Février
Des nichoirs à Torcol supplémentaires ont été posés dans la parcelle voisine, à au moins 200 mètres de celles où un couple a niché ces dernières années. Il y avait déjà de nombreux nichoirs, mais seulement 2-3 à la bonne taille et "libres", c'est à dire occupés uniquement par des mésanges. Un oeuf avait déjà été pondu dans l'un d'entre-eux, sans suite.Cette fois il s'agit de nichoirs en béton de bois de taille légèrement supérieure, selon l'image ci-contre. La profusion de possibilités semble plaire à cette espèce, donc l'installation d'un 2ème couple devrait être favorisée.Mars
28 mars : le Torcol se fait entendre dès la fin du mois, avec des chants en séries, répétées (peut-être avant cette date, mais de façon moins soutenue). Le doute subsiste encore sur la présence de plusieurs oiseaux. Pour l'instant ils sont proches de la parcelle habituelle.
Avril
4 avril : la neige commence à tomber le soir, et le lendemain au matin tout est blanc ! c'est un peu une surprise, car le printemps était précoce, les feuilles commençaient à sortir, de nombreux arbres était en fleurs. La plus grande partie fond dans l'après-midi, mais de nombreuses branches sont cassées par le poids de cette neige lourde.6 avril : temps encore frais, mais pratiquement plus de trace de neige en plaine. Les chants ont repris, cette fois c'est un Pic épeichette qui se fait entendre durant toute la matinée, pas très loin du poste de chant du Torcol. Plus tard je le retrouve dans le bois voisin, toujours à tambouriner vigoureusement, ne s'arrêtant que pour aller se nourrir à proximité, quelques cris, et nouveaux tambourinements !
Le Troglodyte lui aussi sort brièvement de ses fourrés pour se montrer en pleine lumière (un peu couvert ce matin) :
La saison des nidifications est prête à commencer !12 avril : triste découverte en visitant les nichoirs, une Mésange charbonnière a apparemment été tuée par un torcol dans un nichoir. Il n'a pas réussi à la sortir. Les mésanges sont présentes toute l'année ou arrivent plus tôt, et tous les nichoirs sont déjà aménagés par de couples de Mésanges bleues ou charbonnières. Cette année il n'ont pas encore été vidés par les Torcols, mais pour vouloir défendre son logement, une mésange a payé le prix fort... Un peu attristé, je me décide à faire un essai pour réduire un peu l'entrée d'un nichoir en béton de bois et limiter l'accès aux seules mésanges... à noter que j'ai déjà vu des batailles violentes entre bleues et charbonnières, l'issue aurait sans doute pu être la même qu'ici !
Je prépare un reste de ciment, et à l'aide d'un tube de vitamines juste inférieur à 30 mm de diamètre inséré dans l'ouverture existante, je forme un bourrelet autour de l'entrée qui est donc un peu plus étroite.
Après quelques heures je retourne la porte du nichoir et recommence la même opération côté intérieur. La porte est ensuite placée sur le nichoir, je suis curieux de voir si le Torcol essaie d'agrandir l'ouverture (les pics le font parfois)... dans le cas contraire, j'essaierai de réserver quelques nichoirs pour les mésanges en réduisant aussi leur ouverture.
Le ciment reste discret, voyons comment il se comporte avec le temps.Plus réjouissant, je réussis enfin une photo qui m'échappait depuis un moment, malgré que l'espèce soit relativement commune dans la région :
Un mâle de Linotte mélodieuse vient fièrement se poser devant moi, et cette fois il reste enfin perché quelques secondes au même endroit avant de s'envoler ! Le plumage nuptial peut-être pas encore complet (ou "usé") semble par endroit manquer un peu d'intensité dans le rouge ?Autre bonne nouvelle, le Pic épeichette (peut-être 2) continue à tambouriner, un bon présage pour une possible nidification !16 avril : Tous les 9 nichoirs visités ont été préparés par des mésanges, parfois avec de la mousse sur plus de 10 cm d'épaisseur, même les gros pour les Torcols posés en février, et il y déjà 3 pontes de mésanges, dont 2 dans ces derniers nichoirs !Les Rossignols sont arrivés hier, aujourd'hui ils commencent à se faire entendre.Le Crécerelle qui n'avait apparemment pas niché ici l'année dernière suite à la destruction de son nichoir a choisi un vieux nid en haut d'un grand chêne, qui semble avoir été utilisé à plusieurs reprises déjà vu sa taille, sans doute par des corvidés et peut-être des buses...Mai
1 mai : les Loriots chantent. Ils sont arrivés la semaine dernière.Toujours pas de Pie-grièche, ils devraient arriver la semaine prochaine si tout va bien, ni d'Hippolais que j'attends dans une quinzaine de jours ! Pas entendu de huppe non plus...Le nombre de nichoirs avec des oeufs de mésanges a doublé dans la 2ème parcelle, au moins 2 nichées ont déjà éclot, par contre toujours rien côté Torcol, les nichoirs n'ont toujours pas été vidés, même si le couple continue à chanter sur le territoire habituel, se répondant l'un l'autre... l'année dernière ils avaient déjà commencé à pondre à cette époque.4 mai : nouveau coup de froid dans la région, neige fondue dès 500 mètres, couche au sol au-dessus de 800 mètres, risque de gel dès ces altitudes… pas l'idéal pour tous ceux qui ont déjà des nichées en cours.27 mai : visite des nichoirs, au moins 7 nichées de mésanges en cours, oeufs ou jeunes, sans doute 5 de Charbonnières et 2 de Mésanges bleues (les 2 nichoirs avec l'entrée limitée par du béton sont occupés), plus une autre nichée qui a été retournée par le Torcol qui n'a pas réussi à sortir la garniture du nid, mais tous les oeufs sont restés au fond. Un Torcol trouvé sur ses oeufs, j'ai préféré ne pas trop le dérangé et je n'ai pas cherché à compter les oeufs.
Juin
19 juin : les jeunes Torcols sont sortis du nid, ils quémandent encore de la nourriture, mais cherchent déjà à se nourrir seuls.
L'un des 2 qui sont venus se percher devant moi.Juillet
5 juillet : nouvelle visite des nichoirs, apparemment un seul est occupé dans la grande parcelle, ça couine tellement fort que je ne me donne pas la peine de l'ouvrir, et sur la petite parcelle, cette fois encore je trouve le Torcol sur ses oeufs, avec 4-5 jeunes minuscules qui sont déjà sortis de l'oeuf ! Comme d'habitude, le couple a changé de nichoir.Depuis une année au moins une Chouette hulotte est visible sur la grande parcelle. De nombreuses pelotes sont visibles sous des sapins, toujours sous le même arbre.
On reconnaît surtout des os de rongeurs.12 juillet : un peu d'affût, après plusieurs semaines de pause...
Un mâle de Pic épeiche vient se poser, et semble drôlement curieux de voir l'objectif qui dépasse du cache... par contre il ne réagit pas du tout au bruit du déclenchement ni à la lumière du flash.Septembre
15 sept: Fort manque de précipitations en France et dans l'ouest de la Suisse cette année, mais ici l'herbe est encore bien verte en cette fin d'été, contrairement au midi ou au début de la saison... un petit tour du côté de la mare devrait être intéressant. En plus des oiseaux les plus communs, grive, merle, mésanges, rougegorge, fauvettes, des gobemouches en migration sont présents en nombre. Dans le ciel des Guêpiers se font entendre, en route vers l'Afrique eux aussi.
Aussi un habitué des lieux, mais souvent plus discret, un Grimpereau des bois (ci-dessus), qui vient boire quelques gorgées avant de s'envoler.
Moins farouche, son cousin le Grimpereau des jardins prend directement son bain, puis entreprend de parcourir les troncs des arbres à quelques mètres de la mare, dans une position plus habituelle pour ces espèces.On voit nettement la différence entre le motif sur les ailes et le sourcil blanc se prolongeant plus en avant de l'oeil chez le Grimpereau des bois, alors que les différences de longueur de l'ongle arrière et du bec sont moins évidentes sur ces photos.Photos les plus vues en 2019 : |  |
