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Décembre Pas de chasse aux raretés ici ! mais quelques observations de la vie locale, au hasard de mes sorties hebdomadaires.
Après un début d'hiver assez froid, avec période de gel, brouillards givrants, l'année 2014 commence au contraire sous un climat plus doux, très pluvieux. Concernant les oiseaux, une première impression empirique est que les Sarcelles d'hiver sont présentes en force dans la région... les photographes aussi. La suite de l'année sera tout aussi contrastée, avec notamment un été relativement frais et pluvieux. Une partie des nichées précoces et tardives ont probablement été limitées. Les passages de Gobemouches noirs sont aussi très visibles dans l'ouest du canton au moins. Quelques flocons pour Noël, puis gelées pour la dernière semaine de l'année...
7 janvier : Retour à la Seymaz, journée très douce !

La femelle de
Busard Saint-Martin est toujours fidèle à la région. Jour après jour cet oiseau survole les mêmes champs à 1 m de hauteur, étendant parfois un peu son circuit, avant de revenir quelques heures plus tard. Un mâle immature serait aussi visible vers les Allûts.
7 janvier : Plus rare, une
Ouette d'Egypte fait escale au bord des étangs, déjà repartie le lendemain. Cette espèce africaine se reproduit dans le Nord de l'Europe depuis les années 1980, et est parfois considérée comme invasive car relativement plus agressive que d'autres espèces de canards locales.

Des bandes de corvidés, Choucas, Freux, Corneilles, fréquentent la région en hiver. Ici un
Grand Corbeau survole la zone.
22 janvier : Belle journée assez ensoleillée, les habitués sont tous présents, mais pour la photo, seul ce petit
Troglodyte mignon sortira des amas de végétation pour quelques secondes, avant de repartir en quête de nourriture.
31 janvier : ce
Tournepierre à collier hivernerait régulièrement à Excenevex depuis 1998 (il lui manque l'ongle du doigt intérieur gauche ce qui devrait aider à identifier l'individu). Etonnant aussi de voir la quantité de petits vers, larves et autres animalcules aquatiques que cet oiseau arrive à dénicher en ne parcourant parfois que 2-3 mètres de rivage.
6 février : Lac de Neuchâtel : scène de pêche miraculeuse pour cette femelle de
Harle bièvre ! Après une lutte farouche contre le poisson et avoir échappé à une attaque de foulques, la tanche (brême?) se révèlera impossible à avaler, car beaucoup trop grosse. Les yeux plus gros que le ventre...
Du côté du canal de la Broye, Harle huppé (1 mâle et 2 femelle), nombreux canards sur les bancs de sable (Tadornes de Belon et casarca, Pilets, Chipeaux, Siffleurs, Sarcelles d'hiver, Colverts). Le soir des dizaines de Courlis cendrés se font entendre... ambiance un peu magique ! D'ailleurs ici aussi il y a une foule d'amateurs pour observer les visiteurs ailés. Les limicoles seraient moins nombreux que d'habitude selon certains habitués.

Et aussi une vingtaine de
Cygnes chanteurs, dont ce couple qui les rejoints.
11 février : Teppes : un
Butor étoilé se balade autour des mares. Il s'arrête avant de passer devant l'observatoire, puis s'envole vers un autre étang. Crépitements soutenus des déclencheurs de réflex dans la cabane !

Un groupe d'une dizaine de
Pipits farlouse se nourrissent dans l'herbe et la boue d'un pâturage aux Allûts.
17 février : Teppes : atterrissage du
Butor étoilé dans les roseaux, pattes en avant pour amortir le choc grâce à l'élasticité des tiges. Le Butor utilise la même technique que le petit Blongios pour décoller dans les roselières, il grimpe un peu sur les roseaux en saisissant et rassemblant plusieurs tiges qu'il maintient entre ses doigts afin d'avoir assez de support pour son poids, dresse la tête au sommet des roseaux pour surveiller les environs, avant de s'élancer.

Et quand rien ne se montre plus à l'horizon, il est temps de quelques réflexions...
24 février : Teppes : ce
Fuligule nyroca (qui figure sur la liste rouge UICN) s'est installé depuis quelques temps déjà sur l'étang, en compagnie des Sarcelles, Nettes rousses, ainsi que d'autres grèbes et canards.
Le temps plutôt doux donne une ambiance printanière à la saison, les Grèbes huppés paradent depuis plusieurs semaines déjà, un couple de Hérons en poursuite nuptiale, tout comme des Colverts, alors que Rouge-gorges et Troglodytes chantent à pleine gorge ; du côté de Genthod un Héron est déja en train de bâtir son nid !
8 mars : Un vol de 350 corvidés est en migration vers le Nord-Est, Choucas et Freux sans doute.
12 mars : Les
Goélands leucophées sont déjà en train de s'accoupler. A noter aussi que des couples nichent sur les toits de Genève depuis quelques années !
15 mars : Les
Chouettes chevêches d'Athénaz sont à nouveau présentes sur l'arbre où elles nichaient pendant des années. Un lièvre est arrivé au pas de course vers l'arbre, et la chouette de droite, posée sur une branche à quelques mètres, est venue se réfugier vers son partenaire en poussant un cri d'inquiétude !
20 mars : Envol d'une
Bergeronnette grise...

Beaucoup moins visible sur le sol, un
Pipit spioncelle qui a bien piètre allure, probablement en pleine mue.
2 avril : Températures très douces ce début avril :

les
Traquets pâtres chantent à tue-tête.
7 avril : Court
séjour en Catalogne, Espagne, l'occasion de voir quelques espèces rares ou absentes chez nous.

Le
Goéland d'Audouin y dispose de ses plus grandes colonies.
17 avril : Retour au pays, la situation est très très calme !

Les
Cincles plongeurs semblent amasser les proies comme s'ils voulaient nourrir les jeunes, mais ils ne retournent pas au nid... curieux.
Sur les étangs, pas grand chose en vue, que des espèces communes localement, et certainement pas de photo à faire. Dans ce cas on peut toujours faire une liste ! Donc 14h30 autour des étangs de Sionnet : Héron cendré, Colvert, Harle bièvre, Foulque macroule, Faison de Colchide, Pigeon ramier, Pigeon colombin, Busard des roseaux, Pic vert, Milan noir, Buse variable, Faucon Hobereau, Faucon crécerelle, Corneille noire, Etourneau sansonnet, Chardonneret élégant, Hirondelle de cheminée, Hirondelle de fenêtre, Hirondelle de rivage, Fauvette à tête noire, Tarier pâtre, Alouette des champs, Rousserolle effarvatte, Bruant des roseaux, et quelques chevaliers.
Il y a toujours autant de monde dans la région, retraités amateurs d'ornithologie, 3 jeunes cocheurs montés sur des ressorts, ou inactifs en vadrouille ;).
23 avril : Teppes, le premier Héron pourpre de la saison ! Sionnet, une quinzaine de Chevaliers, sans doute des Sylvain, et 1-2 plus gros type Aboyeur, une Rémiz penduline, tout ce beau monde un peu trop loin pour les photos, comme le couple d'Echasses blanches...

plus loin un couple de
Traquets motteux, ci-dessus le mâle en plumage nuptial. Dans la région, ils sont surtout visibles en automne lors de la migration vers le Sud, en plumage d'éclipse sur les champs labourés.

ou une
Fauvette grisette qui chante tout en chassant des insectes (pas mal de grisettes dans la région ces jours-ci), et les habitués du coin, une trentaine d'espèces en tout. (Et le record du plus jeune observateur, déja très aiguisé !)
27 avril : les premières nichées ont déja bien démarré, mais certaines portées semblent bien réduites,

comme ce couple de Colverts, ici la cane avec 2 jeunes canetons seulement, plus loin une Foulque avec aussi 2 petits. Même à l'île Rousseau, la portée d'Oies s'est fortement réduite !
5 mai : un couple de Torcols se livrent à leurs ébats devant moi ! Mais le temps d'approcher avec l'appareil et ils ont déja terminé...
 | |  |
la femelle, | | le mâle ? |
Les 2 individus paraissent différents. Ou est-ce seulement les plumes gonflées à gauche ? Chez le
Torcol fourmilier, de nombreux chanteurs se font entendre ce printemps dans tout le canton, reste à savoir si ils s'installeront bien dans la région !

Brève prise de bec entre un Autour et un Milan noir qui se rencontrent dans un thermique...
8 mai : premier groupe de 7 Guêpiers ! D'autres ont été aperçus ou entendus ces premiers jours de mai.
15 mai : Encore du passage de migrateurs au bord du Rhône : Busard des roseaux, nombreux Milans et Martinets noirs...

Habitués des lieux un couple de petits faucons se délectent de libellules et autres insectes capturés au-dessus des mares : ils se perchent à proximité, surveillent les roselières, puis fondent sur leur proie, puis volent au-dessus de la végétation ou comme ici en rasant l'eau !

Les proies sont dévorées en vol. Ces
Faucons hobereau semblent avoir un taux de réussite élevé. Température relativement faible qui rend les insectes moins vifs, ou jeunes libellules inexpérimentées?

Un
Balbuzard pêcheur attiré par les mares se fait immédiatement chasser par le couple de Goélands leucophées qui fréquente les lieux.
20 mai : Alors que les premières nichées sont déja en pleine découverte du monde, les Guêpiers comme les Sternes en sont encore aux premières étapes.

Dans les 2 cas des offrandes sont fréquentes. Les Sternes qui ont capturés un poisson courtisent leur partenaire en criant, puis celle-ci se pose dans l'eau, criant elle aussi, et le mâle lui offre sa prise qu'elle avale rapidement.

Des couples de guêpiers sont en plein accouplement.
Les petits Harles bièvre sont eux déja en pleine forme et malgré leur taille minuscule, ils sont parfaitement capables de plonger !

Ils profitent malgré tout de leur mère pour se déplacer !
28 mai : Une semaine plus tard, des sternes sont déja en train de nourrir leur partenaire qui couve, sans doute sur les radeaux aménagés de Verbois.

La taille ou la quantité des proies est maintenant plus importante pour justifier le trajets entre les mares des Teppes et le lac du barrage.
Un couple de
Blongios nains (au moins) est aussi sur le site :

ici un mâle vient de se faire chasser par la femelle ! Un peu plus tard il fera entendre son "chant".
Un couple de
Râle d'eau fait son apparition :

comme d'habitude, ils paraissent pressés, et ne sortent guère de l'abri des roseaux. Ils font entendre un grognement très sourd.

Ils sont suivis de 6 poussins (un plus loin derrière) qui sont encore nourris au bec !
31 mai : Au port des Pâquis, un visiteur, probable échappé, vient assister au bicentenaire de Genève :

Un
Dendrocygne bicolore.
2 juin : Cette fois la famille de Râles apparaît en ordre dispersé ! Chaque parent suivi de quelques petits toujours recouverts de duvet noir mais avec une silhouette légèrement plus déliée, avec toujours un poussin qui traîne (le même?), cette fois bien isolé 5-10 mètres derrière ! Le cri (de ralliement?) des adultes a changé, à mi-chemin entre le grognement sourd précédent et le cri ou râle habituel, plus articulé, mais qui n'est pas répété plusieurs fois. Loin de se contenter de picorer des minuscules organismes ou végétaux, le Râle s'avère être un vrai chasseur, capable de poursuivre et de capturer une grenouille, qu'il s'empresse alors de ramener à ses petits à l'abri dans la végétation !
Le Blongios se fait encore fréquemment entendre ; 7 petits canetons pour le couple de Nettes rousses des Teppes...
Une bonne nouvelle du côté des Torcols, au moins un des nichoirs installés pour eux est occupé !
5 juin : Belle journée, brise du SO, 1
er quartier de lune dans le ciel...

Un jeune
Bihoreau gris de 2 ans survole les mares puis s'en va, sans doute en raison de l'absence de perchoir à son goût (ces oiseaux se perchent plus volontiers sur des branches au-dessus, au bord du Rhône par exemple).
La petite famille de Râles d'eau semble toujours au complet :

les poussins d'environ 10 jours sont toujours couverts de duvet noir, mais ils ont bien grandi ! Encore et toujours un poussin isolé en queue de peloton, cette fois il fait son apparition 10 minutes après le groupe, tout seul comme un grand ! Les adultes poussent maintenant le cri normal, mais plutôt sans les 2-3 répétitions habituelles.
3 juillet : Petite visite vers le nichoir des Torcols, et surprise ! Non ce n'est pas encore l'automne, la sécheresse n'a pas tué toute la végétation, c'est le terrain qui a brûlé ! Sans doute les orages parfois violents de ces derniers jours?
Le nichoir en ciment, visible sur la photo, a par contre bien tenu le coup, alors que le feuillage lui est calciné jusqu'à une hauteur de plus de 5 mètres ! Un avantage imprévu des nichoirs en ciment sur ceux en bois.
Le feu de brousse s'est propagé aux environs sur au moins un millier de mètres carrés. On voit que la base du peuplier est bien touchée
La 1
ère nichée de Torcol devrait déja avoir quitté les lieux depuis 2-3 semaines, mais n'étant pas revenu depuis un moment, je ne sais pas si la 2
ème était déja en cours... les Torcols pondent en effet normalement une 2
ème fois fin juin ou début juillet.
L'année dernière c'est un orage de grêle mémorable qui avait traversé la colonie, réduisant en miettes une partie de la végétation !
Les Guêpiers sont eux aussi toujours là, le feu qui s'est propagé jusqu'à la colonie ne les a pas fait fuir. Vu la profondeur des trous, ils ne devraient pas courir trop de risques dans cette situation.

Ici un adulte mâle vient apporter un insecte au nid : les premières éclosions ont manifestement eu lieu vu la fréquence des visites par les parents sur au moins 3 nids !
12 juillet : La colonie de Guêpiers de Sézegnin fourmille d'activité !

Des dizaines de Guêpiers s'activent à nourrir les jeunes. De nombreux gros insectes qui passent juste au-dessus de la colonie à plusieurs dizaines de mètres du sol sont capturés par les Guêpiers qui les poursuivent et les attaquant par dessous, comme on le voit ici.
Sur le site de cette grande colonie nichent aussi les Hirondelles de rivage, et des rapaces attaquent régulièrement :

Ici un jeune épervier qui tente sa chance à plusieurs reprises, un jeune Faucon hobereau essaiera lui aussi de capturer un Guêpier, tous deux sans succès cette fois.
Aux Teppes plusieurs Blongios nains semblent faire des allers-retours, revenant régulièrement vers la même zone de roseaux, suggérant un nourrissage de leurs jeunes. Un Cygne noir s'est installé, peut être celui vu à Verbois l'année dernière? Un couple avait aussi fréquenté l'Ile Rousseau en automne 2013, l'un des deux y étant resté plusieurs semaines.
31 juillet : Beaucoup de jeunes guêpiers ont déja quitté le nid, mais quelques uns y sont encore :

Un jeune semble "tombé du nid" :

Il essaie de capturer de petits insectes au sol et de voler quelques mètres pour se déplacer. Apparemment il est sorti du nid trop jeune, la plupart des jeunes qui sortent la tête des cavités ont l'air plus avancés que lui !
6 août : Courte visite à Sionnet où malgré un mois de juillet avec des précipitations record, le niveau de l'eau est toujours réglé aussi bas, et où la croissance de la végétation réduit fortement la visibilité. Beaucoup de jeunes passereaux, chardonnerets, mésanges, pie-grièches, la plupart des espèces locales sont bien présentes.

Une hermine se balade sur le chemin, à l'affût de quelque proie. Souvent visibles du côté des vergers de Rouelbeau en hiver, elles se baladent sur tout le site, parfois au milieu des Pré-pourris, ici vers le parking au sud des marais.
12 août : Dans les broussailles et les roseaux, en compagnie des Rousseroles effarvattes,

un
Phragmite des joncs, peut-être déja en migration.
28 août : Moulin-de-Vert, des dizaines de Guêpiers chassent et se reposent dans la région, probablement une partie de la colonie de Sézegnin? En effet ces oiseaux sont régulièrement aperçus entre Cartigny et le Val de l'Allondon depuis plusieurs semaines.
Dans les sous-bois un écureuil se rapproche sans se méfier !

2 échasses se courent derrière dans l'étang, et de nombreux Gobemouches noirs sont aussi présents, comme du côté des Teppes !

Les
Gobemouches noir ont d'ailleurs réellement envahi le canton, des centaines d'individus sont visibles depuis plusieurs semaines. Leur présence est parfaitement normale à cette période, mais je ne me souviens pas d'une telle quantité de ces oiseaux?
31 août : Bernex : un
Hibou Moyen-Duc se repose dans un noyer, attiré dans ce coin par un fort développement de la population de rongeurs.
8 Sept : Mont-Mourex, où les migrations sont souvent bien visibles :

Une Buse variable (?) très claire file vers le Sud-Ouest. En 2h 1/2, 4 Guêpiers, 1 Milan royal, 3 Bondrées, 18 Cigognes blanches, quelques buses, des centaines d'Hirondelles rustiques, quelques dizaines de passereaux divers, 1 Busard, 1 Autour, 1 Epervier, 1 Faucon Hobereau.
Retour aux Teppes, où les Grands Corbeaux semblent retrouver la falaise qu'ils avaient abandonné après l'arrivée des Faucons pélerins (qui leur avaient apparemment emprunté leur aire, et avaient attiré une foule permanente sur la rive opposée).

un des partenaire du couple transporte une branche, rejoint par le second. Ils avaient déjà passé un moment à croasser posés exactement sur les anciens nid. S'agit t'il de jeunes du couple qui nicherait un peu en aval, ou des mêmes oiseaux qui occupaient cette place il y a quelques années?
12 Sept : Beaucoup de mouvement partout,

aux Teppes un
Balbuzard pêcheur de passage est rejoint par un Grand Corbeau, qui tournoie même quelques instants avec lui, avant de redescendre rejoindre son partenaire sur les falaises. Un peu plus tard lorsqu'un jeune Autour des palombes cercle à son tour, le contact sera beaucoup moins amical !

Des
Cigognes noires passent dans le ciel !
Vers les Allûts, des limicoles se nourrissent de petits vers dans une mare :

deux
Bécasseaux de Temminck et un
Bécasseau minute en migration se refont des forces avant de repartir vers le Sud.
6 Oct : Situation assez calme à la Seymaz, avec quelques passereaux de passage :

2 Pipits farlouse sur un arbre perchés

et aussi cette petite
Cisticole des joncs, normalement rare en Suisse, bien que certaines années les territoires occupés par les nicheurs s'étendraient jusqu'au Nord de l'Europe.
6 Oct : Zone de l'Aire renaturée, ici aussi quelques migrateurs de passage :

2
Rémiz pendulines, une espèce en expansion

et une
Marouette ponctuée qui a été aperçue depuis près d'une semaine, ce qui a aussi été le cas l'année dernière là aussi en octobre.
Enfin passage d'une jolie Couleuvre à collier :

qui remonte la rivière et s'arrête même quelques instant pour la photo !
14 Oct : Toujours les migrations, sans doute à la recherche d'un casse-croûte,

ce
Busard des roseaux survole les Teppes durant plusieurs minutes, cercle ou essaie de saisir une proie à plusieurs reprises avant de poursuivre sa route.
Est-il équipé d'un équipement type balise satellite GPS installée au niveau du croupion? Peu probable sans bague... Ou est-ce un projectile resté planté dans les chairs? Un morceau de jonc coincé sur le croupion?
20 Oct : Rade de Genève,

un groupe de 6
Tadornes de Belon se repose brièvement sur l'eau avant de repartir vers l'Ouest. La période de migration paraît bien tardive, mais la douceur exceptionnelle de ces dernières semaines rend peut-être ce genre d'observation moins étonnante.

Les
Merles, ici une femelle, font un festin de baies.
7 Nov : Aux Teppes

un
Martin-pêcheur se repose 5 minutes, et rejette une pelote, restes de poissons non digérés.
19 Nov : Rade de Genève

Depuis cet été une
Tadorne casarca s'est installée sur l'île Rousseau, avec toute une compagnie d'oies - dont un couple qui y a même niché, un
Canard de Barbarie (variété domestique du Canard musqué), et parfois aussi une Bernache nonnette. Tous ces oiseaux sont probablement des échappés, et profitent du pain généreusement distribué par les nombreux touristes.
9 déc. : La neige est descendue jusque vers 500-600 mètres cette nuit, une petite bise donne une ambiance hivernale.

Quatre
Bécassines des marais se reposent et se nourrissent sur le bord des étangs aux Teppes. Jusqu'à 13-14 bécassines auraient été aperçues quelques jours auparavant.
24 déc. : Cadeau de Noël pour les Genevois, un visiteur relativement inhabituel dans la rade :

Un
Harle huppé fait la cour aux femelles de Harles bièvres ! Courtes poursuites, tête dressée puis cou dans l'eau bec en l'air, mais il se fait régulièrement repousser, malgré son insistance ! Après une observation plus attentive, il paraît avoir jeté son dévolu sur une femelle en particulier, qu'il ne lâche plus d'une semelle. Toujours là 2 jours plus tard, il chasse parfois même des mâles de Harles bièvre qui se rapprochent trop !
Une quinzaine de couples de Garrots à oeil d'or au large de la Perle du Lac,

et un Dendrocygne bicolore (toujours le même depuis le mois de mai ?) légèrement blessé sur le dessus du bec.
31 déc. : Avec le gel qui recouvre presque tous les étangs, les canaux sont un peu plus fréquentés :

les Bécassines s'activent et parcourent les rives à la recherche de nourriture,

elles sont aussi capables de nager ;

on note des différences de couleurs entre ces 2 individus, peut-être une différence d'usure du plumage, le plus récent paraissant plus clair, plus terne, mais aussi de taille, formes ? Peut-être une
Bécassine sourde au 1
er plan ?

Le
Martin pêcheur s'en donne à coeur joie, en quelques heures c'est plus de 10 petits poissons qui sont capturés !