoyens ne les considèrent pas comme dangereux. Ci dessous le dernier communiqué de Wetlands International.

    A nous d'en faire autant en France, chacun à notre niveau. Voir également si un communiqué RNF ne pourrait pas être fait également.

    Attention, je ne dis pas de minimiser le problème, mais simplement d'assurer que pour le moment on ne craint rien à se promener dans la nature.

    Patrick

    Patrick Triplet

    Maison Ramsar

    80 132 Port-le-Grand

    France

    ---------------------------------------

    Grippe aviaire - position de la RN étang de

    Biguglia

    Le trajet actuel du virus d'est en ouest ne correspond pas du tout aux trajets des oiseaux migrateurs

    - Les cas de mortalité massive observée en mai 2005 correspondent à des oiseaux migrants de zone non infectée (Inde, Pakistan), comme les oies à tête barrée, vers des zones infectées en Chine depuis février 2004.

    - le virus a ensuite fait une trajectoire est-ouest de l'été à l'hiver 2005, de l'Altai (infectée en Chine dès 2004) vers le sud de Moscou. Ce trajet suit le transsibérien et pas les grande voies migratoires.

    ------------------------

    WWW  Wetlands.org

               Stop blaming waterbirds for avian flu

               Press release

               Migrating waterbirds are seen as a major health risk since the outbreak of the avian flu. The United Nations state that the recent spread of avian flu to Turkey is caused by wild birds. Millions of wild birds have now reached their winter destination. No serious outbreak due to these migrations has occurred yet.

               Several outbreaks in the poultry sector did occur. According to Wetlands International, it is now time to shift the attention from wild birds to the poultry sector.

               Many feared the last winter migration of wild birds. Millions of birds left the infected areas and flew to southern destinations like Africa. There, millions of waterbirds meet every winter in wetlands before they spread again over the world. Only a few sick birds might be able to cause a major and global outbreak. Several governments took precautions to stop the spread of the flu by wild birds, like measures to keep poultry inside.

               These scenarios haven't occurred at all. Although millions of birds migrated over the world, there is no evidence of any spread of the flu by wild birds. The wild birds in Asia were likely too ill to be able to take part in the winter migration. However, there is clear evidence of the trade of poultry between old and newly infected areas.

               During the last months, avian flu spread to several Eastern European countries and to Turkey. "The quick conclusion by politicians and media that wild birds were also here too blame for the outbreak is the result of a narrow minded view on the problem" according to Ward Hagemeijer from Wetlands International.

               Although there is no proof yet, there is a clear pattern of legal and illegal poultry trade between old and newly infected areas ; for instance between China and Turkey. After this winter period, there is enough reason to stop the unbalanced focus on wild birds and to give more attention to the global legal and illegal transport of poultry. This sector is likely be the real threat.

               Ward Hagemeijer

               Wetlands International

               23rd of January 2006

    Quelques liens


    Nouveaux médicaments contre la fièvre aviaire ?

    Quel est le rôle des oiseaux migrateurs sur la propagation de la grippe aviaire ?

    La fièvre aviaire deviendrait de plus en plus dangereuse chaque année

    Le rôle des oiseaux migrateurs minimisé (anglais)

    Tests de grippe aviaire négatifs en Bulgarie et Roumanie

    Philippines : décès causés par des médicaments, pas par la grippe aviaire

    Grippe aviaire : ne tirez pas sur l'oiseau migrateur (Pnue)

    Peste aviaire : les oiseaux migrateurs utilisés comme bouc émissaire (LRBPO)

    Migrating wild birds 'not to blame' for spread of flu

    Flu Unlikely To Migrate With Birds

    2 Bird Flu Deaths Despite Tamiflu

    Références :

    1. Grippe aviaire : interrogation sur le rôle des oiseaux migrateurs

    2. Scientists flock to defend wild birds over flu fears

    3. Misguided focus on migratory birds risks diverting effort from effective control of avian influenza

    4. Les oiseaux migrateurs ne sont pas une menace (anglais)

    5. More Valley birds to be culled

    6. Gilead press release from June 20005

    7. Donald Rumsfeld Makes 5 Million Killing On Bird Flu Drug

    8. Tamiflu is 'useless' for avian flu

    9. Scientists aim to beat flu with genetically modified chickens



    Url : https://www.aerien.ch/articles/16/Grippe_aviaire.php

    Créé : 18 août 2005 - Modifié : 6 avril 2010




    Liens internes : liens internes

    1. Actualité - Listes de news ornitho et domaines environnement, etc
    2. Humour et Grippe aviaire - Quelques illustrations sur la pandémie
    3. Voie de migration Est-Asiatique - La voie de migration aviaire du Sud-Est Asiatique
    4. West Nile virus ou virus de la fièvre du Nil Occidental en Europe - Le virus du Nil occidental ou West Nile virus touche autant les oiseaux que l'homme. Dernières observations dans l'Est de la France en 2006.
    5. Nouvelles peu exemplaires - Pas bien !!!



     admin   
    -
    8 juin 2012
    Drôle de bot, linkdex.com/v2.0, avec 3 visites depuis 2011, UNIQUEMENT sur cet article, mais avec une dizaine d'urls différents, dont certains qu'il a créé de toute pièce (cela s'appelle du hacking) ! Très curieux que parmi des milliers de pages, seule celle là soit concernée!

    174.129.54.173    ec2-174-129-54-173.compute-1.amazonaws.cm    linkdex.com/v2.0    /achat/articles/16/Grippe_aviaire.php    2012-06-07 22:56:16

    107.22.15.77    ec2-107-22-15-77.compute-1.amazonaws.com        linkdex.com/v2.0    /2004/articles/16/Grippe_aviaire.php    2012-06-07 22:56:28

    107.21.171.244    ec2-107-21-171-244.compute-1.amazonaws.com        linkdex.com/v2.0    /index.php?opt=message&id=173&action=reponse&tit=16    2012-06-07 22:57:02

    107.22.103.45    ec2-107-22-103-45.compute-1.amazonaws.com        linkdex.com/v2.0    /-/articles/16/Grippe_aviaire.php


     http://xymphora.blogspot.com/2006/08/its-small-world-anthrax-division.html   
    -
    2 août 2006
    Defense Secretary Donald Rumsfeld owns a considerable number of shares in a corporation called Gilead Sciences;Gilead owns the intellectual property rights to Tamiflu;Tamiflu is a pharmaceutical touted by the Bush Administration as a remedy for anthrax (although in fact it is not indicated for anthrax);the anthrax attacks on the United States vastly increased the demand for Tamiflu, and thus increased the value of Gilead, and thus made Rumsfeld a lot of money;

     Mutations du H5N1   
    -
    4 avril 2006
    Le CDC m

     ornitho   
    envoyer mail
    Le Tamiflu inutile contre la grippe aviaire

    Un docteur Vietnamien ayant traité 41 victimes du H5N1 explique que le médicament n'a aucune efficacité contre cette maladie.

    Le Dr. Nguyen Tuong Van du Centre contre les maladies tropicales de Hanoi a suivi les prescriptions de l'OMS et a administré le Tamiflu aux malades touchés par la grippe aviaire, sans observer d'effet positif.

    Son efficacité serait limitée aux fièvres de type A classiques, les seuls traitements valables contre la grippe aviaire consisteraient à "aider" les organes vitaux par des dialyses, ventilations.

    Stocké par de nombreux pays en prévision d'une pandémie, des centaines de millions de doses de ce produit ont été commandées par de nombreux pays.

    L'OMS reconnaît une efficacité limitée, mais pense qu'un traitement plus rapide aurait été plus efficace.


     ornitho   
    envoyer mail
    La grippe aviaire volontairement introduite ?


    Cette possibilité ne peut être écartée, selon certains spécialistes et conseillers en bio-terrorisme asiatiques. India times

    Ce n'est qu'une hypothèse. Elle  permettrait cependant d'expliquer certains mystères.

    Plus sérieusement, il y a sans doute d'autres explications que l'introduction volontaire de la grippe avaire™ par des réseaux qu'on ne pourrait alors que qualifier de terroristes, quels que soient leurs intentions !?

    Il est vrai que des milliards ont été et vont encore être dépensés par de nombreux gouvernements pour des médicaments et des vaccins et qu'un battage médiatique sans précédent est toujours en cours à ce sujet.

    Il est vrai que plusieurs questions ne sont pas résolues:

  • Transports: le trajet du virus depuis l'Extrême-orient jusqu'en Europe ne correspond pas aux voies de migrations naturelles. Comment expliquer cette expansion ? N'est-il pas pas un peu tôt pour voir des oiseaux - malades - parvenir jusqu'au Nord de l'Europe début février ?
  • En Europe, les rares oiseaux sauvages victimes de la maladie ont immédiatement été trouvés, analysés, diagnostiqués positifs, puis massivement et systématiquement signalés dans les médias, AVANT qu'aucun ornithologue de terrain n'ait fait état de décès importants dans les milieux naturels. A contrario, des milliers d'oiseaux de certains élevages orientaux ont été infectés.
  • Après avoir été limité à l'Extrême-orient pendant des années, le virus se répand jusqu'en Europe de l'Ouest en quelques mois. Entre-temps, des campagnes de presse intensives ont eu lieu.
  • Si les oiseaux en liberté étaient le vecteur de diffusion du virus ils devraient alors être plus touchés (il est exclu qu'il n'y ait que des porteurs sains vu la variété des espèces). Si les oiseaux vivant à l'extérieur sont plus résistants à la maladie, pourquoi favoriser les élevages intensifs et fermés, dans lesquels l'épidémie s'est justement déclarée en Asie ?
  • [ 22 février "Aucun oiseau sauvage n'a été testé positif au virus H5N1 dans les grandes zones d'hivernage comme la Casamance et le Niger. Au Nigeria, le premier foyer infectieux a été identifié dans un élevage industriel."  

    "les migrations n'expliquent pas les cas de cygnes chanteurs infectés par le H5N1 et trouvés morts dans l'île de Rügen, dans la Baltique. Les ornithologues sont assez gênés par cette affaire et n'ont guère d'explication à présenter. Il n'existe pas de cas documenté de mouvement de fuite de la Roumanie vers la Baltique en cas de vague de froid, souligne M. Dehorter. Une explication, déplaisante, qui vient à l'esprit est que la zone était déjà contaminée en octobre 2005, ce qui, là encore, serait étrange puisque les réseaux de surveillance ornithologiques fonctionnent bien dans cette région."

    Olivier Dehorter, ornithologue au Muséum national d'histoire naturelle, et LPO, pour Le Monde ]

    Le virus aurait-il encore été victime d'une erreur de traduction ou d'une mauvaise connaissance de la géographie locale ? Niger, Nigeria...

    Si les oiseaux migrateurs et sauvages en général sont difficilement à l'origine de l'épizootie, comment se répand-elle ?

    Si ce virus est présent depuis des mois ou des années, pourquoi faire tant de bruit ?

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