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Photos Voyage Ornitho ThalandeVous pouvez aussi nous envoyer les coordonnées de tout autre site intéressant, avec quelques informations !

Il existe de nombreux Parcs nationaux et Réserves de faune en Thaïlande. Cette liste ne présente que les parcs visités lors de séjours en 2010 et surtout 2013, surtout s'ils sont favorables aux observations pour les oiseaux.
Bien que des tigres, léopards, crocodiles, tapirs, éléphants, gaurs et nombreuses autres espèces de mammifères vivent encore sur le territoire, il faut bien avouer qu'ils sont bien difficiles à apercevoir dans la jungle ! mais dans le cadre d'un voyage familial ou balnéaire, une petite visite du côté naturel apportera une expérience différente, une note aventure ou écotourisme intéressante pour vivre le pays du Siam autrement, bien que certaines réserves naturelles soient des îles désertes paradisiaques !
Quelques lieux sont indiqués sur la carte,
plus bas,
votre position s'affiche sur le plan si vous êtes dans la région. Pour la liste complète, voir le site officiel listé dans les liens externes en bas de page...
Logement, nourriture Les réservations pour les bungalows dans les parcs nationaux thailandais devraient être faites à l'avance sur le
site officiel des parcs nationaux thailandais. Pour les tentes, cela ne devrait pas être nécessaire. Un compte bancaire en Thaïlande permet de réaliser les paiements par internet sans frais. Dans tous les cas, il faut passer se renseigner au centre des visiteurs ou au quartier général parfois éloigné des logements, pour les clés ou le matériel. C'est surtout les parcs les plus visités tels que Kao Yao qui sont souvent complets, au moins les fins de semaines et jours fériés locaux, mais on peut avoir des surprises ailleurs, l'offre en logement étant parfois limitée. Le site permet aussi d'avoir une idée des disponibilités et tarifs. Les parcs les moins visités sont parfois moins prêt à recevoir des étrangers, et le personnel comme les documents ne sont disponibles qu'en langue Thai.
La plupart des parcs importants possèdent des bungalows et des tentes, mais tous ne servent pas de la nourriture. De façon générale, les conditions sont assez rustiques, et les tarifs légèrement plus élevés que l'offre équivalente dans les régions reculées, mais très abordable comparé aux établissements plus luxueux qui peuvent se trouver à proximité.
Guides et gardes des parcs nationaux En vous adressant directement aux gardes, vous pouvez obtenir des bonnes informations (les guides dépendent souvent de ces mêmes gardes pour avoir des nouvelles fraîches). Le problème est que beaucoup ne parlent que le Thai! Quant aux guides (pas d'expérience personnelle, mais on en rencontre sur le terrain) leurs services pourraient être assez chers, et seuls des voyages au sein de groupes seront abordables. Mais ils ne parlent généralement pas français. Si vous décidez de partir seul, comme je l'ai fait, toute l'organisation et la logistique (restons modeste, on parle de la Thaïlande, pas de la Nouvelle-Guinée) seront à votre charge, et vous passerez donc plus de temps à vous renseigner et à chercher, que si vous partez bien accompagné. C'est un autre type de voyage.
Nourrissage et diffusion de cris enregistrés On observe couramment ces pratiques en Thaïlande, pourtant décriées par certains. Si cela ne se produisait qu'en de rares occasions comme c'est le cas lors d'
études ponctuelles, les effets secondaires ne seraient pas trop à craindre. Ici par contre, c'est souvent la règle générale - sur certains sites au moins - et on peut voir des espèces rares se comporter comme des animaux familiers, habituées à être nourries régulièrement ! C'est que tout un petit business s'est créé autour de l'ornithologie et il ne faut pas décevoir les amateurs, dont certains payent probablement le prix fort pour pouvoir photographier des espèces rares.
Désolé, Google exige désormais les coordonnées d'une carte de crédit pour fournir ce service autrefois gratuit, la carte n'affiche donc plus rien!Attention, les points GPS sont indicatifs, et à vérifier à l'avance. Certains peuvent être décalés (valeurs décimales/minutes, secondes?). Parcs publics à Bangkok
En arrivant à Bangkok ou en attendant de reprendre l'avion, il y a aussi dans la capitale quelques grands parcs qui abritent des populations d'oiseaux assez importantes :
Lumphini, près du centre des affaires (pas de photo cette année, le samedi matin, une foule impressionnante s'active à jogger et prendre l'air dès l'aube !)
Les varans peuvent se cacher dans des petites mares. Celui-là faisait plus de 1,50 m de long (note : en 2016 les varans ont été capturés et ils ne devraient plus être visibles à Lumphini, au moins les gros et pour quelques années). Des souimangas aux aigrettes, avec un peu de chance de nombreux oiseaux peuvent être observés. Accès aisé en transports publics, métro MRT.Putthamanton 13.779 S 100.327 E dans le quartier de Thon Buri, 20-30km à l'Ouest du centre, possède quelques recoins un peu "nature", même si une grande partie est très entretenue, et que l'on peut parcourir le parc en voiture ou moto.
Nombre impressionnant de Rolliers indiens, dont plusieurs couples nicheurs apparemment.
Loin du centre, un véhicule est préférable pour s'y rendre et visiter, un projet de ligne SRT devrait passer à proximité dans le futur.Rot Fai 13.817048 S 100.552468 E juste au Nord du marché de Chatuchak (le plus riche durant ma visite). Des vélos sont à louer pour pas cher au Nord du parc, 50 mètres à l'extérieur des limites.
Le sud du parc est proche des lignes BTS aérien et métro MRT. Il y a 2 parcs en fait, Chatuchak, puis Suan Lang, bien plus grand.Khao Yai
2169 km2 (Nakornratchasima, Saraburi, Prachinburi) Plusieurs sentiers intéressants dans ce grand parc national, bien qu'au vu de la surface imposante, les possibilités de randonner hors de la route restent réduites. Ceci dit la situation est meilleure que dans bien d'autres parcs visités. Et soyons positifs, moins le territoire est traversé de sentiers, plus les animaux seront tranquilles. Le chemin partant vers la tour d'observation était bien entretenu lors de ma visite. Après la tour, le sentier longe brièvement le petit lac dans la forêt, puis débouche à nouveau sur une grande zone herbeuse sillonnée par les sentes des éléphants. 3 possibilités s'offrent alors au visiteur : une bifurcation à gauche dont la dernière partie est sensée rejoindre le centre d'information et les restaurants était retournée à l'état sauvage (un panneau "Restricted access" semblait vouloir décourager les visiteurs à l'entrée dans la jungle) : si l'on continue tout droit on atteint le centre des gardes 3 km après le parking ; une 3ème voie tourne vers la droite pour rejoindre la route plus bas. Un éléphant mâle peu sympathique semblait vouloir faire régner la loi près de la tour en 2016, je ne sais pas comment ça c'est terminé !Le sentier qui longe la rivière entre les chutes et le campement de Pa Gluay Mai est très intéressant et très riche, mais aussi très fréquenté, comme les autres sentiers entretenus.Km 33, nature trail, aussi très fréquenté.Dans la jungle humide les sangsues sont bien présentes même durant la saison sèche, moins sur les sentiers.
La route d'accès à Pa Gluay Mai dispose d'un mini-parking sur la gauche, d'où partait un sentier qui traversait l'ancien golf. Le site reste très intéressant, car il traverse des milieux ouverts au sein de la forêt, et est très riche. Mais le sentier n'est plus entretenu.Une autre piste carrossable, mais fermée par des piquets verticaux, mène à travers des repeuplements secondaires et de mini prairies occupées par des cervidés.Enfin le petit lac au niveau du centre de formation des gardes est très agréable lors des heures chaudes, pour voir les hirondelles, martinets et Hirundapus se désaltérer.Beaucoup des mammifères, les cerfs visitent les campings, éléphants quelques mètres derrière le restaurant (la nuit), nombreux gibbons, etc.Evitez les selfies avec les animaux sauvages. Comme on l'a vu début 2017, les crocodiles n'apprécient pas.450 bahts pour accéder au parc avec une personne et un véhicule. Nombreux bungalows, prix variables, mais malgré une visite en milieu de semaine, au bout de 2 jours j'ai du dormir sous la tente (réserver pour être tranquille).Nam Nao
966 km2 (Petchabun, n°12, 16.735 101.567) Un sentier de 4-5 kilomètre surtout dans la forêt, mais avec quelques ouvertures, une extrémité partant derrière le quartier général, l'autre arrive au site de campement. Plusieurs boucles permettent de varier ou de raccourcir le parcours. Un 2ème sentier forestier en dur de 1 kilomètre commence au même endroit.
2 sites intéressants en milieux plus ouverts sont accessibles depuis la route, à l'ouest et à l'est de l'entrée du parc. Le chemin qui mène à Phu Gum Kao fait tout de même plus de 12 kilomètres et un véhicule surélevé permettra d'avancer plus vite, même en saison sèche (accès au km 409 route 12). Plus proche, Dong Paek (km 405 route 12) présente le même genre de milieu, sans les prairies sèches et les arbres caractéristiques de Phu Gum Kao.
Campement, 2 petits "restaurants" et boutiques près du quartier général. Des bungalows sont aussi disponibles, mais tout était réservé à mon arrivée (il n'y avait cependant pas foule sur les sentiers).Doi Phu Ka
1704 km2
(Nan)Un sentier de 4-5 kilomètre traverse plusieurs milieux, une extrémité partant du quartier général, l'autre du site de campement.La route entre les kilomètres 28 et 33 serait potentiellement riche, mais des véhicules circulent régulièrement. Sur ce tronçon, 2-3 zones de parkings permettent d'accéder à des points de vue et des sentiers assez raides dans la forêt.Des bungalows à 800.- bahts (4 lits), 300.- bahts (sortes de mini-bungalows sur roues) et des tentes sont disponibles. Un restaurant et une buvette au quartier général.A noter que la zone de forêt s'étend vers le Sud, et qu'un lac de barrage (Chulaporn Dam NP, Khon San district) se trouve à environ 25km au Sud-Est.
Ci-dessus le sentier du parc, ci-dessous les bungalows les moins confortables.
Prix 250 bahts (1 personne + véhicule). Accessible depuis Nan par songtaew.Tiques.Chiang Saen
Quelques petits lacs, des zones humides et les rives du Mékong, donnent un intérêt ornithologique particulier à cette petite ville tout au nord de la Thaïlande. Le lac - Nong Bong Khai - présente l'avantage de pouvoir être visité en voiture et donc de profiter de rester relativement "caché", bien que certaines espèces comme les Poules d'eau à tête grise ne semblent pas très farouches.
Il est bien entendu intéressant de s'arrêter et de parcourir les rives à pied !
La zone au Sud-Ouest du lac est aussi connue sous le nom des marais de Yonok, et des projets de protection avaient été menés il y a quelques années, car ces lieux abritent le plus important dortoir de busards, à mi-distance avec le temple Pa Mak No (désespérément vide au moment de ma visite, peut-être que les travaux qui avaient lieu juste en face y était pour quelque chose - les oiseaux devraient arriver vers 16-17h pour se poser au sol) et des Effraies de prairies, le seul site de nidification connu en Thaïlande pour ces nocturnes.Note 2013 : une partie de Yonok est actuellement transformée par des bulldozers pour une mise en culture, avec création de canaux pour assécher le marais. Une grande perte pour la biodiversité du pays.
Les rives du Mékong sont d'accès un peu aléatoire. Quelques îlots proches sont fréquentés par des limicoles, mais une lunette est nécessaire. Une autre solution serait de louer un longtail, les îles et rives entre Chiang Saen and Chiang Kong devraient être intéressantes.Doi Lang
1170 km2 (Chiang Rai, Phayao, Lampang) Ce parc se présente sous la forme d'une longue route très abrupte qui traverse divers milieux selon l'altitude et l'exploitation. Quelques sentiers utilisés par les locaux permettent parfois de quitter un peu la route, sinon il faut se contenter de la parcourir. L'état de la route depuis Thaton était par endroit assez délabré au moment de ma visite, et seuls des véhicules 4x4 ou au châssis assez élevé auraient pu parcourir plus qu'une quinzaine de kilomètres. Ce n'était pas mon cas, et les milieux et spécialités ornithologiques les plus intéressants sont donc restés hors de portée. L'impression sur le premier tronçon reste celle d'un lieu très riche. Dommage, surtout qu'une nouvelle route en meilleur état permet désormais un accès plus aisé depuis Fang. Ceci dit, vu les conditions météo durant la saison des pluies et les travaux importants sur le réseau routier, la situation peut changer d'une année à l'autre.Prix 50 baths. Un site de campement figure sur la carte, je ne sais pas s'il est utilisé, mais des gardes devraient pouvoir vous renseigner sur les sites intéressants ; il n'y aurait par contre pas de restauration sur place. Voir à Tathon ou Fang.Doi Ang Kang
50 bahts sont demandés pour accéder à la station royale d'agriculture de Angkhang. Les sentiers intéressants se trouvant hors de la station, aucun frais n'est nécessaire si on ne loge pas dans les bungalows ou que l'on ne se rend pas au restaurant. La nuit approchant et le bungalows étant pleins, j'ai du passer cette étape ! Un marché de produits Karen se trouve aussi à proximité.
Doi Chiang Dao
1155 km2 (Chiang Mai) Malgré la surface importante, les sentiers praticables pour le sommet n'ont pas pu être visités (1ère pluie du voyage lors de mon arrivée). C'est la partie la plus intéressante du parc, mais un véhicule moins urbain serait plus approprié.
Dans la zone proche des resorts et du temple, à basse altitude, un sentier nature permet de rentrer dans la forêt, très dense, difficile pour les observations. Le cheminement vers le temple, avec ses interminables escaliers est aussi intéressant, mais sans grand succès pour moi. Les jardins du resort (Malee's et autres) offraient une vue plus facile sur les oiseaux du coin que le sentier nature, ci-dessus, peu praticable après de faibles pluies !La partie intéressante, à plus grande altitude, se trouve à plusieurs kilomètres de route de là, mais l'autorisation devrait être demandée au centre du parc proche des resorts. Un véhicule adpaté, peut-être 4x4 est nécessaire.Chiang Mai : Mae Hia Agricultural College
A l'ouest de la ville cet ensemble de terrains et de plans d'eau est toujours propice à quelques observations, assez varié avec des cultures, buissons, bois, et la forêt qui s'élève ensuite dans le parc voisin de Doi Suthep (l'entrée officielle se trouve sur une autre route).
Accès aisé en voiture ou 2 roues depuis la ville, un sourire ou un salut au garde à l'entrée est la seule formalité.Doi Inthanon
484,4 km2 (Chiang Mai) Très connu pour les amateurs d'ornithologie, il abrite aussi le point le plus élevé de Thaïlande, avec 2 cheminements en bois dans une forêt étonnante et même le centre pour les visiteurs et le parking près du radar/antenne (Souimangas) permettent des observations intéressantes. Beaucoup de monde dans ces zones, mais les oiseaux semblent s'être habitués.
Plusieurs chutes d'eau intéressantes à basse altitude :
Elles sont connues pour leurs énicures et nymphées peu craintives :
Plus haut, Siriphorn est désormais payante (20 bht), et l'accès se fait à travers un mini-jardin botanique bien entretenu. Ce qui n'empêche pas de faire des rencontres surprenantes :
Le fameux sentier à droite juste après le 2ème checkpoint est souvent très riche sur les premiers mètres, puis la visibilité est moins bonne, et après quelques centaines de mètres ou kilomètre, le sentier se perd dans les bambous. Dommage, car on entend un cours d'eau proche.Il y a d'autres pistes plus bas, dont 1 à gauche en montant, après le marché, km 35, praticable en 4x4 mais intéressante à parcourir à pied.Bonnes observations depuis la route aussi, même si la circulation est souvent importante (touristes qui montent au sommet) et la route raide.
Logement possible en bungalows ou camping du parc national et au village, prendre la route à droite après le km 30, ou chez Mr Daeng (réservez pour être sûr), km 31. Resorts à l'extérieur du parc.Mae Wong
894 km2 (Kampaengpetch, Nakornsawan) Plusieurs rapaces aperçus lors de l'approche vers le parc, ce qui est déja très prometteur ! Les pies peu farouches se baladent sur les sanitaires et bungalows proches du centre pour les visiteurs.
Comme à Doi Lang, des photographes travaillent avec des caches et des appâts pour photographier les Pittas et autres raretés, des affûts sont d'ailleurs à louer au camp avant le sommet, et certains gardes connaissent les lieux favorables.Le sentier qui part du sommet, l'ancienne route vers Umphang, est très riche au début. 2 petits sites sont situés à quelques mètres du sentier sur la gauche, dont un avec un cache bricolé. Une boucle rejoint le camp après une raide descente à droite vers une petite rivière (qui peut réserver quelques "brèves" surprises) et une remontée encore plus pénible ! L'ancienne route, devenue sentier paraît peu praticable après environ 1 km? Le sommet du parc est atteignable par des escaliers qui partent de la même boucle, juste avant de rejoindre l'arrière du camp.Le camp inférieur, 9km après le premier checkpoint, est aussi intéressant avec un sentier nature, la rivière et ses rives. Un restaurant pas toujours pratique si vous ne parlez pas le Thai, et les petits-déjeuners à 8h... Après avoir mangé du riz et des oeufs durant 2 repas, j'ai du insister pour avoir quelques légumes, alors que le personnel du camp se régalait de homard grillé et de plats de fruits pour fêter le nouveau chef.
"Midges", mini-mouches qui piquent et peuvent entraîner des inflammations importantes durant plusieurs jours.Bong Boraphet
(Nakorn Sawan) Ce grand lac est bordé de zones humides, surtout au Sud. Les visites en bateau permettent d'approcher les oiseaux et sont l'occasion de faire de bonnes photos. Le prix à payer est assez lourd, 500 baht de l'heure au moment de ma visite, et il faut bien compter 4 heures pour prendre le temps de voir plusieurs sites (sans doute une journée entière pour faire le tour du lac, les bateaux n'étaient pas très rapides. Les visites groupées seront donc préférables si votre budget est limité. Les colonies de Bihoreaux, d'Anhingas et autres oiseaux peuvent être approchées, parfois trop ! Très nombreux ardéidés, cormorans, canards, avec un peu de chance différents rapaces, Busard tchoug, sont aussi visibles, ainsi que des ibis et autres.
Il existe aussi un sentier nature, mais attention, la boucle extérieure n'est pas toujours entièrement entretenue, et les oiseaux se montrent aussi plus craintifs (les chiens locaux, peu accueillants, la parcourent par contre librement), ainsi qu'un cheminement surélevé.
Khok Kham
Zone de salines au Sud-Ouest de Bangkok, suffisament proche pour une visite d'une journée. Très connu pour les nombreux limicoles, dont le Bécasseau spatule qui y est régulièrement observé, l'endroit est composé de nombreux bassins avec des hauteurs d'eau variables. Nombreuses espèces visibles. Il est possible de parcourir certaines voies d'accès en voiture durant la saison sèche, sinon laisser le véhicule le long de la route et parcourir les salines à pieds. Accès libre, mais il s'agit de terrains exploités, qu'il s'agit donc de respecter.Note 2016 : le site est actuellement transformé par des bulldozers. Il s'agirait d'un projet de ferme solaire, pour le quel le propriétaire toucherait des subventions bien plus élevées que lui rapporte la location aux producteurs de sels, la plupart âgés, et l'avenir du site est donc très sombre, malgré le projet d'un classement comme site RAMSAR. Ce n'est hélas pas le seul site de cette liste qui est menacé.
Mahachai Mangrove project
D'un côté les étangs, de l'autre la mangrove et la mer.L'accès se fait par des ruelles encombrées qui traversent de petits villages, où les croisements sont souvent un peu délicats à négocier ! On se demande ce que l'on vient faire là, mais au bout de la route, le chemin de terre mène bien à un site intéressant !
Quantités impressionnantes de limicoles lors de ma visite, dont plusieurs Bécassins d'Asie ! Martins-pêcheurs, sternes, passereaux typiques des zones humides et mangroves. Dauphins !Laem Pak Bia et environs
(Petchaburi) Plusieurs sites distincts mais en contacts : nombreuses salines, zones côtières sableuses et mangroves.
Les salines sont riches, mais une lunette d'observation reste souvent nécessaire, car si les oiseaux ne sont pas sur des bassins salins proches des pistes, l'approche à pied fera souvent s'envoler toute la compagnie avant que l'on ne soit à portée de jumelle. Quelques bécasseaux bec-en-spatule sont bien présents, mais il est n'est pas assuré de les voir tous les jours, surtout au sein de groupes comportant des centaines d'individus. Les quantités de bécasseaux et autre limicoles peuvent être impressionnantes !
On peut aussi rejoindre la mer depuis les salines (attention aux vases type sables mouvants !) : se diriger vers le petit bâtiment sans murs, visible depuis le site indiqué par les panneaux pour le Bec-en-spatule.
La pointe côtière de Chaosamran est intéressante, joignable à pieds depuis les dernières routes/pistes - mais il faut être prêt à longuement marcher sur les digues de cailloux (ou sur la plage à marée basse) - ou en bateau depuis le village de pêcheurs. Avant d'arriver à la pointe, plusieurs bâtiments abandonnés donnent une ambiance un peu spéciale au lieu. Plusieurs espèces de sternes, laridés et limicoles sont visibles, notamment au bout de la pointe, qui devient un îlot lorsque la marée n'est pas trop basse.
Il est aussi possible de visiter l'Environmental Research and Development Project, avec quelques bassins et une grande zone de mangrove.Un cheminement en dur traverse la mangrove très dense, avec une tour d'observation et une jetée au-dessus de la mer, ce qui permet de prendre un peu d'air ! et observer quelques rapaces, nombreux martinets et hirondelles. Autour des bassins et dans la mangrove, quelques ardéidés, limicoles, et une Gérygone soufrée qui s'est laissée prendre en photo !Un peu plus au Nord, Wat Komnaram, avec une grande zone herbeuse inondable, fréquentée notamment des Glaréoles orientales, et probablement bien d'autres espèces durant la saison des pluies.Tous ces sites étaient d'accès gratuit. Un véhicule s'avère nécessaire. Les logements disponibles peuvent être rares sur cette zone très touristique (au moins pour les Thais), et après la nuit tombée, je me suis retrouvé dans un Hôtel de passe local trouvé grâce aux données du GPS (qui ne précisait pas la nature du lieu) ! Il y a une Guesthouse au village de Chaosamran, mais sans A/C et et des prix variables. J'ai passé la nuit suivante à Petchaburi, à 20km de la côte, Sun Hôtel, agréable.Kaeng Krachang
2915 km2 (Phetchaburi, Prachuap) Ici encore, l'accès à la partie la plus élevée du parc est un peu difficile pour un véhicule normal, encore possible en ce début 2013, mais très lente en raison de passages délicats et de pentes raides sur ce chemin de terre. En saison de pluie, seuls de vrais 4x4 surélevés pourront tenter leur chance si le parc est ouvert. Il y a des tranches horaires à respecter pour monter puis descendre.
Des cheminements existent depuis le camp intermédiaire, ainsi que le le long du ruisseau qui longe et croise la piste durant les premiers kilomètres après ce camp de Ban Krang.
Note : les tentes ne sont pas au niveau d'autres parcs comme au Nord-Est de Bangkok. Le restaurant (cantine) était fonctionnel entre 8h et 18h environ, bien que sur arrangement préalable et pour des groupes il doit être possible d'obtenir des faveurs. On peut emporter son repas pour le consommer plus tard à sa guise. Moins agréable, après 2 jours, les campeurs ont été priés de partir par le staff, sans trop de ménagement, sans doute pour organiser une partie de chasse à l'éléphant, car un groupe de pachydermes avait laissé des traces à 100m du campement intermédiaire la nuit précédente.Avec de la chance, des chiens sauvages, un léopard, crocodile, voire tigre sont parfois aperçus : un léopard a traversé le chemin un peu au-dessus du camp intermédiaire pendant ma visite aperçu par un autre visiteur, et nous avons pu y apercevoir un crocodile, ce qui vu le débit très faible du cours d'eau durant la saison sèche et l'absence totale de signalement à cet endroit est assez étonnant ! Des Léopards nébuleux ont aussi été pris en photo à 1 journée de marche du camp supérieur, grâce à des pièges photos...Attention aux éléphants, très discrets la journée, mais très présents au niveau du camp intermédiaire de nuit : une jeune américaine a été piétinée début 2014, sans doute après avoir tenté de pénétrer dans la jungle et peut-être de s'approcher d'eux ! Apparemment ils restent à proximité mais sont justes invisibles dans la végétation.
La profusion de papillons est parfois étonnante, des files se suivent en vol le long de la route ou des cours d'eau, où se pressent par milliers sur des concentrations de sels minéraux...
Ici un varan, apparemment la même espèce qu'on rencontre au centre de Bangkok, mais ils sont plus sveltes dans la nature, et leur aspect peut varier assez fortement avec l'âge et la latitude.La zone qui s'étend du lac jusqu'au pied des reliefs mérite aussi quelque attention, et certains locaux et resorts proposent des caches où des nourrissages ou points d'eau attirent des oiseaux autrement difficiles à observer.
Et même quelques "petits" prédateurs !
Des Mangoustes "mangeuses de crabe" :
Observation amusante,
cette Huppe fasciée qui creuse le sol durci pour déterrer une grosse larve (vidéo) !Enfin, le lac de barrage doit aussi offrir quelques opportunités, et un camping du parc national ainsi que quelques resorts (Kanyaparesort et autres) permettent de loger directement sur le bord du plan d'eau.Sam Roi Yot
98 km2 (Prachuap Khiri Khan) En bord de mer, cette zone permet d'observer des limicoles en bord de mer, et dans certains bassins à crevettes (qui occupent une bonne partie du parc) d'autres ardéidés s'ajoutent à la liste. Le lieu possède un certain cachet avec son relief particulier, certains de ces promontoires rocheux offrent des sentiers et points de vues.
Dans la partie Ouest, les grands marais de Thung Sam Roi Yot permettent d'observer quelques espèces des milieux humides, avec notamment une longue passerelle au-dessus de l'eau.Quelques mammifères aussi, et la fameuse grotte de Nakhon au Nord du parc.
Laemson
315 km2 (Ranong, Phangnga) Aux limicoles des plages et traditionnels Milans sacrés et Aigles de mer, s'ajoutent des espèces fréquentant les zones humides autour du village. La zone au Sud de l'entrée du parc, proche de la petite île reliée par une route qui mène à un débarcadère, peut aussi permettre quelques observations, pics, martins, calaos habituels. Enfin la route de l'école qui traverse le village vers le Nord puis l'Est longeait quelques champs et zones inondées, puis une forêt, qui peuvent tous offrir des observations intéressantes, avant de finir sur un estuaire avec plages et mangrove. La forêt à ce niveau semble avoir été très exploitée ces dernières années, malgré la proximité du parc. Le parc maritime s'étend bien au Sud du petit parc terrestre (entrée gratuite possible si vous prenez la route à gauche avant l'entrée).2 petits resorts et restaurants thais au village en 2010.Mu Ko Phayam
347 km2 (Ranong) Petite île intéressante à proximité du parc national maritime du même nom. Les plages au Nord du débarcadère peuvent se révéler assez riches en espèces de limicoles. L'intérieur vaut aussi la visite, notamment les zones boisées derrière les resorts qui occupent l'Ouest de l'île, avec des passereaux divers. Un développement explosif de constructions touristiques ajouté aux plantations par les locaux réduit cependant d'année en année l'aspect sauvage de cette petite île, jusqu'à récemment bien préservée. La petite Ko Chang plus proche de Ranong offre moins de commodités, mais devrait être plus préservée?Les loutres de mer sont relativement communes sur les îles et côtes de la mer d'Andaman.
Namtok Ngao Waterfall
668 km2 (Ranong, Chumporn) Attention, ce parc s'étend bien au-delà de la zone du centre pour visiteur proche des chutes Ngao. Si vous venez du Nord ou de Chumpon, des zones intéressantes accessibles avec le même coupon d'entrée se trouvent à 120km de route au NE du centre où se trouvent les bungalows (dont les surprenantes cabanes perchées), mais venant du nord, je n'ai pas voulu refaire le chemin !
Les sentiers étaient relativements réduits près du centre, et les observations un peu difficiles.Klong Naka Réserve de faune
(Ranong) Un sentier suit la rivière jusqu'au petit barrage qui alimente le gros tuyau de PVC bleu ciel qui court le long du cours d'eau. Du coup le décor paraît un peu minable. Pas de ticket d'entrée, mais les gardes n'ont pas pu ou voulu m'indiquer un autre chemin que celui décrit ci-dessus. Ceci dit la zone paraît très riche, mais la végétation touffue gêne un peu l'identification si l'on ne connaît pas les chants et cris des espèces locales par coeur. Ne pas s'arrêter trop longtemps dans les zones un peu humides, car les sangsues étaient nombreuses même en saison sèche. Voir zone près du centre d'accueil aussi.
Sri Phang Nga
246 km2 (Pangnga) Encore un parc très riche si l'on considère la taille relativement faible de la zone traversée par les sentiers (le parc lui-même s'étend bien au-delà).
Plusieurs Martin-pêcheurs, un Pitta, la Brève d'Irène, qui viendrait vous manger dans la main !
Des oiseaux de nuit, podarge, hiboux, l'Eurylaime à capuchon (aperçu grâce à Ike de Phuketbirdwatching.com, lui même rencontré par hasard alors qu'il guidait 2 amateurs suédois, salutations), et autres spécialités... un Gibbon à pattes blanches de l'autre côté de la rivière, d'habitude on voit plutôt les Semnopithèques. Une autre guide Thai (Games?), jolie jeune femme accompagnée de 2 ornithos, essayait désespérement de dénicher le Martin-pêcheur à large bande, tâche difficile ces jours là.Plus aisé et agréable à visiter que les 2 réserves précédentes, avec quelques petits sentiers faciles et d'autres carrément raides et moins bien entretenus, mais les zones de camping sont joignables en courts trajets en voiture ou à pied, et suffisamment ouvertes pour pouvoir apercevoir les oiseaux, souvent assez haut, ce qui rend la visite rapidement productive.Peu avant la cascade, la zone herbeuse à la fin de la route permet de faire des observations intéressantes, avec une vue un peu dégagée : des Hémiprocné coiffés, Martin-pêcheurs, Enicure rousse-cape et autres. Depuis cette zone, soit suivre les sentiers qui partent tout à droite et mènent aux Brèves (un autre sentier qui monte était fermé à ce moment), soit continuer tout droit vers le pied de la cascade, avec encore la possibilité de monter au sommet de la chute d'eau par un sentier bien raide qui part à droite un peu plus loin.A mi-chemin entre le 1er camping principal et la cascade, sur la gauche, on peut encore longer un autre cours d'eau, mais le chemin est peu entretenu et il faut suivre le lit de la rivière qui monte rapidement de façon très raide (chutes avec bassins pour se rafraîchir). A ce niveau sur la piste principale (grand panneau en Thai), un Martin-chasseur se tient souvent dans la forêt, mais sur la droite.Encore avant, juste après les derniers bungalows du 1er camping, quand la piste s'enfonce dans la forêt, un podarge est souvent présent.Entrée 200 bht, bungalows dès 420 bht lors de ma visite (4 lits, très fermes, mais confortables), cantine agréable de 8h30 à 16h30 environ. A noter que des gardes croisés le soir sur la piste m'ont dit qu'il était interdit de s'y promener de nuit, pour des raisons de sécurité, notamment des ours paraît-il !Laem Pakarang
Le cap Pakarang offre des zones d'estran qui attirent les limicoles, quelques sternes et Martins-pêcheurs, et à marée haute un îlot reste découvert, offrant encore un abri à tous ces oiseaux. De nombreuses espèces sont visibles, parfois à des distances raisonnables. L'îlot demande cependant un télescope pour identifier les petites espèces.Zone assez touristique, des resorts plutôt huppés à proximité (voir vers Khao Lak pour plus d'offres), restauration et boisson sur le cap même.Le dortoir à Guêpier un peu plus au Sud est désormais encadré par des resorts, mais il reste possible de s'y rendre par la plage à marée basse, en remontant l'embouchure de la rivière, ou en demandant la permission à l'entrée du resort.Ton Pariwat Réserve de Faune
(Phangnga) Jolis cours d'eau parsemés de gros blocs de pierre pour se rafraîchir et profiter du décor assez encaissé, mais seul un sentier sur la rive opposée, mal entretenu lors de ma visite, permettait d'entrer un peu dans la forêt et les possibilités sont donc limitées. Sans compter que des groupes de touristes, Thais et étrangers, viennent visiter l'endroit.Un gros reptile se chauffait au soleil sur les grosses pierres de la rivière perpendiculaire, un peu plus haut. La rivière doit surtout être impressionnante lors de la saison des pluies.Pour l'ornithologie, c'est la route d'accès menant à la réserve qui serait la partie la plus intéressante, mais je n'ai pas eu la chance de faire beaucoup d'observations.Manora Forest
(Phangnga) Plusieurs petits insectivores se laissent approcher depuis le sentier, sinon le site est réduit, et très fréquenté par les Thais et farangs qui viennent se rafraîchir, lors de ma visite au moins. Le sentier monte ensuite dans une forêt parsemée d'hévéas, et de nombreux sentiers relient ces arbres en tous sens rendant le repérage un peu aléatoire. Des grottes se trouveraient aussi dans cette zone.Baan Pang Phat mangrove
(Phangnga) Sentier en dur à travers la mangrove accessible depuis le parking (les panneaux d'informations avaient été saccagés). Plusieurs Martin-pêcheurs.Sur l'autre rive, la forêt accessible depuis le village de pêcheur de l'autre côté de la rivière (traverser le pont, puis prendre à droite dans le village continuer au-delà) semble aussi intéressante.Krabi
Mangrove : parcourir plusieurs fois le cheminement en béton. De bon matin, écoutez attentivement, vous aurez certainement une bonne surprise ! Si vous logez à Krabi, c'est une promenade inévitable ! Plusieurs Martins-pêcheurs, Aigle-pêcheur, Milan sacré, Brève des mangroves et autres.
Les bancs de sables au Sud de l'embouchure sont aussi l'occasion de faire des observations. Arrangez un tour avec un pilote de longtail pour le matin tôt, ce serait le meilleur moment pour les oiseaux si la marée est bonne. Par la même occasion remontez brièvement la rivière !Hat Nopparat : c'est à l'Ouest de Ao Nam que se situe le centre du Parc National. La région est certainement très riche écologiquement, mais la quantité de touristes qui défilent ici chaque jour limite les espoirs d'observations intéressantes. Malgré tout, tôt le matin l'endroit est plus calme, et dans la journée quelques gravelots et martin-pêcheurs arpentent les plages. Il y a aussi des tentes à louer au parc national, au bord de la route.Khao Nor Chu Chi / Khao Pra-Bang Khram
150 km2 (Krabi) C'est une des rares zone de forêt sempervirente de basse altitude secondaire, dont la Brève de Gurney (Gurney's Pitta) est un indicateur écologique, observable de préférence en fin avril-mai, mais des photos prouvent la présence en d'autres périodes. En soi les repeuplements secondaires ne sont pas très impressionnants, et les petits lacs et le cours d'eau au fond bleu ciel ou émeraude (Morakot) attirent beaucoup de monde, heureusement surtout canalisé sur la promenade en bois qui longe le cours d'eau.
Une tour d'observation se situe entre les 2 mares, pour ceux qui ont le courage d'y monter, elle donne une vision différent de la forêt avoisinante.Une partie des sentiers intéressants se situent à l'extérieur du parc, au sud, mais la piste était peu praticable pour un véhicule bas. Ceux à l'intérieur ne sont pas tous maintenus jusqu'à la 2ème mare, il vaut mieux les emprunter directement depuis l'entrée du parc.Beaucoup de monde, des tours ornitho organisés, et j'y ai aperçu LE spécialiste local, Mr Yoshin, et d'autres guides et groupes, dont certains pratiquent le nourrissage, ce qui assure généralement de bonnes approches pour les photographes. Sinon, même si les oiseaux sont présents en nombre et la liste des espèces possibles impressionnante, la photographie peut ici aussi être difficile.Bilan modeste, en dehors d'un joli Tchitrec de paradis mâle et un couple en train de construire un nid, de ce Bulbul écaillé, pas d'observation exceptionnelle - pas une Brève ! Espérons que la réputation exceptionnelle de cette zone n'était pas due à l'arrivée d'espèces repoussées là par l'extension constante des cultures autour du parc, richesse qui n'a pu subsister à plus long terme vu la taille aujourd'hui réduite des milieux préservés.
Payant après l'arrivée du personnel à 7h du matin. Pas de logement à l'intérieur, mais le Morakot Resort, peu avant l'entrée, est très accueillant et fréquenté par les amateurs d'ornithologie.Krung Chin Waterfall / Khao Luang
570 km2 (Nakorn Sri Thammarat) Entrée 230 bahts pour une personne et véhicule, bungalows rustiques mais spacieux dès 600 bahts, pas de cantine, mais une des gardes m'a proposé tous les repas nécessaires (cuisine et tarifs thais). Sinon, mini boutique avec quelques boissons, snacks et pâtes 5min.Le parc offre la possibilité de voir l'Eupète à longue queue qui y a été découvert il y a 5 ans. Un garde, Mr Daeng (pas celui de Doi Inthanon) vous y conduira contre une petite donation.
Podarge, Martins devraient aussi être visibles, des trogons et calaos se font entendre, un cache pour observer l'Argus géant aurait aussi été aménagé.Le sentier principal, en dur, mène à la cascade, et le premier tronçon est très raide, pénible sous cette chaleur. Les derniers kilomètres sont plus agréables, excepté le tronçon final pour rejoindre le pied de la cascade, qui est un escalier très raide (les ornithologues s'en passeront peut-être, à noter que le haut de la cascade offre aussi des possibilités de rafraîchissement/spa naturel pour les plus téméraires).Kao Phanom Bencha
50 km2 (Krabi) Un sentier nature fait une boucle de plusieurs kilomètres (très raide, comme d'habitude), avec un détour sur un point de vue somme toute peu extraordinaire.Lors de ma visite, le plus grand nombre d'observations a été fait entre le parking et la 1ère chute d'eau, Huai To, et sur les premières centaines de mètres du sentier nature (Brèves-Pittas) qui commence par un petit pont sur la droite, avant la chute. Ceci dit, un chien m'a suivi sur tout le parcours "panorama", malgré mes efforts pour le faire partir, et sa présence a peut-être éloigné quelques espèces. Il m'a semblé entendre un appel de rapace nocturne un peu en arrière du point de vue, sans confirmation.L'endroit était réputé abriter des panthères longibandes, mais la surface réduite de ce petit parc national, réduit à massif montagneux de 50 km2, culminant à 1360m, qui est entièrement cerné par les routes et les terrains cultivés paraît désormais insuffisant pour les besoins de ce prédateur.Depuis la route n°4, suivre les panneaux vers Huai To Waterfall. 130 bahts l'entrée avec scooter. Cantine près du centre.Mu Ko Lanta
134 km2 (Krabi) L'île est très touristique à l'Ouest, et se développe à grande vitesse à l'Est et au centre, où le défrichement fait rage. Il ne subsiste plus de milieux intéressants, à part la mangrove, elle même très fréquentée. Le petit parc national tout au Sud de l'île comporte un sentier qui prend surtout la forme d'un escalier d'une longueur de 1750m. Les grosses marches sont parfois pénibles. Il permet de traverser une petite zone de forêt relativement préservée.La pointe de l'île et le petit phare (ouvert durant cette visite) permet aussi d'observer martinets, hirondelles et quelques oiseaux de mer, et avec un peu de chance, les frégates ne sont pas loin : un groupe de 5 oiseaux a été aperçu lors d'une baignade sur une plage proche.La route qui longe l'île à l'Est permet aussi d'approcher quelques zones intéressantes tout au Sud, sans rejoindre la route Ouest. Tout au bout de la route, un étrange resort peuplé de statues d'animaux possède quelques kayaks qui devraient permettre de visiter la pointe sud de l'île par la mer (à réserver aux plus amarinés, cf. courants, météo).
L'autre principale zone intéressante se situe au Nord : Koh Lanta Noi séparée de Koh Lanta Yai. Des mangroves sont accessibles par bateau, longtail ou en kayak depuis l'île principale. Singes, loutres de mer s'ajoutent aux oiseaux. En direction de l'Est, quand le canal séparant les 2 îles de Koh Lanta débouche sur la mer, de grandes zones vaseuses émergentes à marée basse attirent aussi quantités d'oiseaux (dont beaucoup de Courlis corlieu, fin mars 2013). Côté Ouest cette petite île est bordée d'une longue plage quasi-déserte (à cause des minuscules mouches qui piquent?), et la zone boisée qui longe cette plage est aussi assez riche en oiseaux (dont une bonne quantité de huppes lors de ma visite), hélas de l'autre côté de la route la forêt vient d'être totalement défrichée début 2013.
Mu Ko Phi Phi
Surtout connue pour sa proximité avec Koh Bida Nok, d'accès aisé, qui abrite des populations de frégates qui viennent s'y reposer.
La Frégate d'Andrew y est bien présente lors de ma visite, ainsi que des Frégates ariel et Frégates du Pacifique. Les oiseaux reviennent en fin de journée et planent face au vent, ou cerclent longuement. Au moins 300 individus étaient présent au-dessus ou sous-le-vent de l'îlot, toujours en l'air au moment du coucher du soleil. Les fonds sont aussi très intéressants (beaucoup de bateaux de plongée toute la journée, avant l'arrivée des frégates), et un peu de tuba au Sud de l'île est un plaisir. Tenir compte du fait que la mer peut parfois être légèrement agitée et que si vous vous attardez, le retour devra se faire à la nuit tombée.Sur Ko Phi Phi Don, un sentier proche du centre mène à un point de vue et permet d'observer quelques espèces communes dans la région. Sur les falaises de Ko Phi Phi Leh, entre Phi Phi Don et Koh Bida, quelques nids de sternes et les grottes aux Salanganes.Il semble difficile de ne pas passer la nuit sur Phi Phi Don, bondée, et où les tarifs sont relativement élevés. Certains pilotes de long tails sont prêts à faire le trajet depuis Krabi, mais la durée et le retour en pleine nuit doivent rendre le voyage un peu extrême.Autres
Ce 2ème voyage a permis de visiter ou d'approcher les principaux centres d'intérêt du pays, au moins pour ceux qui sont relativement accessibles. Deux autres zones de valeur critique sont Hala Bala, au Sud, frontière malaise, et le grand complexe forestier de l'Ouest.Hala-Bala reste un peu hors-limite en raison de problèmes "politiques", difficile de se renseigner sur la situation réelle, des avis opposés se font entendre. Des actes de violences se produisent encore, mais l'aventure resterait tout à fait possible pour les moins craintifs. Les réelles difficultés seront alors plutôt d'organiser le ravitaillement et de vraies petites expéditions en autonomie, car les sentiers et les infrastructures sont inexistantes sur la plus grande partie à l'Ouest, et réduites à l'Est (si les stations sont toujours ouvertes).La grande zone forestière à la frontière avec le Myanmar (grosso-modo Kanchanaburi-Umphang) reste elle aussi d'un accès un peu compliqué, bien que moins troublé politiquement, avec peu de routes, et des autorisations à demander à l'avance, plutôt pour des groupes ou des chercheurs. On y trouve encore des Gaurs, ours, Tigres, Léopards, et autres mammifères.Commentaires sur les parcs nationaux Thailandais
La Thaïlande est un pays très développé si l'on considère la proportion de terres exploitées. Certains parcs nationaux paraissent très grands par rapport aux standards ouest-européens, mais même avec des dizaines de milliers de kilomètres carrés de zones protégées, si l'on observe une carte du pays, on voit que ce ne sont que de petites zones éparpillées et isolées.
La réalité est que la plupart de ces parcs sont en fait des zones de relief peu pratiques d'accès, qui sont restées relativement vierges jusqu'à aujourd'hui (en dehors du déboisement de grands arbres de valeur et de braconnage divers) car difficiles à cultiver en raison des pentes très raides. Le déboisement entraînerait généralement rapidement des glissements de terrains. (Image ci-contre : glissements de terrains suite au déboisement à Doi Lan. Cette région montagneuse proche du Laos est très pauvre et les villageois tentent de développer l'agriculture pour améliorer leur quotidien.) La conséquence pour la faune est que les zones préservées ne sont souvent pas propices à la présence de grands troupeaux ou de grands mammifères qui ont de la peine à se déplacer sur les pentes trop raides - en dehors de Khao Yai ou de la zone ouest par exemple - bien que l'on rencontre des troupeaux d'éléphants dans plusieurs régions différentes. La présence de grandes zones naturelles au Myanmar, dont certains parcs comme Kaen Krachang ou Naresuan sont le prolongement, est sans doute un facteur vital pour le maintien de certaines espèces.Une autre remarque en rapport avec le point précédent - est que tous les milieux ne sont pas correctement représentés : les milieux de plaine/basse altitude sont généralement sous l'assaut continuel de l'agriculture ou autres développements. Un exemple frappant est le fameux Khao Nor Chu Chi / Khao Pra-Bang Khram, autour de l'Emerald Pool : cette zone a gagné une réputation internationale car elle constitue une des dernières forêt sempervirente de plaine, et abritait des espèces introuvables ailleurs en Thaïlande. En réalité cette forêt est grignotée de toute part par les exploitations qui l'entourent, et sa richesse exceptionnelle n'était peut-être explicable que par la fuite des oiseaux qui vivaient tout autour et venaient s'entasser dans la zone protégée, qui à force de rétrécir ne suffit désormais plus à leur survie. D'ailleurs 2013-2014 ont été marqués par l'absence totale de plusieurs espèces de Brèves habituellement observées... la situation avec les habitants est d'ailleurs légèrement tendue à ce que j'ai pu sentir en continuant la route à l'Est du parc, jusqu'au "village" suivant. Les rapports entre des amateurs de la protection naturelle et les locaux ne se passent pas toujours bien, certains se révoltent en voyant les Thais détruire la forêt, capturer des oiseaux pour les vendre ou les manger, etc.Une autre zone très riche de basse altitude qui était en train de disparaître en 2013 est celle proche de Chian Saen tout au nord, où les marais naturels et zones sèches sont mis en culture après mise à niveau et drainage du terrain.Les îles aussi sont en train d'être rapidement transformées, des petits trésors comme Koh Phayam, Koh Lanta sont en voie de destruction rapide, Koh Chang à l'est a conservé l'intérieur sans construction, mais pas sans modification. Même Phuket aurait été encore très préservée jusque dans les années 1990, ce n'est plus le cas aujourd'hui, et le parc national miniature qui y subsiste est très pauvre en espèces intéressantes.Il faut tout de même saluer le travail effectué en matière de conservation, car encore une fois, la pression sociale est très forte en Thaïlande, et le maintien d'un minimum d'infrastructures et leur entretien, routes, centres pour les visiteurs et gardes, sentiers, représente déja un effort conséquent quand on considère que la majorité de ces parcs ne sont visités que très occasionnellement (je me suis souvent retrouvé seul visiteur dans les parcs les moins connus), et que les Thailandais se contentent généralement de profiter de la fraîcheur des cascades. Ce dernier point provoque souvent la disparition de sentiers type "nature", car ils ne sont plus entretenus par les gardes, qui voyent bien que personne ne les emprunte, et que le travail de nettoyage est monumental (repousse rapide de la jungle, arbres qui s'abattent, ruissellement, etc) ! Les reliefs difficiles sont ici aussi un facteur négatif.Un gros travail est réalisé en matière de plantation de mangroves, qui devrait aussi avoir des conséquences économiques indirectes positives.Enfin concernant les parcs nationaux marins, suite à quelques plongées et discussions avec d'autres amateurs, la présence importante de déchets, notamment sacs plastiques dans le golfe de Thaïlande, la pêche intensive autour des réserves et la surfréquentation des sites intéressants, n'augurent rien de bon. Une baisse notable des zones de coraux depuis 2010 serait observée, pour laquelle des explications variables sont fournies, allant du réchauffement aux Acanthaster ou autres.Circuler en Thaïlande
Conduite à gauche, vitesse maximum de 90 à 120 km/h en dehors des localités, 60 km/h dans les villes et villages. Les contrôles sont fréquents surtout sur les axes fréquentés, souvent signalés par un premier barrage policier, puis le radar qui n'est généralement pas visible, et 5-10km plus loin se trouve un 2ème barrage où les véhicules incriminés sont arrêtés, et l'amende payable sur place (je m'en suis tiré avec 100 bahts, mais cela peut monter plus haut). Ne vous laissez donc pas trop entraîner par les locaux et minivans qui roulent parfois à 140 km/h voire plus.De manière générale, les routes sont exceptionnelles en Thaïlande, et si l'on regarde une carte, la différence est monumentale entre le réseau au Nord du pays et les pays voisins ! mais des surprises sont toujours possibles, même en saison sèche. Ainsi lors de ma visite, impossible de monter à Doi Lang depuis Thaton, un peu laborieux d'accéder au sommet de Kaen Krachang, par exemple. La situation peut changer rapidement, les travaux sont nombreux sur les routes, mais la météo locale fait aussi régulièrement des dégâts (c'est pourquoi on voit autant de gros 4x4 et pickups sur les routes, je pense), et plus d'une fois j'ai bien cru ne pas pouvoir me sortir seul de certaines ravines, notamment à la frontière avec le Laos.La circulation en ville, surtout Bangkok, mais aussi Chiang Mai, et autres plus petites villes, est souvent particulièrement pénible, et les bouchons importants aux heures de pointe. A éviter donc sous peine de perdre beaucoup de temps.Plus de 7000km effectués à travers le pays avec une petite voiture, parfois un peu trop basse pour certaines pistes ou routes mal entretenues ! Soulagement donc de revenir entier, car la route est pleine de surprises, très chaotique, en Thaïlande, et probablement à réserver à ceux qui aiment bien conduire. Les règles de circulation sont assez souples, conduite à gauche avec fréquents dépassements à gauche ! c'est un peu la loi du plus fort, mais méfiez vous aussi des scooters ! Roulez donc prudemment, tenez bien votre gauche, tout en laissant la place aux deux roues sur leur bande réservée (parfois empruntée par des véhicules en contre-sens), et avec un peu de chance tout se passera bien. Un petit effort est nécessaire au début, notamment pour éviter une tendance à décaler le véhicule légèrement à droite. Autres différences, l'usage du klaxon sert surtout à signaler sa présence, et les appels de phares signifient généralement "poussez-vous".
Ci-contre, la route Mae-Wong-Umphang : même à pied elle est rapidement difficile à suivre : les données du GPS ne sont pas toujours fiables sur les petites routes et dans les régions isolées. Même si le GPS indique une vraie route, évitez de suivre les pistes en terre si vous n'êtes pas dans un véhicule vraiment adapté. Pour cette raison notamment, en plus du GPS, une bonne carte papier ou internet est utile pour éviter certains itinéraires dangereux : pour de longs trajets, préférez les grandes routes.La plupart des gens se contentent des cartes sur leur smartphone (excellente couverture sauf dans certains parcs où il est impossible de téléphoner), mais pour ce voyage le GPS et les cartes City Maps of South East Asia a été le principal outil de "navigation", la conduite aurait été vraiment plus laborieuse sans ce guide. Malgré quelques jours de préparation avant le départ, notamment création de waypoints sur BaseCamp, certains lieux sont difficiles à trouver (le parc est facile à repérer sur la carte, mais l'entrée et le centre pour visiteurs pas toujours !). Les chutes d'eau sont plus importantes pour les Thais que les parcs et réserves où elles se situent : sur la route, vous verrez souvent des panneaux indiquant la direction des chutes, mais pas toujours le nom des parcs.Notes & conseils, dangers
Si il y a une prochaine fois, un véhicule un peu plus haut et un cache d'observation seront de la partie. Un minimum de matériel de camping serait aussi agréable pour préparer quelque chose de chaud dans les zones ou il n'y a pas de cantine.Les moustiques, tiques, sangsues et autres amibes sont une gêne parfois importante. On trouve sur place (Bangkok et centres touristiques) des produits répulsifs et des remèdes. Equipez-vous à l'arrivée dans le pays. Le DEET fonctionne, mais n'est pas innoffensif. Il attaque par exemple le plastique des flash et autres matériels ! Sans parler des effets secondaires. Avoir d'autres alternatives est intéressant, surtout lorsqu'il faut renouveler régulièrement le traitement. En effet, la sueur peut diluer ou éliminer la protection, tout comme les frottements de la peau contre l'environnement ou le matériel. Dans ce cas, il est conseillé de refaire plusieurs applications dans la journée, même remarque pour la crème solaire !Les guêtres contre les sangsues, une machette et un petit GPS seraient aussi nécessaires pour quitter les pistes et les sentiers, mais sans information précise, les résultats paraissent très aléatoire. Ceci dit, certains sentiers non entretenus pourraient valoir la peine d'être suivis, comme à Doi Inthanon, Mae Wong?Pour rappel, les dangers sont toujours présents, il y a des dizaines de morts chaque année par morsure de serpents, en majorité dans les zones de rizières, mais ils sont présents partout, même en mer. Les éléphants peuvent aussi tuer comme on l'a vu en 2014 à Kaen Krachan, zone pourtant assez fréquentée, sans parler des zones encore plus sauvages où des attaques d'ours ou de gaurs se sont produites. Des complications peuvent aussi se produire suite aux piqûres d'insectes, intoxications alimentaires, et mêmes de simples coupures peuvent s'infecter ! Sans parler des dangers de la route et de la société !
Salutations et remerciements à Shintana, Gretel, Marianne, Meagan, Benedikt, MIx & MOSS, Rushan & Leopardman, Ike, les Lancéens, les auto-stoppeurs polonais, et tous les autres croisés en cours de route !
Autres sites : Pak Phli, Nakhon Nayok Province : milieux humides,...Doi Phu Hom Pok NPTat Mok NP Petchabun
S.E. admin
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29 mars 2016
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