Mars -
Avril -
Mai -
Juin -
Juillet -
Août -
Septembre -
OctobreCi-dessus : quelques sites d'observation sur Genève.
Mars
16 mars : 4 cigognes passent au-dessus de Genève

Les Cigognes blanches s'observent presque toute l'année désormais, des individus qui hivernent plus au nord viennent parfois passer quelques jours dans le canton en cas de grand froid par exemple.
Les Fauvettes à tête noire semblent déjà rechercher un emplacement pour le nid ?
Avril
12 Avril : Cette fois elles sont prises sur le fait :

Le mâle...

...et la femelle ! Elles ont trouvé du crin apparemment. Un nid est bel et bien en construction !
Les Torcols se font entendre depuis plusieurs semaines aussi. Il semble à nouveau y avoir 2 ou 3 individus. Appels réguliers entre "partenaires", ils se perchent sur les bambous, un palmier (il s'agit d'un jardin), la végétation exotique ne les dérange pas, l'espèce hiverne sous les tropiques, mais ils apprécient visiblement surtout les vieux arbres fruitiers...

L'un d'eux essaie laborieusement de rejetter une pelotte ? sans succès. Ils grimpent aussi contre les troncs, et piquent le bois à la façon des pics, leurs cousins :

Cliquer sur la photo pour voir plus de vues.
Le même en vidéo, là aussi se nourrissant à la manière d'un pic, ce qui ne serait pas le plus fréquent. Il est resté si longtemps à marteler le bois que j'ai eu le temps de le filmer !
Météo très douce depuis plusieurs semaines, avec beaucoup de soleil ! mais surtout un déficit de précipitation important dans la région. Les mares sont déjà fréquentées.
24. avril : les Fauvettes grisettes sont enfin de retour !

Le mâle chante brièvement sur une haie, puis la femelle se pose devant l'objectif, et vient jeter un coup d'oeil méfiant à moins d'un mètre pour mieux voir ce qui se passe, avant de disparaître (photo de l'année dernière, même endroit, un peu plus tard dans la saison).

Le couple de Traquet pâtre sont aussi là, probablement une bonne partie de l'hiver dans le coin ?

Serin cini, ci-dessus... un Bruant zizi qui vient boire et se baigner...

Pas mal de Sansonnets depuis un moment, il y en a toujours un à faire des bruits bizarres.
Pour l'instant pas de Huppe (ou alors entendue de très loin ?), pas de Rossignols, pas de Loriot... cette année les arrivées semblent bien tardives.
25 avril : une vingtaine de Martinets noirs, enfin !
26 avril : pluie, refroidissement pour plusieurs jours, changement complet pour la météo !
Mai
5 mai : enfin un jour de beau temps, plus doux !

Ce Torcol semble avoir un brin de crin coincé dans le bec... pourtant ces
oiseaux ne garnissent guère la cavité dans laquelle ils nichent ?
7 Mai : enfin des Rossignols, chants, peut être emplacement pour les nids... Mésanges charbonnières et Rougegorges nourrissent déjà les jeunes...
15 mai : de passage par le parc de Trembley, plusieurs Rougequeues en chasse. Apparemment ils nichent dans les environs... plus haut un Pic vert ! Je remarque que les pelouses ont pu pousser jusqu'à ce jour et sont assez hautes sur la partie haute du parc, avec graminées bien développées ! En fait le jardinier est en train de commencer à tondre. Avec les nombreux arbres, les mares dans le parc de la paix, ancienne ferme de Moillebeau, le milieu est même assez riche.
Gazon ou prairie J'ai toujours été partagé sur la question de la tonte des pelouses. Amoureux des belles pelouses bien rases, à l'anglaise, type terrain de golf, qui permettent aussi de marcher pieds nu au jardin sans collectionner sur la plante des pieds les dards des abeilles qui butinent, de se déplacer sans se mouiller jusqu'à la taille à la moindre averse... pelouses qui pour en revenir à l'écologie, sont bien présentes dans les zones fréquentée par les herbivores, surtout autour ou à proximité des zones où se tiennent les ongulés au repos, souvent sous des arbres sur une hauteur (on reconnaît justement ces zones à la terre piétinée par les animaux qui ne permet généralement pas à l'herbe de pousser et à l'herbe rase, souvent broutée) ! C'est un point que de nombreux spécialistes de l'environnement semblent oublier : au sein des zones de prairies, il est naturel d'avoir une partie d'herbe rase ! et quand il n'y a pas d'herbivores pour effectuer ce travail, une tondeuse peut effectuer le même travail, à l'exception de la fertilisation naturelle peut-être... Certains oiseaux sont d'ailleurs attachés à ces "pelouses" naturelles, certaines petites chouettes, insectivores se nourrissant au sol qui peuvent repérer leurs proies plus facilement. Bien sûr l'herbe haute permet d'abriter une plus grande quantité d'insectes, et à d'autres petits animaux de se cacher, mais si des prairies hautes sont bien présentes, une partie de pelouse rase augmente bel et bien la diversité ! Bien sût l'inverse est aussi vrai : dans une zone résidentielle parfaitement entretenue et tondue, des surfaces d'herbe haute rajouteront certainement une touche de biodiversité, c'est évident !Retour au jardin : j'entends une Rousserole sur la mare, qui fait peut-être 10 mètres carrés ! Je n'en reviens pas, mais le chant est bien reconnaissable ! Après 10 minutes, je vois un petit
oiseau un peu jaune dessous... Hipolaïs... polyglotte. Peu après je l'entends imiter d'autres
oiseaux quand il est sur un fruitier. Intéressant de voir qu'il adapte ses imitations à l'environnement dans lequel il se trouve.
16 mai : visite aux Teppes pour voir si les Hobereaux sont fidèles au RV, mais rien en vue... par contre 3 Blongios, 4 Garzettes, et autres habitués, dont

ce Héron pourpré... peut-être deux sur le site depuis une dizaine de jours...

Une Libellule à quatre tâches.
21 mai : Les nichées avancent :

Le Torcol niche dans des cavités, ici un nichoir à mésanges, sans vraiment préparer de nid, et les quelques brins de crin et brindilles font plus penser à de la décoration, mais il aident peut-être à centrer les oeufs pour rendre l'incubation plus efficace ? Ce qui est curieux, c'est que ce nid était bien épais, bien confortable, aménagé par des mésanges les saisons précédentes, mais il a été méticuleusement vidé à l'arrivée des torcols ! Un gros amas de mousse, herbes, duvet, qui a été extrait d'une seul tenant par les Torcols, ce qui a du être assez laborieux vu la taille réduite du trou d'accès ! Encore plus étonnant, 2 nichoirs aux alentours n'ont pas été vidés, mais à l'intérieur...

...un oeuf de Torcol... ! 2 nichoirs proches, avec chaque fois 1 oeuf, et le nid de mousse et autres végétaux laissé intact, alors que le nichoir choisi pour la reproduction est vidé de toute mousse et aménagement ! Est-ce là une coutume du Torcol, une façon de marquer le territoire que de pondre un oeuf qui ne sera pas couvé ? Ou un hasard ? Un des oeufs est mesuré à 14,5 x 20 mm, soit pratiquement des dimensions normales pour le Torcol, et il semble de l'année. Le nid qui a été probablement décoré par une mésange, tout en mousse, est intact, propre, donc ce n'est probablement pas un oeuf d'une portée précédente qui n'aurait pas éclôt...
Après avoir contacté 2 personnes qui ont suivi les nidifications sur Genève et la Côte au sujet de ces oeufs solitaires, il semble que cela n'a pas été observé à Genève, mais à plusieurs reprises sur Vaud. Le responsable local penche plus pour un hasard, et pointe le caractère changeant et parfois même "facétieux" du Torcol, remarquant que des couvées parfois plus avancées ont parfois été abandonées. En conclusion il semble que ce soit juste un hasard d'avoir trouvé 2 oeufs uniques dans mes nichoirs en plus du nid lui même, et on pourrait aussi imaginer un changement de dernière minute par le couple actuel qui aurait ensuite choisi un autre nid, qu'une tentative de ponte par un ou deux autres couples qui se seraient fait chasser juste après le début de ponte...
Enfin encore une surprise, dans le nichoir à Huppe, tout proche d'un autre nichoir (pour Torcol mais qui a été lui choisi par des mésanges) d'où une portée de Charbonnières vient de s'envoler :

...encore une portée de Charbonnières, prêtes à sortir du nid, mais qui se terrent au fond face à l'intrusion ! Pourtant des nichoirs placés à moins de 20 mètres sont souvent problématiques, est-ce la présence des Torcols et leur occupation de 3 nichoirs (peut-être plus) qui a poussé ces Mésanges à nicher à si faible distance ?
Par contre mauvaise nouvelle pour la Huppe fasciée qui aurait niché dans le bois de chênes proches, les locataires ont décidé de couper l'arbre mort dans les cavités duquel elle nichait...
27 mai : quelques jours estivaux arrivent, on devrait presque atteindre les 30°C. Très chaud pour un mois de mai !

Les Fauvettes grisettes nourrissent leurs petits visiblement, ici avec des chenilles bien grasses.
31 mai : notons au passage que les Hipolaïs sont toujours aussi nombreux, à chaque visite 2 ou 3 au moins sont visibles à se courir derrière et à se chamailler ! S'agit-il de jeunes de l'année dernière qui ne nichent pas encore ? D'autres couples semblent en train de nicher aux alentours. Le nid de grive est désert, il a du être visité par un prédateur, car les petits semblent bien jeunes pour quitter le nid à une semaine ? Le torcol a au moin 6 ou 7 petits, peut-être plus, encore nus et qui apparemment viennent de sortir de l'oeuf...

Une photo de l'année dernière pour illustrer ce petit imitateur qui est le plus visible des passereaux actuellement ici !
Juin
10 juin : la nidification du Torcol s'est finalement bien déroulée, lors d'une visite le nichoir est tellement PLEIN de jeunes qui se tiennent désormais sur leurs pattes et se serrent les uns contre les autres, que sans sac ni filet je n'ose pas ouvrir complètement la porte du nichoir de peur qu'ils ne tombent par terre. L'oeuf solitaire dans le nichoir à 20 mètre du nid a disparu... le responsable du comptage des Torcols sur Genève m'accompagne, lui même n'a pas observé de nids avec un seul oeuf, mais après un courrier au responsable du baguage sur la Côte, ce dernier me confirme en avoir vu plusieurs, ce qu'il attribue à l'humeur indécise et facétieuse du Torcol.
13 juin : rebelotte, cette fois je suis équipé pour les recueillir, mais une partie semble déjà dehors et le reste est trop agité, ils essaient de s'enfuir, je dois boucher le trou d'un doigt en tenant la porte avec la main, ils battent des ailes et sautent dans tous les sens, impossible d'ouvrir entièrement le nichoir sans qu'ils s'enfuient. Je préfère les laisser tranquilles dans leur nid ! Tant pis pour le comptage, peut-être pour la 2
ème nichée si elle a lieu. Depuis le 10 juin les parents chantent à nouveau. Je raccroche un nichoir qui était tombé, le fixe sur un ancien arbre fruitier, ce qui semble bien plaire au couple qui semble tout excité en le découvrant ! Ils semblent aussi un peu plus familiers, m'accompagnent parfois en criant quand je pars, viennent boire alors que je suis à quelques mètres... mais je me fais peut-être des idées !
Note à propos de la nidification des Torcols : les nichoirs vides des années 2012, 2013 et 2015 pourraient bien être expliqués par la présence d'un couple dans les environs... en effet vu que ces oiseaux protègent leur territoire contre les plus petites espèces et qu'un couple avait été observé en 2007, il est probable qu'il fréquente les lieux depuis quelques années déjà, tout en ayant échappé aux regards. Il est en réalité très discret lors de la nidification, et si on n'a pas l'occasion de l'entendre avant ou après, il est facile d'ignorer sa présence. D'où l'importance de visiter les nids pendant leur occupation, bien que cela soit parfois un peu délicat, comme on le voit plus haut !
16 juin : apparemment le fort orage qui a frappé la ville dans la soirée du 14 juin n'a pas fait trop de dégâts en Champagne... le Loriot chante toujours autant, les Torcols aussi, ils semblent à nouveau être plusieurs, sans doute les jeunes Torcols qui ont quitté le nid ces derniers jours se font déjà entendre ?

Ici sans doute une jeune de la même portée, sorti il y a moins d'une semaine ? Est-ce un reste de la protubérance qui leur sert à percer la coquille sur l'avant du bec (la mandibule supérieure paraissait franchement carrée avec le bord avant vertical après la naissance lors de la 1
ère couvée, mais je n'ai pas observé ça du tout lors de la 2
ème).
De nombreux jeunes de différentes espèces aussi sont visibles aux alentours.
Juillet
17 juillet : les 1
ères nichées sont déjà éclôses depuis quelques semaines, la plupart des jeunes sont indépendants.

Jeune Fauvette à tête noire de l'année.

Jeune Traquet pâtre de l'année.

Certains des jeunes de la nichée précédente semblent toujours présents, ils sont chassés par les adultes, mais sans violence, plutôt repoussés fermement à l'écart du nid semble t'il. La protubérance sur le bec a maintenant disparu.

Ici un adulte de Torcol qui nourrit sa 2
ème nichée, ration d'oeufs de fourmis (une fourmi se retrouve sur le sommet de la tête du Torcol...). Le couple a choisi un autre nichoir pour cette nichée.
2
ème note à propos du choix de nichoir des torcols : sur ce terrain il y a 3 nichoirs sur des arbres fruitiers, 1 sur un bouleau, 1 sur un cèdre, et je m'attendais à les voir nicher sur un fruitier, dont 1 est parcouru de lignées de fourmis, un autre avec des branches mortes. Contrairement à mon attente, ils ont choisi le bouleau pour la 1
ère nichée, puis le cèdre pour la 2
ème, malgré la présence d'un chemin proche ! Un oeuf abandonné à été trouvé dans un nichoir sur un cerisier...
D'autre part, les opérations menées pour le Torcol dans la région montrent que cette espèce préfère les nichoirs en béton de bois à ceux en planches de bois (tous sont en béton de bois suur ce site), qu'ils choisissent souvent les sites qui offrent plusieurs cavités proches (tous les 20 mètres ici), et qu'une surface légèrement concave au fond aide à mener plus d'oeufs à terme.
25. juillet : apparemment c'est la fin de l'élevage, des petits sont déjà dehors, mais les parents visitent encore le nid avec de la nourriture.
Partout des cris de jeunes d'autres espèces qui quémandent de la nourriture !
Août
26 août : pas mal d'activité chez les Hobereaux ; les jeunes sont en pleine adolescence, il restent perchés près du nid toute la journée, tout en quémandant la nourriture que les parents amènent après parfois des heures de chasse.

Quand les parents font trop long un jeune fait parfois un petit tour pendant quelques secondes puis revient se percher !

Les adultes les nourrissent toute la journée :

ici avec une Hirondelle de rivage ?
Les ramiers commencent à se rassembler, ils visitent les champs moissonés, se déplacent sur de petites distances. Le gros des migrations est encore loin pour eux, et les groupes se feront de plus en plus grands, puis dans 2-3 mois des vols de plusieurs milliers d'individus s'envoleront vers le sud-ouest.

Primaires bien usées et couleurs délavées pour ce ramier, la mue se rapproche !
J'avais déjà observé une sorte de parade, des jeux aériens entre 2 adultes de Faucons hobereaux au même endroit il y a 11 ans, était-ce le même couple ? cela paraît un peu long, peut-être la génération précédante, ou le site est simplement attirant pour cette espèce ? je ne pense pas que le site ait été occupé régulièrement depuis cette époque, ces oiseaux sont assez peu discrets.
30 août : beaucoup d'activité dans la portée de Hobereaux... à mon arrivée un jeune Crécerelle semble s'amuser à embêter les jeunes Hobereaux...

Le jeune Crécerelle de l'année vole directement vers les cimes de chênes où sont perchés les jeunes Hobereaux. Le manège dure plusieurs minutes, et se reproduit encore plusieurs fois. Le Hobereaux réagissent, et poursuivent parfois le Crécerelle, qui se retrouve avec 2 jeunes de la bande opposée sur le dos ! Il ne s'agit pas vraiment de combats, sans doute cherchent ils à jouer et aussi à tester leurs limites, et c'est clairement l'occasion d'exercer les manoeuvres en vol. On assiste à des piqués, passages sur le dos, virages serrés, qui contrastent fortement avec les quelques glissades timorées d'il y a quelques jours ! J'ai souvent observé des jeunes crécerelles embêter d'autres rapaces, plus rarement des adultes. Le père Hobereau vient au nid plusieurs fois ce matin, mais il est bredouille, vient-il voir si tout va bien ? lors d'une visite il tombe sur le Crécerelle qui s'en va en rasant le sol !

Ces manoeuvres des jeunes s'accompagnent de cris permanents, au point qu'on se demande comment ils ne se font pas repérer par des prédateurs à passer des semaines à se faire entendre à des centaines de mètres à la ronde.
A noter aussi qu'une corneille isolée en pleine mue semble provoquer une panique chez les jeunes, alors qu'un Grand corbeau qui passe à 15 mètres ne soulève aucune réaction... C'est surtout les
oiseaux qui arrivent en ligne directe vers eux qui les font réagir.

En attendant que les adultes viennent nourrir les jeunes, observation du terrain, et voici une belle Mante religieuse, qui vient se poser sur un tuya.
C'est seulement à ce moment que je me rends compte qu'il y a 3 jeunes ! J'étais jusque là persuadé qu'ils n'étaient que 2 ! Les 3 semblent en bonne forme, et à l'arrivée des parents, ils foncent maintenant vers l'adulte qui ramène de la nourriture - au moins quand ils ne dorment pas, ce qui arrive encore en pleine journée - le 1
er à arracher la proie la garde pour lui !

L'opération est vigoureusement menée, le jeune va directement au but

Serres et bec en avant, il agrippe la proie

Mission réussie !

La mère repart aussitôt.

Le jeune retourne directement vers les branches proches du nid pour se nourrir.

Les 2 autres jeunes se chamaillent un peu : c'est souvent le cas quand les animaux ont faim, ils testent leur rang.

Les migrations sont bien en cours, un vol de 6 Cigognes blanches montent dans un thermique pas loin du nid des hobereaux, Cormorans, hirondelles, Martinets passent aussi dans le ciel, et plusieurs gobemouches chassent dans le coin.
Septembre
3 sept. : Après le Crécerelle, c'est cette fois un épervier qui vient se chamailler avec les Hobereaux... Tout a commencé quand un des 3 jeunes s'est senti pousser les ailes, et à s'élever dans un thermique, redescendre en fermant les ailes brièvement, puis s'éloigner à plusieurs centaines de mètres... tout à coup un épervier l'a pris en chasse, et le jeune Hobereau est revenu à toute vitesse se percher dans l'arbre habituel où ses 3 frères étaient resté ! L'épervier semblait particulièrement énervé, prenant en chasse plusieurs fois le Hobereau, revenant se percher dans les chênes, chassant même plusieurs pigeons ! Au moment de partir, il était toujours là, perché dans les mêmes arbres que la famille de Hobereaux... On voit parfois ces 2 espèces migrer ensemble, et dans peu de temps le départ vers les pays chauds va commencer !
5 sept. : les jeunes hobereaux s'éloignent maintenant à de grandes distances, ils grimpent avec aisance en planant dans les thermiques jusqu'à de hautes altitudes, disparaissent de la vue... Ils chassent désormais des insectes volants, qu'ils mangent en vol, mais les parents continuent à les nourrir, et ils restent basés sur les mêmes cimes. Un d'entre-eux fait des piqués sur une buse qui semble effrayée.
10 sept. toujours aussi peu discrets, c'est maintenant des heures que les jeunes passent en vol tous les jours, visitant les environs en basse altitude, se perchant sur des arbres aux alentours, ou montant en altitude, toujours à la chasse aux insectes, ils se chamaillent ou s'amusent encore entre eux ou avec les autres rapaces du coin, mais les rôles semblent désormais inversés, à 1 contre 1 ils ont nettement le dessus sur le Crécerelle apparemment... Le grand départ devrait se faire bientôt vers l'Afrique, peut-être dans une semaine ?
29 sept. Très belles journées après une période de refroidissement, ciel dégagé... au moins 2 Hobereaux sont encore présent à proximité du Chêne ! bien qu'ils soient ailleurs une grande partie de la journée. Les 3 autres sont-ils en route vers le sud de l'Afrique ? ils semble y avoir d'autres Hobereaux qui passent encore, parfois à haute altitude, sont-ils les mêmes qui ont niché ici ou des migrateurs de passage, difficile à dire.
Octobre
1 oct. Vers 16h j'entends encore des cris, il y a apparemment encore un jeune, sans doute nourri par un adulte, bien que je n'ai pas eu l'occasion d'aller voir exactement ce qui se passait...
5 oct. un jeune faucon est toujours là... il rejoint brièvement 2 Milans royaux en migration alors qu'ils cerclent à proximité, mais ne continue pas la route avec eux.
7 oct. resté plusieurs heures à proximité, je n'ai entendu aucun signe d'activité. Tous semblent maintenant en route pour le Sud !
15 oct. les figuiers attirent toujours différents
oiseaux :

Les Sansonnets ne sont pas les derniers...
Les mares aussi sont un aimant pour beaucoup d'espèces :

Ici une femelle de Gros-bec. Ils seraient très nombreux cette année selon des observations en France.
Pour 2017, les photos les plus consultées ont été... un peu les mêmes que l'année dernière :


