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Novembre7 jan. : Clin d'oeil pour la nouvelle année qui commence sous le signe de... la Mouette ! En effet, comme la mode est de désigner un représentant pour chaque année, et que cette espèce commune chez nous est un des premiers oiseaux aperçu en ce début janvier, la Mouette rieuse sera notre oiseau de l'année 2015 !

Plaisanterie à part, ici une jeune
Mouette rieuse, les marques sombres sur le manteau, les pattes et la base du bec moins rouge que chez les adultes caractérisent le jeune au cours du 1
er hiver.

La fortune a souri à cet individu, qui aura de quoi faire quelques réserves ! Cette image me rappelle une BD pour enfants où il y avait toujours une mouette à côté d'un poisson mort lorsque l'action se passait au bord de la mer.
10 janv. : La glace sur les étangs a pratiquement fondu avec le redoux, et la plupart des habitués sont présents - forte activité des castors - nombreux Harles bièvres, quelques sarcelles, Colverts, Piverts, Sittelles, Mésanges diverses, Rouge-gorges, Merles, Corneilles et Grands Corbeaux, Geais, Troglodytes, Cincle sur la rivière, Buses, Martins très actifs, le Butor serait encore là,
Goélands en passage, Cormorans,

et toujours quelques
Râles d'eau qui parcourent les rives, ou s'envolent brièvement pour traverser des passages trop dégagés à leur goût.
21 janv. : Les Castors sont très actifs le long du Rhône, avec des arbres de plus de 10 mètres de haut abattus sur le chemin ! Les mares sont à nouveaux bien peuplées par les habitués qui avaient déserté à cause du gel.

Au moins un
Butor étoilé est toujours installé dans le coin, et se déplace parfois d'un bouquet de roseaux à l'autre.
24 janv. : Un couple de
Pics noir se tiennent sur le même arbre.

Les 2 font entendre de nombreux cris, échange de trilles proches du cri en vol, puis vont se poser plus loin faisant entendre un cri plaintif.
13 fév. : Les
Bécassines des marais auront pu être observées tout l'hiver, surtout aux Teppes où on a pu en compter une bonne quinzaine en même temps.

Elles se tiennent souvent juste devant les cabanes d'observation, peu farouches, même lorsque les observateurs se font bruyants. Présentes par tous les temps, elles se nourrissent au bord de l'eau, et lorsque les étangs sont gelés, elles peuvent parfois rester au repos presque toute la journée.
14 fév. : Les
Grandes Aigrettes sont désormais assez communes dans la région. Ici un groupe de 14 de ces oiseaux a passé la nuit au Sionnet :

Peu après elles s'envolent par groupes dans les environs ou plus loin vers l'Est, sans doute en retour de migration.
25 fév. : Mon premier Milan noir de la saison, qui remonte tranquillement le Rhône et passe au-dessus du Pont Butin !
26 fév. : Retour au Sionnet, toujours quelques Aigrettes :

Temps assez couvert, mais ces séances de pêche dans les étangs sont toujours gracieuses.
12 mars : Les migrations sont bien lancées, avec un temps ensoleillé depuis pas mal de jours. Dans le canton, Sarcelles d'été,

plusieurs
Milan royaux et Milans noirs, les premières Fauvettes à têtes noires qui chantent. Et toujours de nombreuses Bécassines des marais aux Teppes.
20 mars : Petite sortie pour observer l'éclipse solaire partielle, manquée en 1999. Plusieurs Milans noirs passent vers le Nord-Ouest, alors qu'un couple s'est déjà installé au-dessus des étangs, apportant des brindilles pour le nid et se reproduisant. Nettes rousses, Sarcelles d'hiver, Bécassines sur les étangs, Fauvettes à têtes noire qui chantent, tout comme les Grives musiciennes très présentes et très vocales depuis plusieurs semaines ! sans parler des rougegorges ou des Troglodytes.

Un
Busard des roseaux en migration passe sans même s'arrêter sur les mares, il sera sans doute du côté du Fanel cet après-midi.
Les Castors de leur côté continuent leur travail sur des arbres relativement importants.
23 mars : Sur le Rhône encore de nombreux hivernants.

Une femelle de
Harelde boréale en migration se repose et plonge depuis quelques jours près de l'observatoire, un petit canard très compact, qui a l'air très à l'aise malgré qu'il se trouve ici bien en dehors de son aire de répartition habituelle.
A noter encore que les lézards verts comme les Vipères aspic sont de sortie en nombre depuis plus d'une semaine. Les vipères sont déjà en train de se reproduire, et les crapauds ont eux déjà pondu quantités d'oeufs.
1 avril : Après le passage de la dépression "Niklas" sur la Suisse, on observe que la région a été largement épargnée. Les migrateurs continuent de passer, on note de plus en plus d'hirondelles,

une dizaines d'
Hirondelles de rochers passent en petits groupes mixes, avec des Hirondelles rustiques. Une Rémiz penduline se perche brièvement avant de continuer son chemin, une autre avait été observée au même endroit la semaine dernière.
Mais la vedette du marais de la Seymaz depuis près de 2 semaines, qui attire nombre de photographes et de curieux,

est la
Gorgebleue à miroir ! Elle est surtout visible côté Salève, souvent au sol en recherche de nourriture, elle se perche brièvement sur des perchoirs peu élevés, chantant parfois brièvement. Présente plus ou moins régulièrement depuis quelques années, en passage dans le canton, il y a apparemment plusieurs individus sur ce site :

si l'on compare les 2 images ci-dessus, la zone rousse au-dessous de la gorge ne paraît pas du tout similaire, même s'il faut tenir compte du fait que cette zone du plumage est d'apparence très variable selon l'attitude de l'oiseau (le miroir n'apparaissant bien que lorsque l'oiseau chante).
10 avril : Mes premiers Coucous gris de la saison, qui chantent à l'Etournel.
12 avril : Les Loriots sont arrivés dans la campagnes genevoise et se font entendre, tout comme les Rossignols.
24 mai : Les nichées sont bien avancées pour certains, les petites Mésanges bleues ont déjà quitté leur nichoir. Toujours de nombreux Rossignols dans la région, par contre ils ne semblent pas encore tous nourrir les jeunes (jardin),

pareil pour les
Hypolaïs polyglottes, qui chantent, défendent leur territoire, mais ne semblent pas encore nourrir les jeunes. Un bon nombre de ces oiseaux est présent dans ce périmètre.
Depuis environ 10 ans les Hypolaïs polyglottes sont très présents dans la région, mais en 2015 ils semblent partout !
Aux Teppes, le niveau d'eau des mares est toujours très élevé depuis plusieurs semaines, et beaucoup de nichées ont du être submergées, les Râles notamment semblent avoir déserté la zone. Des jeunes Bihoreaux sont présents depuis quelques temps...
4 juin : pas trop d'activité visible en cette période de pleine lune. la nuit serait plus propice à des rencontres avec les mammifères du coin, notamment les castors et leurs petits, les éventuelles Loutres qui avaient visité les Teppes l'année dernière, ou encore les sangliers. Sur les mares, on entend toujours les Blongios nain qui lancent leur appel sourd, quelques foulques nourrissent leurs petits toujours aussi peu discrets avec leur tête rouge vif et leurs cris perçants...

une ou deux
Sterne pierregarin, ici en vol sur place, font des allers retours vers Verbois dès qu'elles ont pêché un poisson (perchettes ?).

Ces autres petits poissons visibles tout près du bord grâce au niveau élevé de l'eau, semblent par contre peu prisés.
On note aussi plusieurs portées de Colverts, avec un succès variable, un groupe de 12 canetons nage derrière une canne de Colvert, avec parmi eux

2 canetons de
Nette rousse qui semblent bien intégrés au groupe. Comment se sont-ils retrouvés là, mystère. Un peu plus tard une canne adulte de Nette rousse atteri non loin, mais ne semble pas à la recherche de ses petits.
15 juin : Une observation plus prolongée des Rossignols et Hippolaïs montre que les nichées semblent bien avancées :

Un des couples d'Hippolaïs nourrit effectivement des petits, et à entendre les cris d'un des jeunes, il semble assez avancé. Diverses chenilles et insectes leur sont apportés par les parents. Le nid de l'année dernière à été abandonné et est cette fois placé dans une haie (mais s'agit-il du même couple ?).

Pareillement, alors que je n'ai pas pu observer de
Rossignols philomèles en nourrissage cette année, certains couples ont visiblement réussi à élever des jeunes, comme le prouve le plumage récent de ce juvénile.
16 juin : Les petits Hippolaïs ont désormais quitté le nid :

nourris avec une grande variété d'insectes, ici une belle araignée, ils restent encore cachés dans la haie, mais se déplacent de quelques mètres.
8 juillet : Après quelques jours de canicule, presque pas de précipitations depuis près d'un mois, une visite au colonies de Guêpiers locales se révèle plutôt positive !
Le site de la Feuillée a été bien transformé. On note quelques couples de Guêpiers en moins par rapport à l'année dernière.
Un nouveau tas de sable côté français permettra peut-être de reloger les oiseaux dérangés si le sable a été choisi avec un grain convenable.
Plus à l'Ouest, dans la carrière encore exploitée du côté de Sézegnin, la fosse côté route est en train d'être comblée. Là aussi il y avait 2-3 cavités occupées l'année dernière...
Dans la fosse principale 6 à 10 couples de
Guêpiers d'Europe nichent encore, les jeunes ne sortant pas encore la tête du nid.
Les hirondelles de rivage sont elles déjà parties ? De rares individus passent dans le ciel, mais aucune sur la falaise.
Aux Teppes un Râle d'eau se fait entendre ! Ils avaient complètement disparu des lieux depuis la hausse du niveau des mares du début mai. Sans doute un jeune né sur un autre site.
20 juillet : Alors que la canicule et la sécheresse commencent à marquer le paysage, le niveau des étangs principaux des Teppes est encore relativement normal. Effet de ces températures tropicales ?
La première vipère que je vois sur la rive droite du Rhône :

Elle se tient à l'abri sous le pilier de la cabane d'observation, et dérangée par des visiteurs, elle vient sur mes pieds alors que je suis assis sur le banc ! Ce n'est qu'à ce moment que nous voyons le serpent, qui essaye alors de sortir, en vain ! Après un court moment, juste le temps de prendre quelques photos, il reviendra se cacher sous le pilier où la température doit être légèrement plus agréable que l'air de la cabane.
Entre les 2 étangs les Vanneaux sont toujours présents, s'envolant parfois brièvement en poussant quelques cris.

Ils sont au moins 11
Vanneaux huppés visibles depuis plusieurs semaines maintenant !

Vu de plus près...
Les Blongios nains sont toujours présents, plusieurs mâles et au moins une femelle.
23 juillet : Beaucoup de jeunes oiseaux un peu partout. Malgré la canicule, la sécheresse, les orages parfois violents hier, l'avifaune semble bien résister !

Ici une jeune
Tourterelle des bois juvénile de l'année qui fait partie d'un petit groupe. En 2015 cette espèce est assez commune sur le canton, bien que les adultes relativement discrets sont souvent repérés au chant ; comme pour beaucoup d'autres oiseaux, les jeunes se laissent parfois approcher de plus près.
25 août : De nombreux jeunes se font voir dans la campagne, parfois un peu moins farouches ou moins prudent que les adultes :

Une jeune
Fauvette grisette, ou une femelle, mais l'iris semble relativement sombre, caractéristique des jeunes jusqu'au printemps suivant.

Deux immatures de
Bruants zizi, avec le plumage encore strié bien visible.

Un immature de
Pie-grièche écorcheur, les plumes toutes neuves de la poitrine cachent encore les petits croissants grisâtres qui apparaîtront avec l'usure, et le sommet de la tête est encore rayé.
Aux Allûts à l'ouest de Laconnex, une grande zone entre la petite réserve ProNatura et le terrain d'aviation RC a été mise en exploitation pour une carrière de "matériaux alluvionnaires"... la petite mare dans le pré à vache contigu au terrain d'aviation a été comblée alors qu'elle est en dehors de cette exploitation ! En plein pendant la période de migration !
15 sept : Des milliers de Gobe-mouches noirs sont de passage à Genève ! A la campagne, mais aussi en ville, dans les parcs, partout leurs cris se font entendre, perchés dans les arbres ils s'envolent brièvement pour capturer des insectes en vol ou au sol, avant de revenir se percher.
Les migrations sont bien avancées, des bondrées en grands nombres, hirondelles, derniers Milans noirs, pas mal de Busards des roseaux, plus rares Balbuzards, quelques faucons, Eperviers, quelques Colombins, encore des groupes de Guêpiers, et certains hivernants sont déjà arrivés, on voit à nouveau des Grandes aigrettes ou des Bécassines aux Teppes.

Ici un
Autour des palombes juvénile de passage.
1 oct : Comme partout dans le monde, les figuiers attirent du monde, ici un couple de
Fauvettes à tête noire s'est accaparé l'arbre,

avec un juvénile, les parents ne sont pas très loin. Dès le matin les oiseaux s'empiffrent avidement de figues, qui ne sont pourtant pas encore 100% mures. A la fin de la matinée ils sont déjà tellement rassasiés qu'ils ne parviennent plus qu'à piquer quelques becquées, mais par contre - peut être sous l'effet du sucre ? les adultes commencent à se chamailler et se poursuivent continuellement dans l'arbre !

Ici le mâle à côté de fruits encore intacts... D'autres oiseaux visitent le figuier, Etourneaux, Merles, et des espèces insectivores, comme un couple de Troglodytes, des Mésanges à longue queue,

ainsi que ce
Pouillot véloce qui passe un bon moment devant l'objectif, mais reste difficile à saisir car toujours en mouvement. Lui aussi pique brièvement une figue, mais c'est sans doute qu'un insecte ou araignée se trouvait dessus.
19 oct : Fraîcheur pour ce début octobre.

Comme chaque année, des centaines de
Grand Cormorans se rassemblent sur le lac.
8 nov : Mon 1
er Râle des genêts ! Commune de Bernex, dans les cultures hivernales basses, cri d'alerte à 2 reprises ! L'oiseau reste impossible à apercevoir, malgré que la hauteur de la végétation ne dépasse pas 15 cm.
Depuis une dizaines de jours, un Grand corbeau vient aussi régulièrement au-dessus des parcelles où quelques vaches on été mises à paître, je ne me souviens pas en avoir vu ici, à plusieurs kilomètres des falaises de Cartigny.
Résumé empirique de l'année 2015 en cours : Météo hors norme, notamment inondation des mares aux Teppes qui ont décimé les nichées de Râles d'eau. Canicule en juillet-août.
La population d'Hypolaïs polyglottes du canton a explosé ! confirmant une présence importante mais plus discrète depuis bien des années. La destruction de zones de broussailles comme à la Feuillée a certainement aussi provoqué le déplacement de ces nicheurs dans des zones où ils sont plus visibles.
Les Tourterelles des bois semblent elles aussi plus communes que lors des précédentes saisons, tout comme les Moineaux domestiques à la campagne.
Premières vipères observées sur la rive droite du Rhône, aux Teppes.