- Eleveurs, achat
- Soins
- A l'intérieur d'une habitation
- Problèmes avec les perroquets
- Extérieur
- Dressage
- Volière
- Nourriture et eau
- Baignades
- Les nichoirs
- Nourrissage à la main
- Température
Eleveurs, achat

Soins
L'environnement physique et social, la nourriture et l'eau sont les points cruciaux pour toutes les espèces. Voir les liens plus bas pour plus de détails sur la nourriture à leur fournir. L'eau est aussi importante !La propreté est nécessaire, cage, nourriture et eau doivent être régulièrement nettoyés.Selon notre expérience, les Perruches ondulées, Calopsittes (ou Vockatiels) et Inséparables sont parfaitement capables de survivre et de se reproduire sous un climat tempéré dans une volière extérieure, pour autant qu'elles disposent d'un abri, de nourriture et d'eau. Laissés libres ils ne survivront malheureusement pas longtemps, et seules les Perruches à collier et Conures veuves ont quelques colonies en Europe (échappés).
A l'intérieur d'une habitation
Les points à surveiller sont une bonne qualité de l'air (fumée, cuisine à éviter, éviter courants d'air et changements brusques de température) et le respect des horaires de repos.Il est délicat de laisser sortir les oiseaux non "apprivoisés" dans la maison, bien que la nourriture les fera sans doute finalement retourner dans leur cage ils peuvent perdre leurs repères et paniquer.Les psittacidés adorent se faire le bec sur tout ce qui passe, et comme les chats pourront abîmer vos objets préférés ou même s'empoisonner.Les mainates et autres frugivores sont très, très salissants, attention aux dégâts!Il est nécessaire de surveiller vos oiseaux lors de tout changement, et un peu de bon sens devrait vous permettre d'éviter d'éventuels problèmes tels que phobies, cages trop petites, fils électriques rongés et autres fenêtres ouvertes.
Problèmes avec les perroquets
les cris puissants et grinçants les rendent peu compatibles avec les logements communautaires modernes, en général très mal isolés.Le caractère et le comportement varient fortement d'un individu à l'autre : ce sont des oiseaux ayant des réelles relations sociales ; les couples se forment pour la vie à 3-4 ans environ et un partenaire est alors choisi de façon exclusive, généralement une personne si l'oiseau ne dispose pas de partenaire. C'est alors que des conflits relationnels sérieux commencent si l'oiseau vit au sein d'une famille par exemple : des cas d'agressivité envers les autres membres du groupe (humain) sont reportés ! Les perroquets sont avant tout des oiseaux sauvages, et malgré leur intelligence ils ne se comportent pas comme des chiens ou des chats domestiques.L'absence de bains de soleil réguliers, d'une atmosphère aérée et saine, ainsi que d'un moral élevé, favorisent l'apparition de maladies fongiques souvent mortelles.Enfin, leur durée de vie atteint souvent 30 ou 40 ans et toute acquisition devrait donc être longuement réfléchie.
Extérieur
En extérieur les problèmes sont surtout les intempéries et les prédateurs.Une partie de la volière doit offrir une protection contre la pluie, la neige, et le vent, avec suffisamment de place pour que tous les oiseaux puissent se percher. Des parois en tôle ondulée plastique plaquée contre les côtés de la cage, du côté des vents dominants, peuvent faire l'affaire.Les prédateurs sont souvent très discrets, viennent de nuit, et on n'apprend leur existence qu'une fois leur méfait commis. Les plus communs sont les chats et les rongeurs, mais même en ville on trouve des renards ou des mustelidés dans certains quartiers. Un chat ou un chien peuvent facilement faire tomber une cage ou une petite volière ; les chats ouvrent souvent les petites portes maintenues fermées par des ressorts. Une belette peut pénétrer par un espace de quelques centimètres et tuera tout ce qui se trouve dans la volière, même les plus grosses espèces d'oiseaux. Les rongeurs sont aussi un problème car même s'ils se contentent de manger les graines, ils se multiplieront et coûteront vite cher. Le renard peut creuser une galerie d'un mètre de long en une nuit pour rentrer dans la volière.Eviter de rentrer et sortir les oiseaux de la maison si la différence de température est importante entre l'extérieur et l'intérieur. Plus de discussion sur les températures plus bas...
Dressage
Procédez avec délicatesse et de façon progressive en tenant compte des réflexes simples de votre oiseau. Attirez-le et récompensez-le avec une noix ou autre gourmandise quand il exécute votre demande... Il s'agit de lui faire associer un mot ou un geste avec la récompense. Le mécanisme est simple, il suffit de l'appliquer intelligemment et de façon conséquente. Les oiseaux parleurs sont plutôt exception.Pour plus de détails, un article spécialement détaillé sur le sujet, avec tous les conseils possibles : Dresser ou apprivoiser une perruche !
Volière
Elle devrait offrir tout à la fois un minimum d'ensoleillement et des zones abritées.Un espace suffisant pour le vol (même limité) est souhaitable et des perchoirs variés (important pour l'exercice) sont nécessaires.La présence de végétation est bienvenue (à l'intérieur d'une volière elle ne fera pas long feu, ou au moins à l'extérieur pour garantir une certaine "intimité"). Des branches mortes propres offrant la possibilité de grimper et de se faire le bec apportent un peu de variété par rapport à de simples perchoirs horizontaux.Le treillis de poule est suffisant pour les plus petites espèces uniquement, les gros becs crochus en viendront facilement à bout, pour le plaisir !Une solution simple et peu coûteuse consiste à assembler des tubes galvanisés ou autre profil avec des jointures angulaires et en T, ainsi que des charnières pour la porte ; l'ensemble sera ensuite recouvert de grillage (maille carrée soudé par ex.) assemblé par "coutures" de fil de fer. La principale difficulté consiste à éviter les entrées de moineaux et surtout les rongeurs qui pillent la nourriture, ainsi que les éventuels prédateurs souvent prêts à creuser plus de 20 cm sous terre pour s'introduire, d'où la nécessité de fermer le fond ou de poser l'ensemble sur de petites fondations selon la taille de l'ensemble.
Nourriture et eau
Devront être suffisamment abondants (attention aux rongeurs et autres envahisseurs). L'eau doit être changée régulièrement et la nourriture de bonne qualité et suffisamment variée : un apport en fruits, légumes et verdure est nécessaire, mais les mélanges de graines du commerce fourniront la plus grande partie des ressources. Noix, fruits secs, épis de millet, graines de chanvre et os de seiche sont appréciés. Préférer les réservoirs de nourriture suspendus, à placer au sec. Voir menus, nourriture, alimentation - nourrissage à la main.
Baignades
La plupart des oiseaux apprécient de prendre des bains dans l'eau, mais aussi dans du sable ou de la terre séchée réduite en poussière. Disposez un récipient plat rempli à 2-3 cm sur le fond de la volière et observez-les frétiller et tout éclabousser autour d'eux ! Une protection est alors nécessaire si la cage est à l'intérieur. Retirez ensuite le bain pour éviter que le contenu se salisse.Certains comme les Calopsittes préfèrent se faire vaporiser l'eau directement dessus, quand la température ambiante est chaude. Changer l'eau du vaporisateur avant "d'arroser" vos oiseaux.
Les nichoirs
Ils doivent être accessibles en vol, adaptés à la taille des oiseaux et placés dans une zone abritée. Certaines espèces exigent de la tranquillité et ne se reproduiront pas si le nid ou son ouverture sont exposés aux regards. Plus de détails, dimensions sur la page nichoirs.
Nourrissage à la main
En cas de refus des parents de prendre en charge les petits ou dans l'optique d'une domestication, le nourrissage à la main devra se faire dès les premiers jours. Des mélanges spéciaux remplaceront le "lait" des parents, une bonne hygiène et d'éventuelles lampes chauffantes seront alors nécessaires.
Température
Une question qui revient souvent est de savoir quelle est la température idéale pour telle espèce d'oiseau ? Encore une fois, les changements de température et de taux d'humidité brusques sont certainement plus dangereux que le froid ou la chaleur naturels. Le plus important est d'éviter les courants d'air brusques : ne pas laisser la volière trop près d'une porte ou d'une fenêtre, petite cuisine, etc si la différence de température est trop grande et où le chaud-froid peut amener des changements de plus de 10°C en quelques secondes !Concernant la température "idéale", leur milieu naturel se trouve surtout dans des zones tropicales, avec des moyennes entre 25-35°C, mais après plus de 10 ans d'expérience dans de très grandes volières extérieures de plusieurs dizaines de mètres cubes (je n'oserais par contre pas laisser une petite cage dehors en plein hiver si les oiseaux ne peuvent pas voler quelques mètres pour relancer leur métabolisme), avec des Cockatiels/Calopsittes, Inséparables et Ondulées, ces espèces (comme beaucoup d'oiseaux) sont en réalité très résistants au froid. Aussi longtemps qu'ils ont à manger, à boire, et un abri contre les intempéries (vent, pluie, neige), ils peuvent aisément supporter le gel prolongé à l'extérieur, une fois habitués à vivre dehors ! En grande volière extérieure, une partie couverte avec des parois protégeant des vents dominants est nécessaire, avec des perchoirs qui leur permettront de s'abriter et où ils pourront se serrer les uns contre les autres. Les nichoirs peuvent aussi offrir un refuge le cas échéant. Encore une fois, en cas de froid, une nourriture suffisante est indispensable ! Alors qu'en temps normal ils survivront plus d'une semaine sans manger, en cas de froid la nourriture doit être disponible, et de l'eau tiède (pour éviter qu'elle gèle trop vite) doit être fournie régulièrement.Cette résistance n'est pas très surprenante quand on sait que les températures au centre du désert australien, milieu naturel où vivent les Calopsittes et Perruches ondulées, peuvent descendre à -5°C durant les nuits d'hiver, et atteindre 45°C dans les après-midi d'été... les oiseaux sont avantagés par leur plumage qu'ils peuvent gonfler ou aplatir selon le besoin, faisant ainsi varier l'épaisseur de la couche d'air emprisonnée entre leur plumes. L'air est un des meilleurs isolants thermiques.Concernant l'humidité la question est un plus complexe, car même si les espèces forestières vivent dans des conditions très humides, en milieu fermé cela peut rapidement augmenter le risque de développer des maladies si l'aération n'est pas suffisante. A l'inverse, en milieu intérieur chauffé, comme les habitations en hiver, l'air peut devenir très sec, ce qui devrait poser moins de problèmes pour les espèces désertiques comme les petites ou grandes perruches.