Invasion de campagnols depuis cet hiver... déjà en 2019 j'avais remarqué de nombreux chats qui chassaient sur le terrain, mais depuis décembre, des petits monticules de terre et des trous dans le sol creusés par les chats et autres prédateurs sont omniprésents.
Pas revu la Hulotte cet hiver, elle était si souvent présente ces 2 dernières années.
23 février : encore une réduction de diamètre du trou d'un nichoir pour que les mésanges aient toute de même quelques possibilités de nicher, au cas où les Torcols viendraient s'installer sur la 2
ème parcelle suite aux travaux effectués sur son territoire habituel, notamment arbres fruitiers abattus et 3/4 des branches de fruitiers coupées.
Je note aussi plusieurs Pouillots, pas observés depuis l'automne dernier.
8 mars : un merle noir sur son nid ! Et il y a déjà des arbres qui commencent à être en fleur.
20 mars : 2-3 séances photos sans aucun visiteur ailé... seul un couple de Lézards des murailles vient égayer un peu l'ambiance :

Le mâle ci-dessus...

et sa compagne.
10 avril : arrivée des Rossignols, plusieurs individus sont là, ils se chamaillent déjà le petit bout de terrain, et chantent, il y a au moins 3 oiseaux sur 2000 m
2.
15 avril : un Rossignol peu farouche vient chercher sa nourriture à quelques mètres, je parviens à prendre l'appareil et quelques photos à main levée alors qu'il se trouve sur un tas de copeaux :

Sur l'autre côté de la tête, on peut voir une grosse tique bien gonflée, vient-elle d'Afrique avec ce migrateur, ou a t'elle pu se remplir autant en 5 jours ? J'ai pu voir d'autres tiques ces jours, ce qui favoriserait l'hypothèse locale, mais les oiseaux migrateurs sont connus pour propager ce genre de parasites.

Niveau météo, le printemps a été exceptionnel, depuis la mi-mars environ il n'y a pas eu de pluie, un record à Genève sauf erreur avec plus de 40 jours, la plupart avec ensoleillement important ! Un bonne partie du sud-est et de l'est de la France était dans le même cas. Quelques jours de pluie ont marqué la fin avril-début mai, ce qui a permis d'éviter qu'une sécheresse puisse faire son apparition dans la région.
7 mai : les Hypolaïs polyglottes sont arrivés. 2 en tout cas sont dans le coin, peut-être un couple vu leur proximité, ils se nourrissent dans la haie, chassant les insectes :

Sur cette zone c'est mon observation la plus précoce de cette espèce, nicheuse depuis plus de 15 ans.
Un Torcol vient ensuite me rendre une brève visite, brindille au bec :

Notons au passage que dans le nid placé à moins de 15 mètres du lieu où la photo ci-dessus a été prise 20 minutes plus tôt, il n'y a AUCUNE brindille :

On voit bien quelques brins de pailles ou d'herbe sèche, quelque mousses, mais les oeufs reposent sur le fond du nichoir... ce qui pose la question de savoir ce que ce Torcol faisait devant l'objectif, avec une grosse brindille au bec...
Pour terminer ma visite, je peux enfin prendre une photo de la Hulotte locale, que j'entends le soir depuis plusieurs semaines sur cette parcelle (peut-être le même individu qui se trouvait à 200 m. de là durant les dernières années, et qui aurait juste changé de dortoir). J'ai déjà provoqué son envol involontairement à de nombreuses reprises, pareil ce jour là, mais cette fois elle est ensuite revenue à proximité, chassée par des passereaux, dont un merle :

Elle a l'air particulièrement endormie, voir ses paupières latérales à moitié fermées !
9 mai : visite des nichoirs sur l'autre parcelle, la Sittelle s'est installé à l'autre bout dans un nichoir "à Torcol" placé sur un pin, 3 autres nichoirs au moins sont occupés par des mésanges, dont au moins 2 charbonnières.
Premier essai matinal du
drone sur les environs, malgré l'heure relativement tardive, presque 9 h du matin, au moins 2 chevreuils sont bien visibles :

Le 1
er juste à côté de la 1
ère parcelle, mais invisible parmi les herbes hautes, broussailles, etc. Ce chevreuil était totalement invisible depuis le sol (sur cette photo je pilote depuis le bosquet d'arbres tout à droite).

Le même chevreuil, un brocard avec les bois bien visibles, 2 semaines plus tard, exactement au même endroit. On note qu'il regarde le drone, mais ne fuit pas, malgré la faible altitude à ce point, une dizaine de mètre.

Le 2
ème chevreuil se tient quelques centaines de mètres plus loin, pas loin d'un tracteur en plein travail (invisible sur la photo, juste derrière la rangée d'arbres sur la gauche)...
La petite taille de cet appareil, à peine plus de 300 g c'est à dire le poids d'une corneille, permet de ne pas trop effrayer la faune. Je note les comportements des oiseaux depuis quelques mois, assez variables, mais sans réactions brutales pour l'instant. Aucune attaque par exemple, alors que la saison des nids est bien avancée. Il a même été survolé par un Aigle royal, peut-être curieux, mais apparemment pas intéressé, peut-être ma présence à une centaine de mètre ?
23 juillet : après une visite le 1
er juillet, confirmation aujourd'hui que les Torcols n'ont pas eu de 2
ème nichée, un nichoir ouvert, l'autre avec la Hulotte juste au-dessous la journée, c'est la 1
ère fois que je n'observa pas une seconde nidification saisonnière sur ma parcelle.
La bonne nouvelle, les Pie-grièche écorcheurs sont bien présents cette année, je n'avais pas pu les observer depuis 2018, mais surprise en cette fin juillet, ils sont bien là et ils ont des jeunes ! Ces derniers quémandent encore bruyamment de la nourriture, mais volent déjà correctement, une 2
ème nichée sans doute.

Les grands mouvements aériens commencent déjà à se faire pour d'autres espèces, les Guêpiers se font entendre un peu partout dans la région, les Milans et Martinets amorcent leurs mouvement vers le sud, 2 Garzettes dans le ciel bleu au-dessus de la périphérie urbaine...
25 septembre : malgré le temps frais - le 27 septembre sera le jour avec la température journalière maximum la plus basse depuis 135 ans, un record depuis que les mesures ne sont plus prises à l'Observatoire de Genève ! - une larve de lépidoptère dérangée me donne l'occasion de sortir l'appareil :

Il s'agit d'une chenille de Psi, ou
Acronicta psi, un papillon de nuit très répandu.
5 novembre : il ne reste désormais guère que les hivernants, les Rougegorges deviennent vraiment familiers, se posant à 1-2 mètres seulement, Troglodytes, Pic-verts, la seule rareté aujourd'hui est ce champignon bizarre :

Il s'agirait d'un Clathre rouge, relativement rare dans l'ouest de la Suisse.